Verstappen : « L’Espagne sera toujours un endroit spécial pour moi »

Max Verstappen espère que les mises à jour qui seront introduites sur la RB15 à Barcelone lui permettront de réduire encore un peu plus l’écart avec Mercedes et Ferrari.

Le pilote Red Bull Racing est impatient de prendre la piste pour la première course en Europe le week-end prochain, d’autant que c’est en Espagne qu’il a décroché sa toute première victoire en Formule 1 en 2016, bien aidé il est vrai, par le double abandon des deux pilotes Mercedes à l’époque.

« La prochaine course marque notre retour en Europe, sur le circuit de Barcelona-Catalunya, sur lequel j’ai remporté ma première course en F1. Ce sera donc toujours un endroit spécial pour moi. » explique Max Verstappen.

« C’est un excellent circuit sur lequel nous procédons aux tests hivernaux. J’espère que nous serons compétitifs et que nous aurons une bonne configuration de la voiture dès le début du week-end, même si les températures seront différentes. »

« Tout le monde va apporter des nouvelles pièces, il sera donc important de voir à quel point nous sommes compétitifs. Il y a de longues courbes, et nous serons confrontés à un circuit difficile. »

« Mais nous serons près de chez nous, et il y aura aussi beaucoup de fans. Pour nous, la clé sera de maximiser les résultats, tout en cherchant à réduire l’écart avec les leaders du championnat du monde. »

Ocon assure que l’ambiance est très bonne chez Mercedes entre Hamilton et Bottas

Relégué au rang d’observateur au sein de l’équipe Mercedes durant les week-ends de course, le Français Esteban Ocon pense que la bataille entre Lewis Hamilton et Valtteri Bottas ne fait que commencer cette saison.

Après les quatre premières courses de l’année, les deux pilotes Mercedes se sont partagés les deux premières places à chaque Grand Prix.

Observateur de luxe de cette bataille interne chez Mercedes, Esteban Ocon insiste sur le fait que l’ambiance est bonne au sein de l’équipe entre Lewis Hamilton et Valtteri Bottas, bien loin de l’ambiance exécrable déjà vue au temps du duel Nico Rosberg/Lewis Hamilton.

« Il y a une très, très bonne ambiance. Je pense que, forcément de faire partie déjà d’une équipe comme ça, qui fait des records chaque année et qui performe autant, cela motive tout le monde. » explique Esteban Ocon au micro de Canal+.

« Donc, forcément, tout se passe très bien au sein de l’équipe. » souligne le Français. « Après, C’est sûr que Lewis ne va pas vouloir rester derrière Valtteri, et Valtteri va vouloir battre Lewis et Lewis va vouloir encore battre Valtteri. Donc, je pense que ça va être la guerre jusqu’à la fin de la saison. »

Au championnat du monde, Valtteri Bottas a récupéré la place de leader à Bakou. Le Finlandais devance Lewis Hamilton d’un petit point.

Rappelons que Esteban Ocon occupe le poste de pilote de développement pour l’équipe Mercedes cette année. Le Français a perdu son baquet chez Racing Point en la faveur de Lance Stroll, le fils de l’actuel propriétaire.

Jusque là, les consignes de Ferrari ont été « acceptables » pour Leclerc

Le pilote Ferrari Charles Leclerc avait donné rendez-vous aux médias ce jeudi à Monaco pour une conférence de presse durant laquelle le Monégasque est revenu sur son début de saison avec la Scuderia.

Le début de saison de Charles Leclerc a été marqué par le fait que le Monégasque s’est montré plus rapide que son coéquipier Sebastian Vettel sur certaines courses.

Mais Leclerc a dû à plusieurs reprises obéir à des consignes d’équipe, ce qui lui a parfois desservi, comme en Chine, où le pilote Ferrari a perdu deux positions en course après avoir exécuté les consignes de la Scuderia.

Charles Leclerc l’a une nouvelle fois répété ce jeudi, il continuera à obéir aux consignes de son équipe jusqu’à un certain point, alors que jusqu’à présent, il considère que ces consignes ont été acceptables.

« Sur certaines courses, il y a eu quelques consignes. J’en ai compris certaines. Comme je l’ai déjà dit, je suis prêt à respecter les consignes jusqu’à un certain point. » a répété Charles Leclerc.

« Mais bon, jusque là, je dois dire que cela a été acceptable. C’est à moi de faire le job pour essayer d’être devant. »

Ferrari encore un cran en dessous

Concernant le championnat du monde, Charles Leclerc admet que Ferrari est encore un cran en dessous par rapport à Mercedes, mais le Monégasque insiste sur le fait que l’écart est infime.

