Le pilote McLaren Carlos Sainz devrait recevoir une nouvelle boîte de vitesses sur sa monoplace avant la troisième manche de la saison à Shanghai.

Au cours de la dernière manche à Bahreïn, le pilote McLaren a eu un contact avec la Red Bull de Max Verstappen en course, obligeant l’Espagnol à rentrer au stand pour effectuer un changement d’aileron.

Un peu plus tard dans la course, l’équipe McLaren a demandé à son pilote de rentrer à nouveau au stand pour abandonner, les ingénieurs ayant détecté un problème sur la boîte de vitesses montée sur la MCL34 du Madrilène.

Pourtant, avant le départ du Grand Prix de Bahreïn, Carlos Sainz avait déjà reçu une boîte de vitesses neuve sur sa monoplace, et McLaren n’a pas confirmé si c’est le choc entre Verstappen et Sainz en début de course qui avait endommagé le boîte de vitesses de sa MCL34.

Carlos Sainz devrait donc en toute logique recevoir une boîte de vitesses neuve pour le Grand Prix de Chine, mais le pilote espagnol ne sera pas pénalisé sur la grille de départ puisqu’il a abandonné lors de l’épreuve précédente.

La réglementation permet en effet de changer une boîte de vitesses sans écoper de pénalité si le pilote concerné n’a pas terminé la course précédente.

Après une superbe remontée de la dix-septième à la sixième place, Nico Hülkenberg a connu une cruelle fin de course à Bahreïn, mais l’Allemand reste optimiste avant le millième Grand Prix à Shanghai.

Le pilote Renault est actuellement neuvième au classement des pilotes avec six points inscrits depuis le début de l’année, bien mieux que son coéquipier Daniel Ricciardo, qui a subi deux abandons en deux courses.

En arrivant à Shanghai, Nico Hülkenberg souhaite avant tout retenir les points positifs de Bahreïn malgré son abandon, notamment le bon rythme en course de la RS19, qui a permis à l’Allemand de remonter depuis la dix-septième position jusqu’à la sixième place avant de devoir abandonner sur panne mécanique.

« Je souhaite retenir les points positifs de Bahreïn. La déception peut exister en sport automobile, mais nous avançons en tant qu’équipe, nous en tirons les leçons et nous faisons tout notre possible pour éviter que cela se reproduise. » explique le pilote Renault.

« Nous avons affiché un bon rythme de course. Il y a eu beaucoup de dépassements, mais nous avons pu tenir notre rang avec une belle stratégie à deux arrêts bien exécutée par l’équipe. »

« Nous devons nous appuyer là-dessus et aller en Chine en sachant que nous sommes tout à fait en mesure de mener le peloton si nous enchaînons les séances sans souci. »

Shanghai : Un circuit exigeant

« Shanghai est un circuit que j’aime bien, même s’il est difficile d’y réaliser un tour parfait. L’enchaînement le plus connu est celui qui semble interminable avec les deux premiers virages. »

« On peut facilement le prendre trop vite, surtout après la longue ligne droite. Le pneu avant gauche s’y dégrade de façon assez significative et il faut surveiller cela pendant la course, car la gestion des pneumatiques est cruciale en Chine. »

« Ailleurs, la longue ligne droite opposée offre une occasion de dépassement à l’épingle. L’an passé, nous avions obtenu un résultat positif à Shanghai. J’espère que nous pourrons en faire de même cette année pour remettre notre saison sur de bons rails. »

Après deux abandons en deux courses, Carlos Sainz espère bien pouvoir marquer ses premiers points avec McLaren ce week-end en Chine pour la troisième manche de la saison.

Une panne mécanique lors du Grand Prix d’Australie et un problème sur la boîte de vitesses de sa McLaren à Bahreïn, Carlos Sainz n’a pas été épargné par les problèmes en ce début d’année.

Le pilote espagnol arrive donc à Shanghai avec la ferme intention de marquer ses premiers points de la saison, alors que le tracé particulier et technique du Circuit International de Shanghai devrait permettre à McLaren de recueillir de nouvelles données importantes sur la MCL34.

« Je m’apprête à affronter le Grand Prix de Chine avec les batteries chargées et je suis  désireux de reprendre la compétition. » explique l’Espagnol.

« Notre rythme à Bahreïn était bon tant en qualifications qu’en course, mais malheureusement, j’ai été percuté [Verstappen] et plus tard nous avons dû retirer la voiture à cause de la boîte de vitesses. »

« Mais je préfère garder le côté positif pour la Chine, où la configuration variée du circuit de Shanghai nous donnera une idée encore meilleure des performances de la MCL34. »

« Le premier virage est un virage difficile mais amusant, et la longue ligne droite qui mène au virage 14 devrait offrir des occasions en course excitantes. »

« C’est également un grand honneur de participer à la 1 000e course de Formule 1. Ce sport est ma passion depuis que je suis très jeune, donc faire partie d’un événement aussi important est un moment de fierté pour moi. »

Renault a confirmé que la RS19 recevrait quelques évolutions pour la troisième manche de la saison à Shanghai ce week-end.

