Horner n’était pas un grand fan de Nyck de Vries révèle Helmut Marko

Le conseiller motorsport de Red Bull, le Dr Helmut Marko, a révélé qu’il y a eu quelques opinions différentes en interne l’an dernier lorsqu’il a fallu choisir un pilote pour remplacer le Français Pierre Gasly chez AlphaTauri. 

En 2022, le Néerlandais Nyck de Vries a été propulsé sur le devant de la scène en Formule 1 après une pige chez Williams lorsqu’il a remplacé à la dernière minute le Thaïlandais Alexander Albon, hospitalisé en urgence en Italie pour une appendicite. Pour sa toute première course en F1, De Vries a été particulièrement impressionnant avec une place dans le top dix à l’arrivée du Grand Prix d’Italie, ce qui lui a permis d’inscrire ses premiers points en catégorie reine.

Cette performance lui a permis d’obtenir dans la foulée un baquet de titulaire chez AlphaTauri à partir de la saison 2023 pour succéder au Français Pierre Gasly. Un choix largement défendu à l’époque par le Dr Helmut Marko, mais un peu moins par le patron de Red Bull, Christian Horner.

Lorsqu’on lui demande dans le podcast Inside Line F1 s’il se souvient de la dernière fois où il a été en désaccord avec Christian Horner dans le choix d’un pilote, Helmut Marko a justement expliqué que Horner n’était pas particulièrement fan du pilote néerlandais : « La dernière fois, je pense, que c’était avec Nyck de Vries, et pour le moment, il [Horner] semble qu’il a eu raison. »

« Après, c’est AlphaTauri, mais nous sommes une grande famille, et cherchons à avoir différentes opinions, et il n’était pas un grand fan de Nyck de Vries. »

Helmut Marko a ensuite révélé que l’actuel directeur d’AlphaTauri, Franz Tost, souhaitait signer l’Allemand Mick Schumacher, mais qu’en raison de son appartenance à la Ferrari Driver Academy et compte tenu du fait qu’il venait de piloter deux années chez Haas en F1, il était tout simplement impossible de lui proposer un contrat dans l’équipe junior de Red Bull.

« Franz Tost voulait Mick Schumacher, mais Schumacher était à la Ferrari Driver Academy tout au long de sa carrière et il était déjà en Formule 1 [avec l’équipe Haas, ndlr]. » a ajouté l’Autrichien.

« AlphaTauri est une équipe de pilotes junior, et la différence entre Nick de Vries et Schumacher, est qu’il n’a eu [De Vries] qu’une seule course très réussie à Monza [lorsqu’il a remplacé Albon au GP d’Italie chez Williams en 2022, ndlr], et il fallait donc [un pilote] qui puisse s’adapter à notre philosophie selon laquelle [AlphaTauri] est une équipe junior. »

Avant le Grand Prix d’Autriche, Nyck de Vries n’a pas encore ouvert son compteur de points avec AlphaTauri, tandis que l’équipe de Faenza occupe après la huitième manche de l’année la dernière place au championnat du monde des constructeurs.

Fernando Alonso : « Le week-end Sprint ne sera pas idéal pour nous »

Le double champion du monde de F1, Fernando Alonso estime que le format de course Sprint du Grand Prix d’Autriche ce week-end pourrait désavantager son équipe Aston Martin qui a besoin de plusieurs séances d’essais pour encore comprendre parfaitement son nouveau package aéro.

Aston Martin a introduit son premier package de mises à niveau majeur lors de la dernière manche à Montréal, mais n’a pas pu collecter autant de données qu’elle l’aurait souhaitée en raison de la limitation de roulage en EL1 en raison de problèmes de vidéosurveillance. La pluie qui a fait son apparition pour la suite du week-end au Canada est également venue perturber les équipes.

Bien que Fernando Alonso pense que le tracé du Red Bull Ring pourrait convenir à son AMR23 améliorée,  le pilote Aston Martin estime cependant que le format spécial du Sprint avec une seule séance d’essais libres au cours du week-end (lire ici le mode d’emploi du week-end Sprint) ne permettra pas à son équipe d’évaluer son nouveau package une nouvelle fois.