« On doit un peu bosser sur le rythme de course. Les réglages de la voiture sont pointilleux, le potentiel est là. On a déjà fait un step à Bakou, en qualifications, j’espère qu’on en fera d’autres très bientôt. »

« Mais nous ne sommes pas loin. On ne parle pas de deux secondes, mais bien de deux voire trois dixièmes. A Bahreïn, Ferrari était clairement au-dessus. En Australie et en Chine, c’était Mercedes. »

« A Bakou, on était vraiment bien, puis il s’est passé ce que nous savons tous [crash en qualifications]. Je pense que nous ne sommes pas aussi mal que ce que le championnat peut laisser imaginer. »

« C’est vrai qu’il y a déjà pas mal de points de différences, mais on vient à peine de disputer la quatrième course. Le championnat avance, mais il sera important d’être très bien à Barcelone. »

« En tant que pilote, jamais rien n’est perdu jusqu’à ce que ce soit fini. J’y crois encore, comme toute l’équipe, et heureusement, car nous n’arrivons qu’à la cinquième course et la voiture a encore un gros potentiel. »

McLaren se compare aux meilleures équipes, pas au milieu de grille

Carlos Sainz insiste sur le fait que McLaren ne compare pas ses performances à celles des équipes du milieu de grille, mais plutôt à celles des plus grosses équipes.

Dans le but de s’améliorer en termes de performance, l’écurie McLaren ne souhaite pas se comparer aux équipes du milieu de grille, mais préfère plutôt prendre une référence telle que Mercedes ou encore Ferrari.

A Bakou, McLaren est devenue la quatrième force de la grille en réussissant à placer ses deux pilotes dans le top dix à l’arrivée de la quatrième manche de l’année, ce qui est un premier pas dans la bonne direction pour l’écurie britannique. Mais pour continuer à progresser, il faudra des gains significatifs sur tous les fronts insiste Carlos Sainz.

« Dans presque tous les domaines, je pense que nous devons nous améliorer. » explique le pilote McLaren.

« Parce que nous regardons Mercedes, nous voyons où ils se trouvent. Nous examinons aussi Ferrari, et quand nous regardons les données, nous pouvons voir que chaque partie de la voiture doit être améliorée. »

« Si nous nous comparons au milieu de la grille, il ne nous reste plus qu’à nous améliorer dans de petits domaines. Mais nous ne nous comparons pas à cela [au milieu de la grille]. Nous nous comparons à une voiture qui est une seconde plus rapide que nous, et c’est l’objectif : Nous améliorer dans tous les domaines. »

Sergio Perez encouragé par les progrès de Racing Point

Le pilote mexicain Sergio Perez a débuté sa sixième année de collaboration avec l’équipe Racing Point [anciennement Force India] et est devenu après Bakou « le meilleur des autres ».

Avec 13 points inscrits depuis le début de la saison 2019, Sergio Perez est devenu le meilleur des autres, derrière les pilotes Ferrari, Mercedes et Red Bull, alors qu’il devance même Pierre Gasly au classement.

Cependant, après un bon début d’année pour lui, le Mexicain sait que la saison sera longue et que la performance de sa monoplace dépendra essentiellement des mises à jour qui seront introduites tout au long de l’année sur la RP19.

D’autant qu’après un rachat tardif de l’équipe par les nouveaux propriétaires l’an dernier, les ingénieurs se sont penchés très tardivement sur le développement de la RP19 en 2018, mais les progrès sont là après les quatre premières courses, ce qui encourage Perez pour le reste de la saison.

« Il ne faut pas oublier que les nouveaux propriétaires ne sont arrivés que tard dans l’année. » souligne Sergio Perez.

« Nous sommes un peu en retard par rapport à notre calendrier initial, mais nous poursuivons nos efforts. Je pense, bien-sûr, que nous sommes dans le même bateau que le reste du milieu de la grille. »

« Il sera important de voir où en sont les mises à jour et si elles fonctionnent comme prévu. Je pense que nous devrions faire un bon pas en avant, mais je pense que cela s’appliquera à tout le monde, donc, tout est relatif. »

« Je vois un avenir radieux ici. Au cours des années précédentes, la question était de savoir où j’allais piloter la prochaine saison. Aujourd’hui, je constate de bons progrès et je me sens très à l’aise, je suis vraiment très heureux. »

GP de France : Des recrutements toujours en cours

Pour cette deuxième année, le Forum de l’Emploi du Grand Prix de France de Formule 1 organisé avec Pôle emploi a connu un véritable succès.

Près de 1000 personnes se sont présentées samedi 27 avril dernier au circuit du Castellet pour prétendre aux quelques 750 postes intérimaires à pourvoir à l’occasion de cet événement international du sport automobile.