Après les deux premières courses compliquées vécues par l’équipe du constructeur français, notamment la dernière à Bahreïn où les deux pilotes ont abandonné sur panne mécanique, Renault va devoir se rattraper en Chine.

Pour cela, Renault annonce aujourd’hui l’introduction d’une petite mise à jour sur la RS19, alors qu’il faudra attendre le retour de la F1 en Europe et le Grand Prix d’Espagne pour apercevoir une plus grosse mise à niveau sur toutes les monoplaces de la grille.

« Shanghai est une piste intéressante. Comme on y retrouve des courbes rapides et des épingles couplées à deux longues lignes droites, il y est délicat de trouver le bon niveau d’appuis. » explique Nick Chester, directeur technique de Renault.

« La météo peut également être très variable et il y a déjà eu quelques courses disputées dans des conditions très humides. Shanghai requiert des réglages différents de Bahreïn, car nous passons d’un tracé difficile pour le train arrière à un autre l’étant pour l’avant. »

« Certains virages, comme le long enchaînement des deux premiers, font souffrir les pneus avant. C’est un défi d’avoir une voiture qui ne sous-vire pas et qui ne les dégrade pas dans les passages en courbe. »

« Nous avons de nouveaux éléments de carrosserie dans plusieurs domaines ainsi que des évolutions sur les freins et les suspensions. L’important est de bien exécuter notre week-end en Chine et de tout faire comme il le faut. » conclut Chester.

Romain Grosjean pense que les problèmes rencontrés par l’équipe Haas à Bahreïn étaient essentiellement en rapport avec la compréhension des pneumatiques.

Le pilote français a dû abandonner à Bahreïn après un contact entre sa monoplace et celle de Lance Stroll dès le départ de la course, mais avant son abandon, Grosjean admet que sa monoplace n’avait pas le rythme souhaité sur la piste de Sakhir.

« Bahreïn n’a pas été notre meilleur résultat en termes de rythme de course. Malheureusement, c’était le sentiment que j’avais depuis le vendredi du week-end. Nous n’avons pas réussi à nous en sortir. » explique Romain Grosjean.

« Cela dit, je n’ai pas beaucoup couru [le Français a abandonné], donc, il est difficile de juger si ce que nous avions fait avec ma voiture était suffisant. »

« Je pense que la Chine va être géniale. C’est un circuit très différent. Je pense que nous avons quelques bons outils pour nous préparer pour la Chine et nos essais à Bahreïn ont été une autre bonne occasion d’en apprendre un peu plus sur ce qui s’est passé pendant la course là-bas. »

« Cela doit être lié à l’utilisation des pneus, car la voiture était identique à celle que nous avions à Melbourne et lors des essais hivernaux, où nous étions rapides et nous avons encore été rapides lors des qualifications à Bahreïn. »

« Nous avons les appuis et la balance, nous avons juste besoin d’un peu plus de compréhension sur les pneus. Si nous pouvons traiter les informations des tests, nous serons bien pour la course. »

Après un double abandon au Grand Prix de Bahreïn, l’équipe Renault sait qu’elle doit impérativement régler ses problèmes de fiabilité dès ce début de saison si elle souhaite faire partie des top teams et atteindre ses objectifs.

Cependant, pour la troisième manche de l’année à Shanghai, Renault ne fixe aucun objectif précis à ses pilotes, preuve que l’équipe du constructeur français n’est peut-être pas encore certaine d’avoir réglé ses problèmes de fiabilité.

« Le début de saison n’a pas été à la hauteur de nos attentes. Notre compétitivité globale permet à nos pilotes d’évoluer dans le top 10 en course et plus près des top teams que l’an passé, mais nous sommes régulièrement impactés par le manque de fiabilité. » explique Cyril Abiteboul, le directeur général de Renault Sport Racing.

« Nous abordons la Chine avec prudence, mais aussi avec la volonté de lancer véritablement notre saison. C’est une course importante pour l’équipe, pour le Groupe Renault compte tenu de l’importance du marché chinois, mais également pour la Formule 1, qui y célébrera le millième Grand Prix de son histoire. »

« Nous participerons à plusieurs initiatives importantes tout au long de la semaine. Notre jeune pilote de développement chinois, Guanyu Zhou, aura ainsi l’occasion d’être sur le devant de la scène en ville et sur le circuit. »

Après le problème de fiabilité rencontré à Bahreïn, et qui a coûté une potentielle victoire à Charles Leclerc, la Scuderia Ferrari cherchera avant tout à se rassurer ce week-end à Shanghai.

On sait maintenant que c’est un court circuit sur le système d’injection du moteur Ferrari qui a touché la monoplace de Charles Leclerc à Bahreïn en course.

Pour ce 1000e Grand Prix de l’histoire de la Formule 1 en Chine, l’équipe de Maranello va vouloir s’assurer que les problèmes de fiabilité rencontrés à Bahreïn ne se reproduisent plus.