« Je pense que le week-end Sprint ne sera pas idéal pour nous. Nous avons peut-être encore besoin d’un peu plus de temps en essais libres avec notre nouvelle voiture améliorée. » a déclaré Fernando Alonso.

« Nous devons encore comprendre et optimiser un peu ce package, et en Autriche, avec le Sprint, nous n’aurons que les EL1 pour faire ça. Mais bon c’est comme ça. Je pense que le circuit sera meilleur pour le package aussi. »

Avant le Grand Prix d’Autriche, Fernando Alonso occupe la troisième place au championnat du monde des pilotes avec neuf points de retard sur le pilote Red Bull Sergio Perez.

Mercedes F1 s’attend à voir la W14 performante en Autriche

Après avoir décroché deux podiums consécutifs en Espagne et au Canada, l’équipe Mercedes arrive cette semaine en Autriche où la W14 mise à jour depuis le Grand Prix de Monaco devrait être plus à l’aise qu’à Montréal en théorie.

Au Canada, Lewis Hamilton a terminé sur la troisième marche du podium à « seulement » quatorze secondes du vainqueur Max Verstappen, tandis que son coéquipier George Russell se battait pour une quatrième place en course avant d’aller percuter un mur à la suite d’une petite erreur de pilotage.

Après son crash, Russell a réussi à reprendre la course au volant d’une monoplace endommagée et est remonté dans le top dix, avant de finalement abandonner sur ordre de son équipe en raison d’une surchauffe de ses freins. Malgré son abandon, le rythme de la Mercedes W14 était très compétitif sur un tracé de Montréal pourtant moins adapté aux caractéristiques de la flèche d’argent.

Après le Grand Prix du Canada donc, Toto Wolff, directeur de l’écurie du constructeur allemand, estime qu’il y a beaucoup de points positifs et que l’équipe devra veiller à tirer parti de cette bonne dynamique ce week-end au Grand Prix d’Autriche sur un circuit un peu plus favorable à Mercedes.

« Il y avait beaucoup de points positifs à tirer de la dernière course au Canada. » a déclaré l’Autrichien.

« Bien que nous n’ayons pas ramené les deux voitures sous le drapeau à damier, un podium était un résultat solide et nous avons vu des signes encourageants de notre package mis à jour. »

« Nous viserons à tirer parti de la dynamique que nous avons générée au cours des deux dernières courses et à poursuivre notre trajectoire positive avec la voiture. »

« C’est un tour court à Spielberg et ça a l’air simple sur le papier ; plusieurs longues lignes droites interrompues par une série de virages lents, à vitesse moyenne et rapides. Mais c’est un défi pour arriver à tout mettre en place et à bien faire. »

« C’est un lieu où la W14 devrait mieux performer qu’au Canada, mais nous ne prendrons rien pour acquis. Comme toujours, nous travaillerons dur pour maximiser nos performances et obtenir de solides résultats. »

« C’est aussi le deuxième Sprint de la saison, il sera donc intéressant de voir l’impact que cela a sur le week-end, sur un circuit plus traditionnel. »

Avant le Grand Prix d’Autriche, l’équipe Mercedes occupe la deuxième place au championnat du monde des constructeurs avec 154 points de retard sur Red Bull Racing.

Un premier patch disponible pour F1 23 (V1.05)

EA Sports a annoncé l’arrivée prochaine (à partir du 28 juin) d’un patch (la V1.05) censé corriger divers problèmes sur le jeu F1 23 qui est disponible à la vente depuis le 16 juin dernier. Ce premier patch sera disponible en téléchargement sur les plateformes Xbox, PlayStation et PC dans les prochains jours.

Grâce à ce patch, divers problèmes « de jeunesse » sont résolus dont certains en lien avec les drapeaux rouges et les performances égales en mode carrière à deux joueurs. Ce patch V1.05 apportera également des améliorations générales en termes de stabilité et introduira également divers correctifs mineurs.