Lors de cette journée dédiée au recrutement pour le prochain Grand Prix de France de Formule 1 du 23 juin prochain, l’ensemble des postes – couvrant des filières telles que la restauration, l’hôtellerie, le service à la personne, la sécurité, l’accueil ou encore la logistique – ont été pourvus.

Pôle emploi, partenaire de ce Forum, s’était mobilisé tout spécialement pour l’occasion avec une cinquantaine de conseillers qui, après avoir coaché les candidats, ont mené les différents entretiens de recrutement.

Leur attrait pour le sport mécanique et plus spécialement la Formule 1 a été, pour beaucoup d’entre eux, le moteur de leur motivation : « Travailler pour le Grand Prix de France de Formule 1, c’est une façon de participer et contribuer activement à cet événement mondial. » a expliqué Mustapha, candidat ayant déjà travaillé sur un poste d’accueil l’année dernière au Grand Prix de France.

Pour Yvan, qui a vécu une expérience similaire : « c’est l’occasion de travailler au plus près de la course. »

Des recrutements toujours en cours

Le programme de recrutement des indispensables volontaires et bénévoles qui contribuent activement à l’organisation du Grand Prix de France de Formule 1, tout en vivant leur passion pour le sport automobile, est toujours en cours (contact : [email protected]).

 

Quelques évolutions « subtiles » sur la RB15 en Espagne

Le patron de Red Bull Racing, Christian Horner, insiste sur le fait que la prochaine mise à jour de la RB15, qui est prévue en Espagne, ne sera finalement qu’une simple évolution, pas une révolution.

Comme pour toutes les équipes, le Grand Prix d’Espagne sera l’occasion pour Red Bull Racing d’apporter une première grande mise à jour sur sa monoplace, mais selon le manager britannique, il ne faudra pas s’attendre à une révolution sur la RB15.

« C’est assez subtil et c’est juste une évolution. » précise Christian Horner. « Il s’agira de mises à niveau habituelles des ailerons avant et arrière. »

« Il s’agira d’une évolution, plutôt que d’une révolution. Je pense que nous avons réduit l’écart depuis le début de l’année. » poursuit le manger britannique.

« A Melbourne, nous avons eu une course solide, et Max a poussé Lewis durant la grande majorité du Grand Prix. Bahreïn a été une course difficile pour nous, mais cette course a révélé certaines choses que nous avons réussi à améliorer depuis. »

« En Chine, nous étions forts et Bakou encore plus – alors que cette piste n’a jamais été notre point fort. »

« Nous sommes désormais impatients de rentrer en Europe, il devrait y avoir quelques circuits qui devraient nous convenir. »

Grand succès populaire pour le Roadshow GP de France à Nice

Le Grand Prix de France de Formule 1 a réuni des dizaines de milliers de personnes sur la Promenade des Anglais à Nice ce mercredi 1 mai pour son roadshow.

Le pilote Renault, Daniel Ricciardo, a assuré une démonstration unique devant les fans et amateurs de sport automobile, qui étaient venus nombreux sur la Prom’ assister au Roadshow du Grand Prix de France.

En plus des démonstrations de Daniel Ricciardo dans la Formule 1 E20 et la GT R.S.01 de Renault, un « village F1 » proposait de nombreuses animations telles que des simulateurs de Formule 1 en réalité virtuelle, d’autres sur vérin, des ateliers d’arrêt au stand, et des tests de réflexes.

« Le roadshow du Grand Prix de France de Formule 1 a réuni les foules aux abords de la Promenade des Anglais. » a déclaré le président du GIP Grand Prix de France, Christian Estrosi.

« Je félicite l’équipe du Grand Prix de France de Formule 1 pour cet événement unique au monde, offrant un show incroyable aux niçois avec la présence exceptionnelle de Daniel Ricciardo, pilote de Renault F1 Team. Ce tour de force est un vrai gage de succès en amont du Grand Prix de France de Formule 1 du 23 juin prochain. »

Fabio, 5 ans, est très fier de poser devant une F1 à Nice

Les prochaines dates à venir pour le Roadshow Grand Prix de France

3 Mai : Châteaurenard (Parking des Allées)
4 Mai : Salon-de-Provence (Place Morgan)
5 Mai : Toulon
8 Mai : Aix-en-Provence
9 Mai : Brignoles
10 Mai : Sisteron
11 Mai : La Londe-les-Maures (Port de la Londe-les-Maures)
12 Mai : Saint-Raphaël (Parking Beau Rivage)

Lewis Hamilton ne veut pas encore enterrer Ferrari

Malgré quatre doublés consécutifs depuis le début de la saison pour Mercedes, Lewis Hamilton ne veut surtout pas enterrer la Scuderia Ferrari.

