Le pilote Renault Daniel Ricciardo pense qu’il peut toujours prétendre à décrocher son premier titre mondial en F1.
Âgé désormais de 30 ans, le pilote Renault F1 évolue en catégorie reine du sport automobile depuis la saison 2011 où il a débuté sa carrière avec la modeste écurie HRT.
Le pilote australien a ensuite rejoint le clan Red Bull avec Toro Rosso dans un premier temps, puis a été promu au sein de l’écurie mère Red Bull Racing en 2014. Depuis le début de la saison 2019, Daniel Ricciardo fait partie de l’équipe Renault F1 avec laquelle il a signé un contrat de deux saisons.
Interrogé par la BBC pour savoir s’il pensait pouvoir décrocher le titre mondial un jour, l’Australien admet qu’il n’envisage pas de quitter le sport sans avoir réussi à atteindre « son but ultime. »
« Mon objectif de base dans toute cette aventure n’est pas seulement d’être en Formule 1, mais de la quitter en étant champion du monde. » explique le pilote Renault à la BBC.
« Étais-je excité à l’idée d’aller en F1? Absolument. Est-ce que j’aime ça? Oui. Je n’y suis pas encore arrivé. Mais est-ce que j’apprécie toujours? Absolument. »
« Mais si ça se terminait aujourd’hui, serais-je déçu? Une grande partie de moi le serait parce que c’est quelque chose que je pense pouvoir réaliser [devenir champion du monde]. Ça laisserait donc un goût d’inachevé. »
« C’est le but ultime. Le jour où j’arrêterai de croire que je pourrai encore le faire, c’est le jour où vous me verrez probablement m’éloigner du sport, mais je crois toujours que cela peut arriver. »
« Il est frustrant de voir que presque tout dans ce sport soit décidé si vous êtes dans la bonne voiture, la bonne saison. Mais je me suis engagé pour cela, et en soi, c’est également une partie intéressante du spectacle. »
« Le défi est de se positionner avec la meilleure équipe à ce moment-là et quand les changements de règles arrivent, c’est, comme, est-ce toujours la bonne équipe ? ou manquons-nous de quelque chose? Devons-nous essayer de construire sur ce nous avons ici ? »
« C’est un peu comme les jeux d’échecs. Si c’était soit noir, soit blanc, nous pourrions tous savoir où aller et quand. Mais ce n’est pas comme ça que cela fonctionne. Je pense cependant que le meilleur trouvera toujours un moyen d’atteindre le sommet. »