Ci-dessous, retrouvez la liste complète des changements qui seront apportés au jeu F1 23 après le téléchargement de ce patch V1.05 : 

  • Correction d’un problème dans le mode carrière à deux joueurs qui utilisait à tort des performances égales au lieu de performances réalistes.
  • Correction d’un problème où la voiture de sécurité et le tour de formation étaient désactivés sur des distances de course courtes de 25 %.
  • Correction d’un problème où les joueurs pouvaient être retirés des lobbies multijoueurs lors de l’interaction avec certains menus système.
  • Correction d’un problème où certains joueurs pouvaient subir des baisses de FPS lors des courses nocturnes.
  • Correction d’un problème où les voitures se heurtaient de manière incorrecte lorsque le paramètre « Collisions désactivées pour le premier tour uniquement » était activé.
  • Correction d’un problème où le jeu plantait avec une sauvegarde de carrière supplémentaire en F2 était active.
  • Correction d’un problème où les positions finales étaient incorrectes après un drapeau rouge.
  • Correction d’un problème où TrueForce n’était pas appliqué pour les roues Logitech sur Playstation et PC.
  • Correction d’un problème où la voiture heurtait un mur en sortant du 11e garage de Monaco, causant des dommages.
  • Correction d’un problème où le basculement entre les modes graphiques « Performance » et « Qualité » provoquait des problèmes de FPS sur Xbox Series X.
  • Correction d’un problème lorsqu’un objectif mondial F1 expire alors qu’un objectif bonus est actif, entraînant un message d’erreur.
  • Correction de la « Renault Driver Academy » en « Alpine Driver Academy » dans la carrière solo.
  • Correction d’un problème où, avec certains paramètres activés, le rétroviseur virtuel était présent lorsque vous regardiez en arrière.
  • Correction d’un problème où les décalcomanies des sponsors n’apparaissaient pas sur les combinaisons de course et les casques dans « Mon équipe ».
  • Correction d’un problème qui bloquait les joueurs sur la grille au chapitre 7 de Braking Point.
  • Correction d’un problème où le changement de stratégie après des dégâts n’apparaissait pas sur l’affichage de la commande vocale.

L’équipe de développement d’EA SPorts continue de travailler pour apporter des modifications au jeu F1 23 en fonction des commentaires partagés par la communauté. EA Sports est d’ailleurs conscient que d’autres problèmes sont présents dans le jeu F1 23, mais ces derniers seront résolus dans un prochain patch.

Si vous n’avez pas encore F1 23, n’hésitez pas à aller lire notre test complet et notre verdict du dernier jeu de F1 à cette adresse. 

Confrontée à la réalité, Alpine F1 veut imiter Aston Martin

Le Français Laurent Rossi, le PDG d’Alpine, admet que son équipe de Formule 1 a été « confrontée à la réalité » cette saison après les progrès réalisés au cours de l’hiver par l’écurie Aston Martin, actuellement troisième du championnat du monde des constructeurs avec seulement 13 points de retard sur Mercedes.

Parmi toutes les équipes de la grille, Aston Martin est celle qui a fait le plus de progrès au cours de l’hiver par rapport à la saison dernière où elle a terminé à la septième place au championnat du monde. Désormais devancée par Mercedes depuis peu, Aston Martin impressionne par sa régularité avec plusieurs podiums à son actif depuis le début de l’année et une monoplace très compétitive sur les différents circuits déjà visités.

« Je pense que ça été une confrontation avec la réalité pour Mercedes, Ferrari et nous-mêmes. » a déclaré Laurent Rossi à propos des progrès d’Aston Martin ce lundi lors d’une conférence de presse organisée par le Groupe Renault à Enstone.

« Nous nous sentions à l’aise en pensant que nous étions sur une courbe ascendante, et tout le monde l’était, et puis soudain, il y a quelqu’un [Aston Martin, ndlr] qui dépasse tout le monde. »

Laurent Rossi estime que ce bon en avant spectaculaire de la part d’Aston Martin s’explique en grande partie par les risques pris par l’équipe basée à Silverstone qui a choisi de recruter des personnes clés dans d’autres équipes et qui n’a pas hésité à bousculer les codes.

« C’est une industrie dans laquelle nous faisons plus ou moins la même chose depuis si longtemps qu’il est finalement devenu normal qu’il faille autant de temps pour y arriver. » a poursuivi le Français.