Le quintuple champion du monde de F1, Lewis Hamilton, pense que Ferrari avait la meilleure voiture de la grille à Bakou le week-end dernier et aurait dû, en toute logique, s’imposer.

Mais une erreur de pilotage commise par Charles Leclerc en qualifications, et un Sebastian Vettel piégé par les deux Mercedes un peu plus tard, n’aura pas permis à Ferrari de battre les flèches d’argent en Azerbaïdjan.

« Il va falloir de très bonnes performances de notre part à chacun pour nous surpasser et c’est comme ça que ça devrait être. » explique Hamilton.

« J’espère qu’à un moment donné Ferrari se battra avec nous, alors que je pense que ce week-end [bakou], ils avaient la performance pour être en première ligne avec leurs deux voitures. »

Les pilotes Mercedes piègent Vettel en qualifications

Lewis Hamilton sait très bien que la Ferrari de Vettel n’a pas eu d’aspiration en qualifications le samedi, puisque les deux pilotes Mercedes se sont arrêtés à la sortie de la voie des stands pour laisser passer le pilote Ferrari devant, afin qu’il soit seul sans aspiration.

« D’après nos données, nous avons constaté que Seb [Vettel] n’avait pas bénéficié d’aspiration, ce qui lui a valu quatre ou cinq dixièmes, ou quelque chose dans ce genre. Il aurait donc probablement été en pole position s’il avait eu cette aspiration. »

« Si cela avait été le cas, je pense que la course aurait été plus excitante. Donc, encore une fois, il faut livrer à cent pour cent à chaque week-end. Je pense que nous sommes toujours aussi proches, mais ils vont devoir attaquer s’ils veulent nous battre. »

Vettel : En manque de confiance

Le pilote Ferrari, Sebastian Vettel, admet qu’il ne sent pas à l’aise au volant de sa monoplace en ce début de saison 2019.

Le quadruple champion du monde de F1 Sebastian Vettel s’est montré très rapide lors des essais hivernaux qui se sont déroulés à Barcelone cet hiver, mais depuis le début de la saison, l’Allemand semble être légèrement en retrait par rapport à son coéquipier chez Ferrari Charles Leclerc.

Bien qu’il soit en avance de cinq points sur Charles Leclerc au championnat du monde, Sebastian Vettel a bénéficié depuis la première course de l’année de consignes d’équipe qui l’ont à chaque fois avantagé par rapport à son voisin de garage.

A Bakou, Sebastian Vettel est monté sur la troisième marche du podium, mais là encore, c’est bien son coéquipier Charles Leclerc qui s’est montré le plus rapide du week-end, mais le Monégasque s’est tiré une balle dans le pied en envoyant sa Ferrari dans le mur pendant les qualifications.

Interrogé après le Grand Prix d’Azerbaïdjan, Sebastian Vettel admet qu’il ne se sent pas à l’aise derrière le volant de sa SF90 depuis le début de la saison, mais assure qu’il y travaille.

« Nous avons besoin d’avoir un rythme plus soutenu, c’est aussi simple que cela. » nous affirme Sebastian Vettel.

« Nous devons être plus rapides. Je suis convaincu que nous l’avons été en partie ce week-end [à Bakou], nous avons été très forts, mais globalement, pas assez forts. »

« Il semble donc que pour nous il s’agisse davantage d’un effort pour placer la voiture dans la bonne fenêtre, alors que pour eux [Mercedes], cela semble beaucoup plus facile, spécialement dans un endroit comme ici [Bakou] où vous avez besoin d’avoir confiance dans la voiture. »

Pas de confiance au volant

« Je n’en suis pas encore là, je peux sentir que je ne pilote pas à mon meilleur, car la voiture ne répond pas ou ne veut pas répondre comme je le souhaite. Je pense que ce n’est pas naturel. »

« Je pense que chaque pilote est passé par là, je pense que tous les pilotes connaissent ce genre de sentiment. Quand tout n’est pas là, votre jugement est normalement juste, et vous n’osez pas y aller par peur de perdre la voiture. »

« Donc, oui, il semble que je soit plus sensible lors des premières courses que lors des essais. Les tests [hivernaux à Barcelone] étaient vraiment bons, mais c’était il y a longtemps. Nous devons regarder de l’avant et améliorer notre façon de gérer les choses. Notre façon de travailler pour aller plus vite, c’est tout. »

Holmatro devient fournisseur officiel pour la FIA

Holmatro est devenu un fournisseur officiel de la FIA et fournira son dernier équipement de découpage et d’épandage hydraulique aux circuits validés par la FIA dans le monde entier.

