Allons-nous vivre le dernier Grand Prix d’Espagne en 2019 ?

Pedro De la Rosa suit avec inquiétude les nouvelles concernant les négociations en vue du renouvellement du Grand Prix d’Espagne et espère que la situation sera résolue dans les plus brefs délais.

Le Grand Prix d’Espagne n’est pas assuré de rester au calendrier de la Formule 1 au delà de l’édition 2019, alors que des rumeurs suggérant que Zandvoort remplacerait le Grand Prix d’Espagne dès 2020 ont émergé il y a quelques jours, semant un vent de panique auprès des personnes impliquées de près ou de loin dans l’organisation du Grand Prix d’Espagne.

De la Rosa, qui suit de très près les discussions entre le circuit catalan et Liberty Media, prévient que si l’Espagne sort du calendrier, il lui faudrait plusieurs années avant de pouvoir récupérer sa place.

« Je suis la situation avec beaucoup d’intérêt, parce que je pense que c’est vraiment une situation limite dans laquelle nous sommes. » explique l’Espagnol à Soymotor.

« Le risque de perdre le Grand Prix est élevé. Par conséquent, je suis tout ça de très près. Ce serait une perte énorme, non seulement à cause de la perte en elle-même, mais aussi parce que les gens doivent avant tout comprendre qu’il est très compliqué de récupérer un Grand Prix après l’avoir perdu et de retrouver une place au calendrier. »

« Nous allons voir comment ça se passe dans les prochaines semaines, dans les prochains mois. Mais ceux qui se sont battus pour que la Formule 1 s’installe en Espagne auraient beaucoup de mal de perdre cette course. »

Des suspicions de fraude sur le circuit de Barcelone

La mairie de Barcelone a décidé de suspendre son soutient financier au circuit de Barcelona Catalunya pour l’année 2019 en attendant la clarification de certaines irrégularités découvertes lors d’un audit financier.

Le rapport d’audit a révélé des rémunérations et des compléments de salaire supérieurs à un demi-million d’euros et payés sans que cela ne soit autorisé par Generalitat, propriétaire du circuit à 78%.

Par conséquent, Gerardo Pisarello, premier maire adjoint de la mairie de Barcelone, a annoncé la suspension des contributions de la mairie pour 2019 face à une éventuelle fraude.

« Plus un euro public ne sera versé jusqu’à ce que les faits soient clarifiés. » a annoncé le mois dernier l’adjoint au maire de la mairie de Barcelone.

« En 2015, nous avons annoncé la nécessité de donner la priorité aux investissements publics à Barcelone et de retirer progressivement les aides du Circuit de Montmeló. Face à une éventuelle fraude, nous stoppons la contribution de 2019. »

Le conseil municipal de Barcelone maintient un accord de collaboration avec le Circuit pour lequel, chaque année, il doit fournir un montant spécifique.

Lorsque Ada Colau est arrivée au bureau du maire en 2015, l’une de ses premières annonces a été le retrait progressif de ladite participation, la considérant comme secondaire pour les intérêts de la ville.

Sur les sept millions qui ont été versés, le montant a été réduit à trois millions en 2017. L’an dernier, ce sont quelques 2,5 millions d’euros qui ont été versés, et cette année était prévu un dernier versement de 1,5 millions d’euros que la mairie a décidé de bloquer en attendant la clarification de cette suspicion de fraude.

Andreas Seidl a enfin débuté avec McLaren

Le nouveau team principal de l’équipe McLaren, Andreas Seidl, fera enfin sa première apparition en public ce week-end au Grand Prix d’espagne.

Déjà présent avec l’équipe McLaren lors de la dernière épreuve à Bakou, Seidl s’est fait très discret, mais l’Allemand peut désormais s’afficher en public et sera donc sur le muret des stands ce week-end à Barcelone.

« Je suis ravi d’avoir commencé chez McLaren et j’ai reçu un accueil vraiment chaleureux de la part de tous les membres de l’équipe. » a déclaré Andreas Seidl, le nouveau team principal de McLaren.

« Au cours de mes premiers jours, j’ai parlé à autant de personnes que possible à l’usine et cela se poursuivra au cours des prochaines semaines à mesure que je connaîtrai l’équipe. »

« En Espagne, nous chercherons à miser sur les performances montrées lors des premières courses, mais nous savons que le peloton est extrêmement dense. »

« Le début de la saison européenne est traditionnellement celui où les équipes apportent des améliorations. Il est donc difficile de dire avec exactitude où se trouvera chaque équipe. »

« De notre côté, nous continuerons à nous concentrer sur le développement de notre package et l’amélioration de la voiture dans des domaines clés. Comme toujours, l’objectif du week-end sera de garantir que la stratégie, les opérations et la fiabilité soient aussi solides que possible. »

Après sa boulette à Bakou, Daniel Ricciardo se sent mal pour l’équipe

Daniel Ricciardo a encore un peu de mal à digérer son erreur commise à Bakou il y a quinze jours, lorsque le pilote Renault a effectué une marche arrière dans la Toro Rosso de Daniil Kvyat.