« C’est vrai pour tout, c’est vrai aussi pour les voitures de route. Mais ils [Aston Martin] ont changé des choses beaucoup plus vite et aussi différemment. Ils ont pris un peu plus de risques et ça a payé. »

Rossi a déclaré que Alpine doit elle aussi essayer d’imiter Aston Martin en étant peut-être un peu moins conservateur et en accélérant les différents processus pour obtenir des pièces améliorées sur la monoplace plus rapidement.

« Les gens commencent à se gratter un peu plus la tête en se disant que nous sommes peut-être un peu trop conservateurs. Peut-être faisons-nous trop de validations, et peut-être que nous pouvons raccourcir certains processus ici et là. »

« En fin de compte, vous vous apercevez qu’au fil du temps vous avez mis beaucoup d’étapes de prudence supplémentaires parce que vous avez eu un problème un jour et vous vous dites « Ok, la prochaine fois nous ferons cela tout le temps ». Mais maintenant, lorsque vous regardez tout ça avec du recul, ce n’est peut-être pas nécéssaire. Nous devons donc revoir beaucoup de choses. »

Un plan de 100 courses qui passe à…120

En 2021, le PDG d’Alpine, Laurent Rossi, a laissé à son équipe “100 courses” pour être en mesure de se battre pour le titre mondial en Formule 1 et le Français estime désormais qu’il faudrait peut-être prolonger d’un an la date cible pour que Alpine se retrouve tout en haut du peloton avant le changement majeur de réglementation en 2026.

« Que ce soit la troisième année du plan ou une autre, cela pourrait être 120 [courses] parce que l’ère réglementaire a été prolongée d’un an et nous allons jusqu’en 2025. » a ajouté Rossi.

« Mon objectif est que d’ici 2025, l’équipe Alpine dispose des mêmes moyens que les meilleures équipes et fonctionne de manière à pouvoir mettre ces moyens en oeuvre pour devenir un candidat crédible au podium. C’est tout. »

« Nous allons toujours dans cette direction, nous continuons à embaucher, à obtenir de l’équipement et des ressources et cet investissement nous aidera à aller encore plus vite. C’est pourquoi je pense que nous sommes toujours sur la bonne voie. »

Avant le Grand Prix d’Autriche 2023, l’équipe Alpine occupe la cinquième place au championnat du monde des constructeurs avec 44 points inscrits depuis le début de la saison, soit 27 points de plus que McLaren.

Williams annonce une livrée spéciale de sa F1 pour Silverstone

Williams Racing, l’une des équipes les plus emblématiques de l’histoire de la Formule 1, s’apprête à célébrer sa 800e course en catégorie reine du sport automobile aux Grands Prix de Grande-Bretagne et en Hongrie cette année.

Le Grand Prix de Grande-Bretagne devait être le huitième centenaire de l’équipe basée à Grove mais, avec l’annulation du Grand Prix d’Émilie-Romagne à Imola le mois dernier, ce point de repère passe à la course suivante à Budapest. Williams Racing organisera donc des célébrations au cours des deux week-ends, pour s’assurer que ses fans locaux au Royaume-Uni puissent faire partie de la commémoration.

A cette occasion, la Williams FW45 présentera une livrée sur mesure exclusivement conçue pour sa course à domicile à Silverstone, et arborera un emblème spécial à Budapest. La livrée qui sera dévoilée à Silverstone devrait rendre hommage à l’héritage britannique de l’équipe et à son fondateur, feu Sir Frank Williams.

« Atteindre le cap de notre 800e Grand Prix est une réalisation remarquable pour Williams Racing. » a déclaré James Vowles, directeur de l’écurie Williams.

« Nous sommes incroyablement fiers de notre histoire et de l’héritage construit au fil des ans. Au cours de nos 46 ans d’histoire, l’équipe a obtenu des résultats incroyables. »

« Avec neuf championnats constructeurs et sept titres pilotes à notre actif, nous sommes la deuxième équipe de Formule 1 la plus titrée de tous les temps, juste derrière Ferrari. »

« Nous invitons tous nos fans à se joindre à nous pour cette célébration en rendant hommage à notre passé emblématique et regardons vers un avenir radieux. »

En plus de cette livrée spéciale, Williams a également annoncé que sa Fanzone sera ouverte au cœur de Piccadilly à Londres. La Fanzone de Londres, présentée par Kraken, sera ouverte du lundi au dimanche au 48 Regent Street pendant la semaine du Grand Prix de Grande-Bretagne et promet une expérience immersive à tous les passionnés de sport automobile.