Dans le cadre de cette nouvelle convention, Holmatro travaillera avec les services de sécurité et de médecine de la FIA pour fournir des équipements et une formation pour aider les équipages locaux à respecter les normes les plus strictes.

En outre, les autorités sportives nationales de la FIA auront un accès direct à l’équipement de sauvetage Holmatro approuvé et normalisé par la FIA pour sa série de courses via le magasin en ligne de la FIA.

Après avoir fourni des outils à l’équipe de sécurité IndyCar depuis 1991, Holmatro est devenue un leader dans la fabrication d’équipements de sauvetage pour aider à la désincarcération rapide et sûre des pilotes de course à la suite d’incidents sur la piste.

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Les outils portatifs et puissants de Holmatro sont idéaux pour l’environnement du sport automobile, où les pilotes doivent être extraits des monocoques en fibre de carbone et des structures à cage de roulement très résistantes.

Au fil des ans, l’objectif de Holmatro a été de traduire leur apprentissage de la course en outils de sauvetage innovants qui rehaussent le niveau de réponse mondiale après un accident.

« Nous sommes ravis de pouvoir fournir à nos circuits du monde entier des équipements ultramodernes. Il est essentiel que les équipes de secours aient accès aux derniers outils de sauvetage répondant aux normes rigoureuses que nous avons définies et aux programmes de formation qui renforcent encore la sécurité. » a déclaré Adam Baker, le directeur de la sécurité de la FIA.

Mercedes va effectuer quelques changements sur le volant d’Hamilton à Barcelone

Au Grand Prix d’Azerbaïdjan, Lewis Hamilton a perdu de précieuses secondes lorsque la course a été placée sous VSC après l’abandon de Pierre Gasly au 40e tour.

Le pilote Mercedes Lewis Hamilton revenait sur son coéquipier Valtteri Bottas à ce moment-là, mais lors de la période de VSC, Hamilton a commis une petite erreur sur son volant et n’a pas réussi à rester dans le Delta minimum qu’il devait respecter pour être certain de conserver la même écart à la relance de la course.

Le stratège en chef de Mercedes, James Vowles, explique que Lewis Hamilton va bénéficier de quelques ajustements sur son volant pour la prochaine course en Espagne, afin que cela ne se reproduise plus à l’avenir.

« Lorsque la VSC se termine, le pilote reçoit une notification sur son écran. C’est quelque chose que nous avons la capacité de contrôler. Nous pouvons contrôler ce qui s’affiche ou pas. » explique James Vowles, le stratège en chef chez Mercedes.

« Nous avons demandé à Lewis d’effectuer un certain nombre de changements sur ses boutons, afin de placer la voiture dans un mode plus performant, ce qui est normal. Mais à chaque changement, il a perdu de vue le temps que nous avions dans le Delta. »

« L’autre facteur qui joue ici [à Bakou] est que si vous êtes en ligne droite, par exemple à la sortie du virage 16 et au début de la ligne droite et que la VSC se termine, il vous suffit de gérer avec l’accélérateur et d’appuyer à fond. »

« Mais ce n’était pas le cas de Lewis, il était dans une zone de freinage lorsque la VSC s’est éteinte. C’est une des situations les plus difficiles, parce que vous devez respecter le Delta et vous préparer au redémarrage. »

« De notre côté, nous pouvons faire encore plus de travail pour tenter d’améliorer cela, notamment en ce qui concerne le tableau de bord. et nous le ferons pour Barcelone. »

Horner : « Pierre est en train de sortir de cette période délicate »

Le patron de l’équipe Red Bull Racing, Christian Horner, est revenu sur le week-end cauchemardesque vécu par Pierre Gasly à Bakou.

Au Grand Prix d’Azerbaïdjan, Pierre Gasly a cumulé les pénalités entre le vendredi et le samedi, tandis qu’il finira par abandonner en course sur panne mécanique.

Après un week-end très frustrant pour le pilote français, Christian Horner affiche son soutien à Pierre Gasly, après quatre premières courses compliquées pour le jeune pilote Red Bull.

« Son rythme était très encourageant [à Bakou]. Il a beaucoup de positif à retenir, on a pu voir dès les essais libres qu’il était bien plus à l’aise avec la voiture. » explique Christian Horner dans des propos relayés par nos confrères d’Auto Hebdo.