Alors qu’il tentait un dépassement sur la Toro Rosso de Daniil Kvyat en course, Daniel Ricciardo s’est complétement loupé au freinage et a tiré tout droit dans l’échappatoire.

Dans sa manœuvre, l’Australien a emporté avec lui Daniil Kvyat, qui ne pouvait plus tourner sans prendre le risque de percuter la Renault de Ricciardo.

Les deux monoplaces se sont donc retrouvées dans l’échappatoire, et alors que l’incident aurait très bien pu en rester là, Daniel Ricciardo a enclenché la marche arrière et est allé percuter la Toro Rosso de Kvyat.

Par la suite, les deux pilotes ont dû abandonner en raison des dégâts et Daniel Ricicardo a écopé d’une pénalité de trois positions sur la grille de départ du Grand Prix d’Espagne.

Quinze jours après cet incident, le pilote australien admet qu’il se sent toujours mal vis à vis de son équipe, mais promet qu’il fera tout pour se rattraper ce week-end en course.

« Je me sens mal pour l’équipe concernant ce qu’il s’est passé à Bakou, d’autant que nous commencions à avoir un bon rythme de course. » explique Daniel Ricciardo.

« Nous en tirons des points positifs, nous allons de l’avant et nous repartons à l’attaque dès Barcelone. »

« Malheureusement, cette pénalité de trois places sur la grille n’est pas idéale, mais j’accepte cette sanction après mon erreur et je ferai du mieux possible en Espagne. Le moment de sortir quelques dépassements est peut-être venu ! »

L’équipe Haas attend beaucoup de la prochaine mise à jour en Espagne

Le team principal de l’équipe Haas, Gunther Steiner, admet que son écurie doit désormais connaître des week-ends propres pour essayer de marquer un maximum de points et réduire l’écart avec les autres équipes.

Depuis le début de la saison, l’équipe Haas est en difficulté avec la compréhension des pneumatiques Pirelli, ce qui place l’écurie américaine à la huitième position au classement des constructeurs après quatre courses.

Pour le Grand Prix d’Espagne, le directeur de la formation américaine espère que les mises à jour qui seront introduites sur la VF-19 vont fonctionner, d’autant que la Haas semblait très rapide sur ce même circuit lors des essais hivernaux.

« C’est très important [de connaitre un week-end propre]. Nous avons eu quatre courses, et une seule a été presque complétement exécutée. » explique Gunther Steiner, le directeur de l’équipe Haas.

« Je dis presque, car nous n’avions qu’une seule de nos voitures à l’arrivée [Australie]. Nous savons que nous pouvons bien nous qualifier. Les essais de pré-saison à Barcelone ont été une très bonne piste pour nous. Nous avions l’air très compétitifs, mais nous devons le montrer lors d’un week-end de course. »

« Nous voulons montrer à tout le monde à quel point nous devrions être bons si nous faisons fonctionner les pneus. »

Beaucoup d’attente avec la première mise à jour

Comme toutes les autres équipes, Haas introduira sur sa monoplace une grande  mise à jours ce week-end en Espagne.

« Nous apportons nos premières mises à niveau de l’année. Beaucoup de pièces de la voiture vont changer – l’aileron avant, le fond plat et beaucoup de pièces plus petites, comme des rétroviseurs. C’est une mise à niveau assez importante. »

Steiner admet qu’il attend beaucoup de cette première course de l’année en Europe, sur un tracé où les équipes ont beaucoup tourné cet hiver et sur lequel elles possèdent des données importantes.

« C’est très important pour cette raison même. Nous avons beaucoup de données. Nous devons nous assurer que tout est toujours en corrélation après quatre courses et que notre mise à niveau fonctionne également. »

« Nous attendons avec impatience de voir où nous en sommes par rapport aux essais de pré-saison. »

« Ce n’est pas vraiment que vous puissiez revenir en arrière et comparer les quatre premières courses, mais Barcelone est toujours un bon point pour se regrouper après les premières courses long-courrier. »

« Nous sommes de retour en Europe, nous avons des mises à niveau à venir, mais vous en avez plus à regarder avec Barcelone car nous avons effectué nos tests de pré-saison là-bas. »

Abiteboul : « Du travail sur tous les plans : moteur, châssis et pilotes »

Renault a signé un début de saison 2019 très compliqué et les résultats de l’équipe sont bien en deçà des attentes pour l’instant.

Pour la première course Européenne de la saison à Barcelone, l’équipe Renault va devoir se ressaisir, notamment en introduisant une série de mises à jour sur la RS19, ce qui devrait lui permettre de réduire l’écart avec les autres équipes.

Pour le directeur général de l’équipe Renault, il y a du travail « sur tous les plans », que ce soit le châssis, le moteur ou bien encore avec leurs potentiels respectif.