Parmi les nombreuses attractions, les fans auront l’occasion de rencontrer en personne des personnalités de Williams Racing – dont Alex Albon, Logan Sargeant, Jenson Button et James Vowles – de voir de superbes monoplaces historiques exposées, dont la voiture gagnante du championnat du Français Alain Prost en 1993, et de découvrir le plaisir de conduire dans des simulateurs à la pointe de la technologie.

Jenson Button en piste à Silverstone

De plus, Williams a aussi confirmé que la FW14B gagnante du championnat de 1992, sera en piste à Silverstone. Le champion du monde de F1 et ambassadeur de la marque Williams Racing, Jenson Button, prendra le volant de cette monoplace mythique pour effectuer plusieurs tours de démonstration.

Replay : Tsunoda affronte Verstappen dans une course de Mega Trucks

A la veille du Grand Prix d’Autriche qui se dispute ce week-end du 30 juin au 02 juillet à Spielberg, Yuki Tsunoda a affronté le double champion du monde de Formule 1 Max Verstappen dans une course de Mega Trucks dans une mine de fer située à 45 minutes du Red Bull Ring (voir vidéo au bas de l’article).

Alors que les pilotes seront en piste à Spielberg le week-end prochain au volant de leurs monoplaces de Formule 1, ils ont eu l’occasion cette semaine de s’affronter au volant de Mega Trucks aux proportions hors normes. Sur le papier, ces Mega Trucks mesurent trois mètres de haut et cinq mètres de long et atteignent une puissance de 500 chevaux ! 

C’est le pilote Red Bull, Max Verstappen, qui a décroché la pole position lors de cette course unique, le Néerlandais ayant battu le pilote AlphaTauri de plus de trois secondes sur l’exercice du tour rapide. Cependant en course, dès les premiers mètres Verstappen a connu des soucis mécaniques et n’a rien pu faire pour empêcher Yuki Tsunoda de remporter le Grand Prix Mega Trucks.

« Max a fait un tour incroyable en qualifications, il avait trois secondes d’avance. Je me suis dit que je devais donc peut-être appuyer un peu plus sur l’accélérateur. » a déclaré Tsunoda.

« J’ai pris un bon départ et j’ai gardé mon élan jusqu’au bout. Malheureusement, il [Verstappen] a connu des soucis, c’est parce que j’ai mis un peu d’eau dans son moteur, mais ne le dites pas ! » a plaisanté le Japonais après l’arrivée.

Bon perdant, Max Verstappen s’est tout de même amusé à piloter ce Mega Trucks : « Ce qui est formidable, c’est que nous faisons toujours ce genre de choses un peu folles qu’aucune autre équipe ne fait. » a déclaré le pilote néerlandais.

« Je fais déjà partie de l’équipe depuis longtemps et nous avons déjà fait tellement de choses différentes, bizarres et folles. C’est juste une autre de plus sur la liste. »

La F1 testera un système de production d’énergie plus efficace en Autriche

La Formule 1 a annoncé qu’elle utilisera un système de production d’énergie plus efficace lors du Grand Prix d’Autriche de ce week-end, offrant une réduction de carbone estimée à 90% de l’exploitation du Paddock, de la Pitlane et de la zone de diffusion, par rapport au Grand Prix d’Autriche de l’année dernière.

Lors du Grand Prix d’Autriche à Spielberg ce week-end, un système à faible émission de carbone sera utilisé pour alimenter tous les garages et motorhomes appartenant à la F1, aux équipes de F1 et à la FIA, ainsi que le mur des stands, la salle de chronométrage et le centre technique de l’événement de la Formule 1 où sont hébergées les opérations de diffusion en piste.

Le système produira suffisamment d’énergie pour répondre à la demande pendant le week-end de course et sera alimenté par des sources plus durables, notamment un biocarburant à base d’huile végétale hydrotraitée (HVO) et 600 m2 de panneaux solaires positionnés sur le champ intérieur du dernier virage au Red Bull Ring, qui fournira environ 2,5 MWh d’énergie tout au long de l’événement.