« La confiance emmagasinée en Chine s’est traduite à Bakou également. Il sait qu’il a livré un week-end bien plus solide. »

« Il est en train de sortir de cette période délicate, il reçoit beaucoup de soutien. Il a une excellente équipe en charge de l’ingénierie autour de lui. Il sait qu’on croit en lui, nous savons qu’il a le talent pour réussir. »

« Cela lui prend juste un peu de temps, et évidemment, il se retrouve face à un baromètre énorme juste à côté [Verstappen], qui est l’un des meilleurs du plateau. »

Horner revient sur la pénalité de Bakou

Concernant la lourde pénalité [départ depuis la voie des stands] infligée à Pierre Gasly à Bakou pour ne pas avoir respecté l’arrêt obligatoire à la pesée le vendredi, Christian Horner explique qu’il s’agissait d’une simple erreur et qu’en aucun cas Pierre Gasly n’a voulu éviter la pesée.

« Le pilote doit voir la lumière qui lui indique qu’il doit aller à la pesée et il y a même un rappel. Nous étions sur le point d’effectuer un double arrêt au stand pour s’entraîner et on lui a dit de se dépêcher. »

« Il a eu un moment de survirage à l’entrée de la voie des stands et n’a pas vu le feu. L’équipe était juste concentrée sur l’entrainement du pit stop. »

« Nous avons eu une réunion avec l’ensemble des équipes et Ross Brawn [manager sportif de la F1], et nous sommes tous d’accord pour dire qu’il faut revoir les pénalités du vendredi qui ont une influence sur le reste du week-end. C’était trop sévère pour la faute commise. »

Une autre sanction pour un débit de carburant trop élevé

Concernant l’autre sanction infligée à Gasly pour avoir utilisé trop de carburant pendant les qualifications, Christian Horner pointe du doigt le tracé de Bakou avec sa longue ligne droite.

« Le débitmètre fluctue de temps en temps. Il a pris une grosse aspiration derrière une Racing Point, et il s’est retrouvé au rupteur. »

« Il oscillait au niveau de la limite autorisée à hauteur de 0,02g. Cela n’apporte rien en matière de performance, mais la FIA applique la tolérance 0. »

« Nous avons changé les paramètres du débitmètre, c’est d’ailleurs la raison pour laquelle il a pris une autre pénalité, car c’était un changement sous régime de parc fermé. »

Officiel : Aucun changement dans le format des qualifications pour 2020

La saison 2020 ne comportera pas de séance de qualifications divisée en quatre parties, après que le projet de restructuration des qualifications n’ait trouvé aucun soutien de la part des différentes équipes.

Depuis quelques mois maintenant, la Formule 1 et les équipes discutaient d’une possible introduction d’une Q4 lors des séances de qualifications à partir de la saison 2020, mais la FIA a publié aujourd’hui le règlement sportif [que vous pouvez retrouver ici] de la saison 2020 et il n’est nullement stipulé que les qualifications allaient être divisées en quatre parties l’an prochain.

La proposition de remaniement des qualifications aurait vu l’élimination de quatre pilotes en Q1, Q2 et Q3 et aurait laissé huit autres pilotes se disputer la pole position lors d’une dernière partie [Q4] qui aurait dû durer 10 minutes.

Les différents directeurs d’équipe n’ont jamais caché qu’ils hésitaient à soutenir la modification du format des qualifications, qui à leur avis, fonctionne très bien actuellement.

Trop cher !

Les dirigeants de la discipline ont demandé aux équipes de la F1 de simuler le changement proposé et ont découvert que cela pourrait désavantager les équipes de milieu de terrain, car elles risquaient d’épuiser leurs réserves de pneus tendres pour atteindre la Q4.

La fourniture de pneus supplémentaires augmenterait les coûts d’environ un million de dollars, alors que le sport cherche désespérément des moyens de réaliser des économies.

Liberty Media, le détenteur des droits commerciaux de la F1, était favorable à l’introduction d’une Q4, car cela aurait permis aux diffuseurs de mettre en place une coupure publicitaire juste avant la dernière partie des qualifications.

Waze partenaire du GP de France

Dans le cadre de son nouveau plan des mobilités 2019, le Grand Prix de France de Formule 1 annonce sa collaboration avec Waze, l’application de guidage communautaire aux 12,5 millions d’utilisateurs et d’utilisatrices en France.

La signalisation des lieux et dates des essais et de la course dans Waze rendront les déplacements des conducteurs et conductrices plus fluides et sûrs aux abords du circuit Paul Ricard du Castellet du 21 au 23 juin 2019 pour  le Grand Prix de France.

Ce partenariat technologique unique et innovant permettra une intégration complète et personnalisée des données fournies par Waze sur la gestion du trafic, avec le déploiement de fonctionnalités novatrices pour les spectateurs. Concrètement, il s’agira de :
  • Intégration du plan des mobilités du Grand Prix de France de Formule 1 dans l’application ;
  • Mémorisation et implémentation des zones de stationnement de l’évènement et de voies réservées aux taxis, VTC et voitures officielles ;
  • Implémentation du nom personnalisé des routes et des accès ;
  • Implémentation de l’accès dédié au covoiturage ;
  • Optimisation de la communication des utilisateurs avec le centre opérationnel dédié aux mobilités en collaboration avec les éditeurs de carte bénévoles ;
  • Mises à jour en temps réel des flux de circulation ;
  • Optimisation des temps de trajets.