« Le coup d’envoi de la saison européenne nous offre l’occasion de remettre les compteurs à zéro. Dans l’ensemble, le début de l’année a été difficile et le Grand Prix d’Azerbaïdjan a clôturé une série de résultats en deçà de nos attentes. » déclare le directeur général de Renault, Cyril Abiteboul.

« Nous savons que nous pouvons faire bien mieux et nous devons réaliser des week-ends et des courses propres pour tirer profit de notre potentiel. »

« Pour y parvenir, nous avons du travail à faire sur tous les plans ; sur le châssis et le moteur en piste et en dehors, mais aussi avec les pilotes pour leur permettre d’atteindre leurs potentiels respectifs. »

« Nous sommes plus que jamais motivés à nous battre plus haut et nous voulons retrouver toute notre compétitivité en Espagne. Nous sommes conscients que le milieu de grille est extrêmement disputé, mais cela crée également des opportunités. »

« Nous avons vu que tout peut changer en un tournemain et nous sommes déterminés à lancer notre saison à Barcelone. » conclut le manager français.

Renault détaille ses évolutions sur la RS19 pour Barcelone

Après un week-end frustrant en Azerbaïdjan, l’équipe Renault veut se ressaisir à Barcelone, un circuit qu’elle connaît bien.

Le directeur technique châssis de Renault, Nick Chester, détaille les points sur lesquels l’écurie du constructeur français se focalise avant le premier rendez-vous européen de la saison 2019.

« Barcelone est une piste très bien connue des écuries de F1 avec tous les essais d’avant-saison qui y ont été menés ces dernières années. Le tracé mêle courbes rapides, virages lents, lignes droites longues et courtes. » nous explique Nick Chester.

« On y retrouve donc un échantillon complet des conditions pour observer le fonctionnement de la monoplace. De nos jours, le T3 et le T10 sont très rapides, mais il ne faut pas négliger les sections plus lentes dans le troisième secteur plus étroit à la fin du tour. »

« Nous avons les gommes les plus dures disponibles pour l’Espagne. Nous passons donc du circuit le moins difficile pour les pneumatiques à celui qui l’est le plus. Nous devrons en tenir compte dans l’équilibre pour les préserver. »

« Depuis cet hiver, l’aspect qui diffère concerne les conditions de piste, un peu plus chaudes et beaucoup plus propres maintenant. Nous devrions toutefois être bien préparés après avoir atteint une bonne base lors des essais hivernaux en février et en mars. »

« Nous avions couvert beaucoup de kilomètres en deux semaines pour repartir avec des réglages efficaces de Barcelone. Cela nous donne confiance pour revenir au premier plan après Bakou. »

Que retenir de Bakou ?

« Nous n’avons pas pu mettre en place notre week-end et nous sommes rentrés déçus. Nous étions sur la défensive d’entrée. Nous avons souffert de l’annulation de la première séance d’essais libres, car nous n’avons pas été en mesure d’exploiter pleinement les développements dont nous disposions. »

« Pour les pilotes aussi, ce n’est jamais idéal de manquer du roulage sur un circuit urbain. Le dimanche, les performances de Daniel se sont améliorées. »

« Il affichait un bon rythme à mi-course, mais sa journée s’est arrêtée sur une erreur inhabituelle de sa part et je suis sûr qu’il en tirera les leçons. Il faut donc analyser ce week-end en détail afin d’être en meilleure forme sur les prochaines courses. »

Des évolutions sur la RS19 à Barcelone ?

« Comme il s’agit de la première manche européenne du calendrier, Barcelone est l’occasion d’apporter plusieurs évolutions sur la voiture. La plupart des autres écuries feront de même, mais nous avons plusieurs petites nouveautés qui s’annoncent positives. »

« Nous avons des éléments aérodynamiques sur les ailerons avant et arrière. Nous examinons aussi quelques ajustements mécaniques pour améliorer l’équilibre de la monoplace. Les équipes mènent actuellement une véritable course au développement, mais nous poursuivons nos efforts pour en tirer profit chaque week-end. »

Après le Grand Prix d’Espagne, les équipes resteront à Barcelone pour deux journées de tests. Renault en profitera pour essayer certains éléments spécifiques à Monaco : la prochaine course après l’Espagne.

« Nous essaierons certains éléments spécifiques à Monaco ainsi que des items de développement n’étant liés à aucune piste précise. Nous avons un programme complet à passer en revue avec une journée avec Nico [Hulkenberg] et une avec Jack [Aitken], qui a fait ses preuves à Bakou. »

Helmut Marko : « Nous avons la solution à nos problèmes aérodynamiques »

L’équipe Red Bull Racing espère mettre fin à ses problèmes dans les virages lents dès ce week-end au Grand Prix d’Espagne, après l’introduction d’une mise à jour sur sa RB15.

Helmut Marko, le conseiller motorsport de Red Bull, assure que la solution trouvée par les ingénieurs de l’équipe de Milton Keynes va permettre de résoudre le problème aérodynamique qui touche la RB15 depuis le début de la saison.