Le tout créera un système d’exploitation plus efficace et durable, non seulement en réduisant les émissions de carbone d’environ 90 % dans les zones alimentées, avec un potentiel de réduction encore plus élevé, mais en rendant également plus facile et plus fiable l’alimentation de l’événement en supprimant le nécessité pour les équipes de fournir leurs propres générateurs.

L’essai permettra à la Formule 1 de collecter et d’analyser des données cruciales qui pourraient conduire à la mise en place d’un système plus rationalisé lors de futurs événements. Il marque le dernier développement de la F1 pour passer à l’utilisation d’opérations énergétiques plus vertes lors des week-ends de course et constitue une nouvelle étape dans le parcours de la F1 vers le Net Zero Carbone d’ici 2030.

« Comme nous l’avons montré avec les progrès réalisés sur nos carburants durables, la F1 envisage sérieusement d’utiliser l’innovation pour créer un sport plus durable et avoir un impact et une influence significatifs sur le monde entier. » a déclaré Ellen Jones, responsable de l’ESG à la Formule 1.

« Bien que l’utilisation de ce nouveau système énergétique en Autriche ne soit qu’un essai pour l’instant, cela démontre l’intention du sport de continuer à explorer d’autres moyens de rendre notre logistique et nos opérations plus efficaces, avec le potentiel de partager ces apprentissages avec d’autres événements majeurs. »

Entre-temps, d’autres initiatives ont déjà été introduites pour réduire l’empreinte carbone de la Formule 1 grâce à des changements de fonctionnement et des innovations technologiques en 2023 qui incluent :

  • Les nouveaux camions au biocarburant de DHL assurant la livraison des manches européennes de la saison 2023 – réduisant les émissions d’au moins 60 % par rapport à l’utilisation de carburant traditionnel.
  • L’utilisation de biocarburants pour alimenter l’ETC, le complexe TV et le reste des générateurs techniques lors de neuf courses prévues tout au long de cette saison, en coopération avec les promoteurs hôtes.
  • L’essai d’une solution d’alimentation par batterie pour le complexe TV lors du Grand Prix d’Espagne 2023, entraînant une réduction de 42 % de l’énergie générée à partir du diesel, réduisant le temps de fonctionnement du générateur de 24 heures à environ 3 heures par jour.

Haas F1 aborde le Grand Prix d’Autriche comme une séance d’essais

L’écurie Haas profitera du format de course Sprint ce week-end en Autriche avec deux courses au programme pour tenter de régler ses problèmes, notamment l’écart de rythme de la VF-23 entre les qualifications et la course. 

Lors de la dernière manche de la saison disputée au Canada, le pilote Haas Nico Hülkenberg – qualifié sur la première ligne de la grille de départ avant de recevoir une pénalité – a une fois de plus démontré que la VF-23 est capable de performer à un excellent niveau le samedi en qualifications et d’atteindre la Q3.

Cependant, l’Allemand n’a pas été en mesure de se battre à la régulière le lendemain durant la course, notamment à cause d’une forte dégradation des pneumatiques, et terminera finalement en dehors des points à Montréal.

Interrogé à la veille du Grand Prix d’Autriche pour savoir si l’équipe a réussi à trouver une solution à ce problème de dégradation qui a déjà coûté de nombreux points depuis le début de la saison, le directeur de Haas, Guenther Steiner, explique que le format de course Sprint de ce week-end va permettre à son écurie de travailler sur ce point précis avec deux séances de qualifications et deux courses au programme.

« Nous étudions les très bonnes performances que nous avons en qualifications et les moins bonnes performances en course en ce moment. » nous confie Steiner.