« Waze est un acteur incontournable de la navigation par GPS avec ses millions d’utilisateurs en France. Cette collaboration est définitivement un des piliers majeurs de notre nouveau plan des mobilités pour le prochain Grand Prix de France de Formule 1. » explique Gilles Dufeignieux, le directeur général du GIP Grand Prix de France.

« Je me réjouis de ce partenariat qui permettra aux utilisateurs de l’application d’optimiser de manière précise et personnalisée leurs déplacements lors de l’évènement, en les rendant plus fluides et plus sûrs. »

Silverstone dément avoir signé un accord avec la Formule 1

Le circuit de Silverstone a tenu à démentir les rumeurs selon lesquelles un contrat aurait été signé avec la F1 pour continuer à figurer au calendrier jusqu’en 2022.

Depuis ce mardi matin, des rumeurs concernant la potentielle signature d’un contrat entre Slverstone et la F1 ont émergé dans la presse, mais le circuit britannique a démenti catégoriquement ces rumeurs par le biais d’un communiqué.

« Malheureusement, il y a des nouvelles non fondées qui circulent depuis ce matin concernant l’accord pour le Grand Prix de Grande-Bretagne à Silverstone. » peut-on lire dans le communiqué envoyé par le circuit britannique.

« A ce moment précis, nous pouvons vous confirmer que nous n’avons pas convenu d’un contrat, mais que des discussions sont toujours en cours. »

Bien que le circuit de Silverstone ait initialement signé un contrat le liant à la Formule 1 jusqu’en 2026, le tracé britannique a activé il y a deux ans une clause de résiliation, car l’événement n’était plus économiquement viable.

Silverstone a ensuite annoncé que le circuit était prêt à négocier, mais qu’après des années de perte, il n’était pas possible de continuer avec les mêmes conditions contractuelles.

En parallèle, Liberty Media continue d’examiner la possibilité de faire venir la Formule 1 dans les rues de la capitale britannique à Londres à partir de 2020. Cela pourrait d’ailleurs porter un coup fatal au tracé de Silverstone.

Pneus : Ferrari fait le choix le plus agressif en Espagne

Pirelli, le manufacturier unique de la Formule 1, vient de dévoiler les choix de pneumatiques pour chaque pilote pour la cinquième manche de l’année en Espagne qui se déroulera le 12 mai.

Pirelli met à disposition des équipes les pneus C1, C2 et C3 pour le Grand Prix d’Espagne, sur un tracé où l’asphalte a été refait à neuf l’an dernier et sur lequel les équipes ont déjà tourné durant huit journées en 2019 pour les essais hivernaux.

En terme de stratégie parmi les trois meilleures équipes de la grille, c’est Ferrari qui a fait le choix le plus agressif avec neuf trains de pneus Tendres pour Charles Leclerc et Sebastian Vettel, contre huit pour les deux pilotes Mercedes.

A contrario, chez Red Bull les deux pilotes ont choisi seulement sept trains de pneus Tendres, tout comme les pilotes Williams.

Chez Renault, les deux pilotes sont tout aussi agressifs que les pilotes Ferrari avec neuf trains de pneus Tendres.

Les choix de pneus de chaque pilote en Espagne

Le circuit de Monza en passe de prolonger avec la F1 jusqu’en 2024

Le circuit de Monza en Italie est en passe de conclure un accord pluriannuel avec la Formule 1 pour continuer à figurer au calendrier jusqu’en 2024.

Les négociations sont toujours en cours entre l’Automobile Club d’Italia et la F1 pour que le Grand Prix d’Italie puisse continuer de se dérouler sur le tracé historique de Monza, situé non loin de Milan.

« Un accord a été conclu entre l’ACI et la F1 sur les aspects économiques du contrat liés au Grand Prix de Formule 1 à Monza jusqu’en 2024. » a confirmé ce mardi matin Angelo Sticchi Damiani, le président de l’ACI.

« Nous continuons les négociations avec la Formule 1 pour arriver, dans un court laps de temps, à la signature du contrat. »

L’un des plus grands problèmes à la reconduction du contrat de Monza avec la F1 est que le circuit a besoin d’entamer des travaux colossaux pour se moderniser avant de fêter son centenaire en 2022.