Depuis le début de l’année, l’équipe Red Bull a admis que le package aérodynamique de la RB15 était loin d’être parfait, ce qui lui causait du tord dans les courbes lentes.

Grâce à cette mise à jour, Helmut Marko assure que le problème va être résolu dès ce week-end, ce qui permettra à Red Bull de réduire encore un peu plus l’écart avec Ferrari et Mercedes.

« Nous avons la solution à nos problèmes d’aérodynamique. » assure Helmut Marko à AMUS. « Nous allons l’introduire [la mise à jour] à Barcelone, et je promet que cela va résoudre complétement notre problème. »

Le problème rencontré par Red Bull dans les virages lents cette année est propre à la nouvelle réglementation, notamment avec l’introduction des nouveaux ailerons avant.

L’équipe Mercedes a aussi rencontré ce type de problème en début de saison, mais l’écurie du constructeur allemand a effectué une petite mise à jour en Chine qui lui a permis de régler ce détail.

Carlos Sainz : « A Barcelone, on débute une seconde saison »

Pour le pilote McLaren, Carlos Sainz, le retour de la Formule 1 en Europe sur le circuit de Barcelone marque le début d’une seconde saison, après les quatre premières courses de l’année disputées loin des bases de chaque équipe.

Selon le pilote espagnol, le Grand Prix d’Espagne est désormais devenu une référence pour chaque équipe, puisque c’est sur le tracé de Montmélo que les essais hivernaux se déroulent chaque année.

Après les quatre premières courses de la saison loin des bases Européennes, les équipes apporteront ce week-end de grandes mises à jour sur leur monoplace, ce qui pourrait relancer complétement la saison selon Carlos Sainz.

« A Barcelone, je débute toujours une seconde saison. Les quatre premières courses de l’année sont généralement un premier contact. » explique le pilote McLaren.

« L’année dernière, nous avons pu voir seulement à Barcelone quelles étaient les équipes à battre. En outre, toutes les équipes apportent de nouvelles pièces, donc avec le désir de débuter une seconde saison pour donner le ton tout le reste de l’année. »

« Barcelone est généralement la première course durant laquelle vous pouvez changer la tendance des quatre premières courses. Il y aura sûrement des changements, nous espérons juste que McLaren se rapprochera du haut de la grille et que Ferrari se rapprochera de Mercedes. »

Au classement des constructeurs, l’équipe McLaren est désormais quatrième avec 18 points inscrits en quatre courses. L’écurie britannique devance d’un petit point Racing Point.

Charles Leclerc : « Je ne me considère pas comme une superstar »

Bien conscient que le grand public ne l’a découvert que cette année depuis son arrivée chez Ferrari, Charles Leclerc assure qu’il ne se prend pas pour une superstar.

Le jeune monégasque Charles Leclerc a rejoint la Scuderia Ferrari cette année, ce qui lui a offert une certaine visibilité qu’il n’avait peut-être pas l’an dernier lorsqu’il pilotait pour Sauber.

Mais le pilote Ferrari ne se prend surtout pas pour une superstar, après seulement quatre courses à son actif pour l’équipe de Maranello, même si il est vrai, la sollicitation des médias est désormais bien plus grande que par le passé pour le coéquipier de Sebastian Vettel.

« La Formule 1 est un sport étrange, parce que, à moins que vous ne montiez sur le podium, les gens ne connaissent pas votre visage. Le plus souvent, ils nous voient avec un casque, mais depuis Bahreïn, ils peuvent associer mon visage à mon nom. » explique Charles Leclerc à AMUS.

« Je ne suis pas encore envahi par les fans, et il faut dire que lorsque je suis à Monaco, je reste la plupart du temps à la maison dans mon simulateur. »

« Je ne me considère pas comme une superstar. » ajoute le pilote Ferrari. « Et lorsque cela arrive, vous ne pouvez pas y être préparé de toute façon. »

« Je ne sais pas à quoi m’attendre, c’est bien si les gens me perçoivent déjà comme ça, mais je vais de toute façon tout donner sur la piste pour faire partie des grands. »

Mark Webber critique une équipe Renault « loin du compte »

Après trois abandons en quatre courses, Daniel Ricciardo ne connait pas des débuts fantastiques avec sa nouvelle équipe Renault.

Le compatriote de Daniel Ricciardo, l’Australien Mark Webber, admet être inquiet de la tournure des événements cette année, alors que Renault tenait un discours très rassurant cet hiver, lorsque l’équipe du constructeur français déclarait vouloir se rapprocher des trois meilleures équipes de la grille.

Mais après quatre courses, force est de constater que Renault est très loin du compte, ce qui inquiète Mark Webber, qui pense que son compatriote Daniel Ricciardo se retrouve désormais dans une impasse.

« Comme prévu, ils sont loin du compte et ont beaucoup de travail. » déclare Mark Webber à ESPN.