« La troisième manche de la saison se déroule sur une piste qui a un caractère différent de celle de Melbourne et de Bahreïn. » explique Mattia Binotto, le directeur sportif de la Scuderia Ferrari.

« Ici, nous avons une très longue ligne droite et des virages qui imposent une charge peu commune à l’avant. »

« Pour notre part, nous voulons vérifier que la SF90 est également compétitive sur ce type de piste et nous assurer que les problèmes de fiabilité rencontrés à Bahreïn ne se reproduisent plus. »

« Comme d’habitude, nous voulons bien faire face à nos concurrents. Ce sera la 1000e course de l’histoire de la Formule 1, une raison de plus pour essayer d’exceller. »

Au championnat du monde des constructeurs, Ferrari est deuxième avec 39 points de retard sur Mercedes après les deux premières courses de la saison 2019.

L’équipe McLaren s’attend à rencontrer des défis différents de ceux rencontrés au cours des deux premières courses de l’année ce week-end à Shanghai.

L’écurie britannique n’a marqué que huit points lors des deux premières courses, tous inscrits par le jeune pilote Lando Norris lors du dernier Grand Prix à Bahreïn durant lequel il a franchi la ligne d’arrivée à la sixième position.

Mais après un circuit urbain à Melbourne et une course de nuit à Bahreïn, McLaren s’attend à à rencontrer d’autres défis à Shanghai, sur une piste très technique et où le châssis est soumis à rude épreuve.

« Le Grand Prix de Chine va poser à nouveau un nouveau défi à notre MCL34. La nature du circuit urbain en Australie et la course de nuit à Bahreïn ont bien fonctionné pour nous, mais le circuit international de Shanghai a des caractéristiques très différentes de ces pistes précédentes, ce qui pourrait changer à nouveau l’équilibre concurrentiel entre les équipes. » explique Gil De Ferran, directeur sportif chez McLaren.

« Quoiqu’il en soit, il n’y a pas de changement dans nos efforts pour la Chine, où nous allons maximiser chaque jour du week-end, ce qui, espérons-le, nous aidera à faire un pas en avant dans la performance. »

« Nous devrons aussi veiller à performer le samedi pour nous donner la meilleure chance pour le dimanche. »

« Nous allons également célébrer la 1000e course de la F1 à Shanghai, ce qui prouve la longévité de notre sport. McLaren est fière d’avoir participé à 85% de ces courses et de faire partie de cette histoire. En route pour la 1000e. »

Auteur d’un podium avec l’équipe Red Bull en 2016 au Grand Prix de Chine, le Russe Daniil Kvyat garde de très bons souvenirs de son dernier roulage sur la piste de Shanghai.

Lorsqu’il était encore un pilote Red Bull, Daniil Kvyat a marqué les esprits lors du Grand Prix de Chine 2016, puisque c’est à ce moment-là que son surnom de « Torpedo » lui a été donné pour la première fois.

On se souvient tous que la Red Bull de Kvyat a plongé au premier virage, provoquant un accrochage entre les deux pilotes Ferrari de l’époque, Kimi Raikkonen et Sebastian Vettel.

Après la course, c’est un Sebastian Vettel furieux qui a le premier traité Daniil Kvyat de « torpille », un surnom qui lui est resté pour les courses suivantes.

Après un Grand Prix de Chine 2017 anonyme et année loin de la Formule 1, Daniil Kvyat est donc de retour « sur les lieux du crime », alors que le Russe assure qu’il garde tout de même de bons souvenirs de la Chine.

« Nous n’avons pas réussi à tout mettre ensemble à Bahreïn, Je n’ai pas pu faire tous les tours que je voulais, alors que l’évolution de la piste ne nous a pas aidé. » explique Daniil Kvyat.

« Nous n’avons pas tiré le meilleur parti des qualifications et la course elle-même était un peu délicate. Cependant, sur une note positive, mon rythme a semblé compétitif, ce qui est encourageant pour la Chine. »

« Les deux jours d’essais à Bahreïn étaient également importants, Alex [Albon] a travaillé pour l’équipe, alors que moi j’ai effectué des essais pour Pirelli. »

« En Chine, nous allons devoir travailler dur pour obtenir une bonne configuration afin que tout fonctionne à son meilleur. Si nous faisons cela, je pense que nous pouvons passer un très bon week-end. »

« Je garde de bons souvenirs de la Chine, en particulier en 2016, lorsque je suis passé de la sixième place sur la grille pour monter sur le podium à la troisième place. »

« C’est une piste intéressante avec un bon mélange de virages lents et moyens et cette très longue ligne droite. Certaines sections sont délicates, y compris l’épingle à cheveux qui, après les très longs freinages en bout de ligne droite, pose un défi, tout comme les deux premiers virages : ce sont des virages extrêmement longs. »

« Ce week-end sera le millième Grand Prix et c’est cool d’en faire partie. Cela signifie que les pilotes de cette course feront partie de l’histoire de la F1 et c’est bien d’être sur la liste. »

Pour la petite anecdote, Daniil Kvyat a tout de même été élu pilote du jour au Grand Prix de Chine 2016 pour saluer son premier podium.