L’ACI avait déjà prévenu qu’elle serait en mesure de soutenir financièrement une partie des ces travaux de modernisation estimés à environ 100 millions de dollars.

L’annonce officielle de la reconduction du contrat de Monza avec la Formule 1 jusqu’en 2024 devrait donc arriver d’ici quelques jours.

Toto Wolff : « Ferrari n’arrive pas à exploiter son avantage en course »

Le patron de l’équipe Mercedes, Toto Wolff, estime que la Scuderia Ferrari n’a pas réussi jusqu’à présent à exploiter son avantage en terme de vitesse de pointe.

Depuis le début de la saison, c’est bien Ferrari qui a la voiture la plus rapide de la grille, notamment en vitesse de pointe dans les lignes droites, mais paradoxalement, c’est bien Mercedes qui a signé quatre doublés consécutifs.

Selon le patron de l’équipe du constructeur allemand, Ferrari a bien la voiture la plus rapide, mais l’équipe italienne n’est pas en mesure d’exploiter ce facteur en course.

« Je pense que Ferrari – en qualifications – est toujours au dessus en terme de vitesse de pointe, mais en course ils ne sont pas en mesure d’exploiter ce facteur. » explique Toto Wolff, le directeur exécutif de l’équipe Mercedes.

« De notre côté, nous sommes en mesure de tout bien faire fonctionner, l’équipe n’a commis aucune erreur [à Bakou] et nous avons réussi nos stratégies et les pilotes étaient parfaits. »

« Si nous regardons Ferrari sur les différents circuits jusqu’à présent, il est évident qu’ils ont eu beaucoup de problèmes jusqu’ici. »

Binotto veut une approche plus agressive

Le directeur de l’équipe italienne, Mattia Binotto, admet que la Scuderia Ferrari manque peut-être d’agressivité dans son approche, et c’est justement sur ce point que l’écurie de Maranello va travailler avant la prochaine course en Espagne.

« Notre rythme n’était pas suffisant et nos rivaux étaient plus rapides. Nous devons rentrer chez nous, identifier les domaines où nous sommes faibles et pousser notre manière de travailler, pour faire des choix plus agressifs afin de revenir à la place à laquelle nous devons être. » déclarait le patron de la Scuderia juste après le Grand Prix d’Azerbaïdjan.

Après un week-end cauchemardesque, Gasly peut retirer du positif selon Horner

Malgré un abandon à quelques tours de l’arrivée sur panne mécanique, le patron de Red Bull Racing, Christian Horner, estime que Pierre Gasly peut être fier de lui après un week-end cauchemardesque à Bakou.

Du début à la fin, Pierre Gasly n’aura pas eu de chance à Bakou le week-end dernier. Le pilote Red Bull a débuté le week-end en écopant d’une lourde pénalité [départ depuis la voie des stands] pour ne pas s’être arrêté à la pesée le vendredi à la fin des EL2.

Le lendemain, la FIA lui a infligé une pénalité de cinq positions sur la grille pour avoir changé de boîte de vitesses, alors qu’un peu plus tard, les commissaires de course ont à nouveau placé Pierre Gasly sous investigation pour une probable violation du règlement en matière de consommation de carburant pendant les qualifications.

Quelques heures plus tard, la sanction est tombée pour Gasly, il est exclu des qualifications desquelles il avait déjà été exclu la veille [vous arrivez à suivre ?].

Comme si cela ne suffisait pas, les commissaires de course ont décidé le dimanche matin de faire partir le pilote Red Bull une troisième fois depuis la voie des stands en raison d’un changement de paramètres sur le boîtier électronique de sa monoplace avant la course.

C’est pas fini !

Les malheurs de Pierre ont continué en course le dimanche après-midi, puisque après une superbe remontée depuis la voie des stands, le Français se battait pour la sixième position au 40e tour de course, tandis qu’un arbre de transmission a lâché sur sa monoplace, l’obligeant à abandonner.

Malgré tous ces malheurs, le patron de Pierre Gasly estime que son pilote a signé son week-end le plus solide depuis le début de la saison.

« Bien que le résultat de course soit frustrant, ce week-end a été le plus solide pour lui depuis le début de la saison. » explique Christian Horner.

« Il a fait une très bonne course, et comparé à Charles Leclerc, qui a pris le départ de la course avec les mêmes pneus, il était plus rapide que Charles pour 50% de son premier relais. »

« Malheureusement, un problème sur l’arbre de transmission entraînera son abandon 15 tours avant l’arrivée, alors qu’il aurait dû finir sixième. »

« Pierre peut retirer énormément de points positifs de son week-end, après une belle performance. C’est très positif, car nous avons fait un pas de plus vers Mercedes et Ferrari. »