« C’est une équipe qui a déjà beaucoup de pression, car leurs performances ne suivent pas les promesses. »

« Renault a déclaré durant l’hiver qui lui serait possible de se mesurer aux trois top teams, mais elle en est loin. C’est difficile et, de plus, la fiabilité n’est pas au rendez-vous. »

« L’équipe McLaren parvient à faire mieux avec le même moteur, ce qui n’est pas bon. L’équipe de Woking est clairement devant pour le moment. »

« La saison de Daniel n’a pas encore vraiment débuté, c’est très difficile pour Renault et ils commencent seulement à réaliser la quantité de travail qui les attend. Daniel n’a pas oublié comment piloter, mais les performances varient dans ce sport. »

« La dynamique d’un pilote et sa valeur peuvent vite être remises en question. Il a toujours une bonne valeur, mais il n’est pas dans la bonne position. »

« Vous avez besoin de résultats et de boire le Champagne sur le podium. C’est ce qui m’a inquiété avec ce transfert. Je continue de penser que l’équipe pourra le porter et obtenir des résultats. »

Haas doit impérativement trouver la solution avec ses problèmes de pneus

Selon le patron de l’équipe Haas, Gunther Steiner, la mauvaise performance de son équipe en ce début de saison est liée à une mauvaise utilisation des pneumatiques.

Les deux pilotes Haas ne sont pas en mesure de faire fonctionner correctement les gomme Pirelli depuis maintenant trois courses, ce qui inquiète de plus en plus de patron de l’équipe.

« Les autres parviennent à faire fonctionner les pneus, donc il faut qu’on y arrive. » déclare le team principal de l’équipe Haas, Gunther Steiner.

« Cela ne sert à rien de dire que ça ne marche pas. Neufs équipes y arrivent, certaines mieux que d’autres. Sans conteste, nous sommes la pire dans ce domaine. »

« On est plus lent, voilà le problème, et désormais, on sait pourquoi et il faut juste que l’on trouve comment corriger cela. On pourrait en parler une demi-heure, on sait ce que c’est, et il faut juste le corriger. »

L’un des pilotes de l’équipe, Romain Grosjean, estime que sa monoplace ne pourra pas fonctionner tant que ce problème spécifique avec les pneumatiques n’est pas résolu.

« La base de la voiture est encore aujourd’hui l’une des meilleures du milieu de la grille, pour être honnête. Je pense que l’appui aérodynamique est bien là, mais si vous n’arrivez pas à faire fonctionner les pneus, ça ne sert à rien. » explique Grosjean.

« Je ne pense pas que ce soit lié à l’appui aérodynamique, parce que je pense que nous avons plus d’appui que d’autres dans le cœur du peloton. »

« Et les autres arrivent à faire fonctionner leurs pneus, donc, la clé du problème doit se trouver ailleurs. » conclut le pilote Haas.

 

Pirelli s’attend à un nouveau record sur la piste de Barcelone

Le manufacturier unique de la F1, Pirelli, s’attend à voir tomber un nouveau record de la piste cette année en Espagne.

Le circuit de Barcelone, qui accueille la cinquième manche de l’année, est bien connu des équipes, puisque c’est sur ce tracé que essais hivernaux ont eu lieu durant huit jours au mois de février dernier.

Par conséquent, Pirelli s’attend à ce que les équipes battent le record de la piste, d’autant qu’elle arriveront toutes à Barcelone avec des mises à jour conséquentes sur leur monoplace.

« Le circuit de Barcelone est bien connu des équipes, en particulier parce que les essais hivernaux se sont déroulés ici dans de bonnes conditions météo et qui sont représentatives pour la saison. » explique Mario Isola, le directeur de Pirelli.

« Pour cette course, la plupart des équipes apporteront des mises à jour sur leur monoplace, il sera donc très intéressant de voir quels seront les effets sur le comportement des pneumatiques. »

« A cela, il faudra aussi ajouter la perpétuelle évolution du circuit, qui a été complétement ré-asphalté l’an dernier. Au cours des essais collectifs, nous avons vu des performances significatives des voitures, donc nous pouvons probablement attendre un nouveau record du circuit, comme cela est arrivé en 2018. »

Pour info, c’est Sebastian Vettel qui a signé le meilleur temps absolu des essais hivernaux cet hiver en 1.16.221. Le record absolu dans la configuration actuelle du tracé est détenu par Lewis Hamilton en 2018 [1.16.173].

Max Verstappen : « Je ne suis pas un pilote numéro 1 »

Le jeune Max Verstappen ne se considère pas comme un pilote numéro un au sein de son équipe Red Bull Racing, contrairement à ce que l’on pourrait penser depuis l’extérieur.

Peu après son départ de l’équipe Red Bull Racing, Daniel Ricciardo a avoué que la façon dont l’équipe de Milton Keynes gérait les relations entre ses deux pilotes avait joué un rôle dans sa décision de quitter l’écurie.

Suite au départ de Daniel Ricciardo, Red Bull a décidé de titulariser le Français Pierre Gasly, mais force est de constater que le jeune pilote est bien plus en retrait que Max Verstappen depuis le début de la saison.

Malgré cela, Max Verstappen ne pense pas qu’il occupe la position de pilote de premier plan au sein de l’équipe Red Bull.

« Je ne me vois pas comme un pilote numéro un, et personne dans l’équipe ne l’a mentionné. » explique Max Verstappen à F1Technical.

« Nous avons tous les deux les mêmes chances, et je ne fais que ce que je faisais l’année dernière. Je donne de bons commentaires à l’équipe, et c’est à elle d’apporter de nouvelles pièces. »

« Donc, à mon avis, de mon côté peu de chose ont changé. Bien-sûr, vous gagnez en expérience, j’aurais tort de tout changer, cela voudrait dire que je n’avais pas fait les choses bien les années précédentes. »

Zak Brown : « Nous avons clairement une meilleure voiture cette année »

McLaren a clairement fait des progrès par rapport à l’année dernière et se trouve désormais à la quatrième position au classement des constructeurs, après les quatre premières courses de l’année.

Le patron de McLaren, Zak Brown, se félicite des progrès effectués par toute son équipe au cours de l’hiver et ce, malgré quelques petits problèmes de fiabilité constaté en début de saison, mais qui sont plus à mettre sur le dos de Renault, qui motorise les deux monoplaces de Woking.

« Je pense que l’équipe a fait un excellent travail pendant l’hiver. Cela vaut pour tout le monde. Nous avons clairement construit une meilleure voiture cette année. » insiste le PDG de McLaren, Zak Brown.

« En outre, les pilotes font un excellent travail, nous sommes donc également très satisfaits de notre paire de pilotes. »

« Nous avons l’impression d’être sur le voie de la reprise. L’année dernière, nous avions parlé d’être sur la voie de la reprise en début d’année, mais à la fin de la saison, nous étions moins compétitifs qu’en début de saison. Nous avons désormais le sentiment d’être dans une situation plus compétitive. »

Quatrième force du plateau avec 18 points inscrits en quatre courses, il reste tout de même encore un long chemin à parcourir à McLaren pour rattraper les mastodontes du haut de la grille que sont Ferrari et surtout Mercedes avec ses 173 points marqués depuis le début de la saison 2019.

Les mégastructures sont de retour dans le paddock de la F1

Le Grand Prix d’Espagne signe le retour de la Formule 1 en Europe et donc, le retour des motorhomes des équipes dans le paddock pour plusieurs courses.

Pour le début de la saison, les équipes de Formule 1 ne voyagent pas avec leur motorhome en Australie, à Bahreïn, en Chine et en Azerbaïdjan pour des raisons évidentes de logistique.

Mais à partir du Grand Prix d’Espagne, ces mégastructures sont de retour dans le paddock de la Formule jusqu’au Grand Prix d’Italie.

Véritable centre d’accueil pour les médias et les invités, le motorhome de chaque équipe de F1 est monté et démonté à chaque Grand Prix tel un mécano géant.

Initialement prévu pour accueillir toute l’équipe, ces motorhomes se sont transformés au fil du temps en zone d’hospitalité de plus en plus grandes, ressemblant plus à des bâtiments ultra-modernes qu’à des « caravanes ».

Ces mégastructures doivent  être opérationnelles dès le jeudi d’un week-end de course, et doivent être la vitrine de ce qui se fait de mieux en la matière dans le monde.

La barge Red Bull à Monaco est une référence

Incontestablement, la barge Red Bull [Red Bull Energy Station] positionnée dans le port de Monaco est la structure la plus impressionnante de la saison. La structure est d’ailleurs tellement grande qu’elle est montée par des techniciens quelques semaines avant le Grand Prix de Monaco sur un parking en Italie.

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La structure est ensuite posée sur une barge flottante remorquée jusque dans le port de Monaco où elle restera durant plus d’une semaine pour accueillir médias, invités et commanditaires.

En réalité, cette mégastructure accueille les deux équipes de Red Bull [manque de place oblige à Monaco], alors qu’une piscine a même été positionnée sur l’étage supérieur pour permettre aux invités de regarder le Grand prix de Monaco les pieds dans l’eau.

Claire Williams : « Nous faisons bien plus qu’attendre un miracle »

Claire Williams, a insisté sur le fait que tout le monde à Grove travaille d’arrache pied pour essayer de résoudre les problèmes auxquels doit faire face l’équipe britannique en ce début de saison.

Après les quatre premières courses de l’année, l’équipe Williams n’a toujours pas marqué le moindre point et reste désespérément vissée à la dernière position au classement des constructeurs.

Déjà très en retard pour les essais hivernaux, Williams n’a pas réussi à rattraper ce retard en quatre courses, et s’est même éloignée des autres écuries en terme de performance pure.

Mais selon la patronne de l’équipe britannique, les premières mises à jour devraient arriver cette semaine à Barcelone sur la FW42, ce qui devrait permettre à ses pilotes de réduire légèrement l’écart avec les autres équipes de la grille.

« S’il y a des gens qui pensent que nous nous reposons sur nos lauriers, et que nous attendons un miracle, ils se trompent. » déclare Claire Williams, la patronne de l’équipe britannique.

« A Grove, les gens travaillent dur, et il y a aussi un peu de lumière au bout du tunnel. Nous allons maintenant pouvoir introduire les mises à jour que nous avons laissé de côté, parce que nous voulions d’abord nous concentrer sur la résolution des problèmes. »

« Même si nous sommes encore loin de la neuvième équipe, je pense que nous avons déjà démontré en Chine que nous pouvions nous améliorer. »

Daniel Ricciardo s’est fait berner par Renault selon Marko

Helmut Marko est revenu sur le moment décisif durant lequel Daniel Ricciardo a décidé de rejoindre Renault l’an dernier, après de longues discussions avec Red Bull.

Après une décennie passée dans le giron Red Bull, Daniel Ricciardo a finalement décidé de rejoindre l’équipe Renault en 2019, mais selon Helmut Marko, l’Australien s’est fait avoir par le constructeur français avec de belles promesses.

Motoriste de Red Bull durant douze années, l’équipe de Milton Keynes a décidé de remplacer le moteur Renault par un Honda à partir de cette saison, alors que la relation entre les deux entités s’était nettement dégradée au cours des deux dernières années.

Pour Helmut Marko, Daniel Ricciardo est simplement tombé dans le panneau de Renault, qui lui a vendu du rêve avec des chiffres alléchants concernant les performances de son unité de puissance en 2019.

« Tout indiquait qu’il devait choisir à l’été s’il décidait de rejoindre Mercedes ou Ferrari, ou bien de rester avec Red Bull. » explique Helmut Marko à Motorsport-Total.com.

« Mais tout a été très différent de ce qu’il avait imaginé, et aussi très différent de ce que les gens de Netflix souhaitaient. »

De nombreuses réunions ont eu lieu entre le pilote australien et Red Bull avant l’été, et Helmut Marko était alors certain que Daniel Ricciardo resterait au sein de l’équipe de Milton Keynes.

« Pour moi, tout semblait aller pour le mieux. Nous avons amélioré notre offre et discuté de tout ce qui, à son avis, devait être amélioré, y-compris des sponsors personnels australiens, et ce fut une discussion relativement longue. »

« Ensuite, il a rencontré Mateschitz [le propriétaire de Red Bull] ce week-end, à qui il a aussi plus ou moins suggéré que tout allait bien et qu’il restait. »

« Mais alors que le contrat n’était pas encore signé, il n’arrêtait pas de proposer autre chose, des cacahuètes, des détails, toujours autre chose, et après les tests en Hongrie, j’ai deviné qu’il ne resterait finalement pas. »

Selon Marko, Ricciardo s’est fait avoir par Renault

Avec un peu de recul, Helmut Marko admet qu’il n’est pas étonné que Ricciardo ait finalement signé un accord avec Renault, estimant que le pilote était tout simplement tombé dans l’auto-promotion et le battage médiatique du constructeur français.

« Renault est bon à cela. Ils nous ont montré des chiffres, encore et encore, nous montrant à quel point leur moteur serait bon l’an prochain et il les a cru.« 

En ce début d’année, Renault occupe la septième position au classement des constructeurs, bien loin de la quatrième place que vise l’équipe du constructeur français.

Alonso : « Je voulais rester libre si une opportunité se présente »

Fernando Alonso a mis un terme à sa carrière de pilote de Formule 1 en novembre dernier, mais le pilote espagnol n’a jamais dit qu’il s’agissait d’un départ définitif.

L’Espagnol Fernando Alonso, double champion du monde de F1, a voulu prendre un peu de recul avec la F1 en 2019, afin de se consacrer à son objectif principal : décrocher la triple couronne [Le Mans, Monaco et Indianapolis].

Engagé avec Toyota en WEC, le pilote espagnol a annoncé juste avant les 6 heures de Spa qu’il quitterait le WEC après l’édition 2019 des 24H du Mans, afin de réfléchir à d’autres options pour 2020.

Parmi ces options figurent bien-sûr un éventuel retour en Formule 1, mais aussi une participation au Dakar 2020 avec Toyota.

Interrogé dans le paddock de Spa par la RTBF, Fernando Alonso assure qu’il a pris cette décision de quitter le programme WEC avec Toyota pour se donner le temps de la réflexion durant quelques semaines et prendre une décision importante au cours de l’été.

« C’était difficile pour moi de m’engager jusqu’en juin 2020, qui marquera le fin de la prochaine saison du WEC. » a expliqué Alonso à la RTBF.

« Mais je ne sais pas encore ce que je ferai à l’avenir. Je voulais rester libre si une opportunité qui m’intéresse se présente. Une saison complète en IndyCar, un retour en Formule 1 en 2020, le Dakar… »

« Je le répète, je veux être libre et prendre une décision en fonction des opportunités. J’ai l’impression d’être à un très bon moment de ma carrière en termes de pointe de vitesse, de motivation, de condition physique… »

« Je suis à mon meilleur niveau, et je ne veux pas que tout s’arrête maintenant, parce que je me sens bien ! »

La F1 ne manque pas à Fernando Alonso

« La Formule 1, pour l’instant, cela ne manque pas vraiment. Je sais à quel point la F1 est éprouvante, il faut s’y consacrer totalement. Et cette année, avec les 500 Miles d’Indianapolis et les 24 Heures du Mans, j’avais d’assez grands challenges à relever, et je ne pouvais donc pas me consacrer entièrement à une saison de Formule 1. »

« Je regarde les Grands Prix à la maison, à la télévision, c’est plus relax ! Pour le moment, cela ne me manque pas. Mais je passe un meilleur week-end quand je conduis que quand je suis à la maison. »

La triple couronne comme seul objectif !

« J’aime ce que je fais, j’aime mon job. J’aime ce sport, mais j’aimerais aussi devenir le pilote le plus complet au monde ! Cette saison, mon principal objectif est de m’imposer aux 500 Miles d’Indianapolis et de m’emparer de la « Triple Couronne »

« Ce serait incroyable si je pouvais réaliser cela un jour ! Après Le Mans, je prendrai un peu de vacances, ces cinq premiers mois de l’année ont été très intenses. Après le mois de juin, je veux prendre un peu de repos et réfléchir à ce que je ferai ensuite. »

Bottas n’a pas encore débuté les discussions avec Mercedes pour 2020

Le Finlandais Valtteri Bottas admet que les discussions avec Mercedes pour un éventuel nouveau contrat en 2020 n’ont pas encore débuté.

Le pilote Mercedes, Valtteri Bottas, a été reconduit par l’équipe du constructeur allemand pour une seule saison l’an dernier, et va donc devoir à nouveau négocier son futur contrat avec la firme à l’étoile.

Le Finlandais est arrivé chez Mercedes en 2017, après l’annonce de la retraite de Nico Rosberg à la fin de l’année 2016. Depuis, Valtteri Bottas n’a signé que des contrats de un an avec son équipe et doit donc renégocier avec son employeur à chaque saison.

En 2018, le pilote finlandais n’a décroché aucune victoire avec Mercedes, et beaucoup pensaient que 2019 serait son ultime saison avec l’équipe championne du monde en titre.

Mais cette année, après quatre courses, Bottas est leader du championnat et a déjà décroché deux victoires au volant de sa flèche d’argent, ce qui change considérablement la donne.

Interrogé pour savoir si les discussions avaient déjà débuté avec Mercedes, Valtteri Bottas assure que pour l’instant l’objectif principal est de se concentrer sur le championnat.

« Je n’y ai pas encore pensé, je suis vraiment concentré sur l’instant présent. » explique Valtteri Bottas.

« Je me concentre pour le moment pour chaque victoire et pour le championnat. Les discussions viendront quand elles viendront. J’espère juste qu’elles se termineront assez tôt, plutôt que de traîner dans le temps. »

« Nous n’avons parlé de rien pour le moment pour l’année prochaine, parce que nous n’en avons pas besoin. Nous restons concentrés sur notre travail. »

« Quand cela se produira, j’espère que nous pourrons nous mettre d’accord rapidement, C’est tout. » conclut Bottas.

Traditionnellement, l’équipe Mercedes est l’une des équipes qui annonce en premier son line-up pour la prochaine saison de F1. L’équipe du constructeur allemand devrait faire une annonce vers le mois de juin.

Espagne : Horaires des séances

La Formule 1 reprend ses droits cette semaine après quelques jours de repos [bien mérité] pour la cinquième manche de la saison 2019 sur le circuit de Barcelona Catalunya à Montmelo.

Inutile de vous présenter le circuit de Barcelone que tout le monde connaît et qui a servi une nouvelle fois de base aux équipes cet hiver pour effectuer les traditionnels essais hivernaux d’avant saison.

Pour cette cinquième manche de l’année, la plupart des équipes [pour ne pas dire toutes] apporteront de grandes évolutions sur leur monoplace, ce qui fait de Barcelone la référence absolue pour savoir si les monoplaces ont évolué entre les essais hivernaux et cette cinquième course de l’année.

Le Grand Prix d’Espagne marque également le retour de la Formule 1 en Europe, et donc, des Motorhomes des équipes, ce qui va faciliter la tâche de chacune pour le rapatriement des pièces depuis leurs bases situées en Angleterre pour la plupart.

Concernant les horaires du Grand Prix d’Espagne, il n’y a évidemment aucun décalage horaire avec la France, tandis que vous serez certainement très nombreux à vous rendre à Barcelone cette année en raison de la proximité géographique avec la France et les prix toujours très attractifs pratiqués par les organisateurs.

Les horaires de chaque séance du Grand Prix d’Espagne 2019

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