« Nous essayons de cerner le problème, mais pour les prochaines courses, nous allons essayer de trouver un meilleur compromis entre les deux séances – les qualifications et la course – quelque chose au milieu. Nous y travaillons dur et essayons de trouver ce que nous pouvons faire au cours des prochaines courses pour  nous améliorer. »

« Nous travaillons très dur pour essayer de découvrir pourquoi l’écart entre être très rapide et moins bon en course se produit. Nous avons quelques pistes et cela aura certainement un impact sur la conception de la  VF-24 [la monoplace de la saison 2024]. Nous devons évidemment ne pas avoir ce problème sur la voiture de l’année prochaine. »

« Nous utiliserons cette course [le Grand Prix d’Autriche] en partie un peu comme une séance d’essais également. Nous avons beaucoup de choses à essayer pour remédier à nos problèmes de rythme de course, nous avons donc quelques idées. »

« Comme nous avons maintenant deux courses ce week-end, nous avons le double de temps pour essayer de faire des choses différentes. »

« Évidemment, nous essayons toujours d’obtenir le meilleur résultat possible, mais peut-être aussi que nous compromettrons le meilleur résultat possible pour vraiment comprendre ce qui se passe avec notre voiture le jour de la course. »

Avant le Grand Prix d’Autriche, l’équipe Haas occupe la huitième place au championnat du monde des constructeurs avec un seul point de retard sur Alfa Romeo et un point d’avance sur Williams.

Hitech GP a soumis sa candidature à la FIA pour entrer en F1

Hitech Grand Prix a confirmé ce lundi 26 juin avoir soumis sa candidature officielle à la FIA pour rejoindre la grille de la Formule 1 à partir de la saison 2026 en tant que nouvelle équipe. Cette confirmation intervient au moment de la vente d’une participation de 25% du groupe à l’homme d’affaires kazakh et passionné de sport automobile Vladimir Kim.

Plus tôt cette année, la FIA a officiellement ouvert le processus de candidature pour de nouvelles équipes potentielles sur la grille de la Formule 1. La date limite de dépôt des soumissions pour les parties intéressées était le 30 avril, la FIA devant prendre les décisions finales sur les candidats d’ici la fin juin.

Par le biais de ce nouveau processus officiel, la FIA étudie l’intérêt d’entités ayant « une intention sérieuse de participer au championnat du monde de Formule 1 » dans un contexte où plusieurs candidats se sont déjà manifestés auprès de l’instance dirigeante au cours des derniers mois.

Tous les candidats sont soumis à une étude approfondie. L’évaluation de chaque candidature porte notamment sur les capacités techniques et les ressources de l’équipe candidate, la capacité de l’équipe à lever et maintenir un financement suffisant pour permettre la participation au championnat à un niveau compétitif et l’expérience et les ressources humaines de l’équipe.

De plus, tout candidat est tenu d’expliquer comment il gérerait le défi de la durabilité et comment il prévoit d’atteindre un impact net de CO2 nul d’ici 2030. Toute équipe de F1 potentielle doit également illustrer comment elle entend atteindre un impact sociétal positif grâce à sa participation au sport. Cela aiderait à répondre aux objectifs mutuels de la FIA et de la direction de la Formule 1.

Hitech GP – qui a été fondée par Oliver Oakes – compte actuellement six équipes de course en compétition à différents niveaux en monoplace allant de la Formule 2 à la Formule 4 et estime qu’être acceptée en F1 « compléterait son échelle monoplace et démontrerait qu’elle a toutes les personnes, l’expérience et les ressources nécessaires pour concourir aux côtés des meilleures équipes du monde ».

Outre le constructeur Audi – qui fera son entrée en F1 en 2026 en tant qu’équipe d’usine –  et Hitech Grand Prix, d’autres équipes ont déjà déclaré leur intention de courir en Formule 1, c’est le cas d’Andretti qui a récemment annoncé avoir conclu un accord avec Cadillac.

Pierre Waché dévoile la principale force de la Red Bull RB19

L’ingénieur en chef de l’ingénierie et de la performance chez Red Bull, le Français Pierre Waché, a expliqué pourquoi la RB19 de Max Verstappen et Sergio Perez s’avère si difficile à battre en 2023, l’équipe de Milton Keynes ayant jusqu’à présent remporté toutes les courses depuis le début de la campagne.

Sur les huit courses déjà disputées cette saison en Formule 1, six d’entre-elles ont été remportées par Max Verstappen et deux par son coéquipier Sergio Perez. La dernière victoire en date remonte au Grand Prix du Canada où Verstappen a permis à Red Bull de décrocher son centième succès en F1, tandis que le Néerlandais a égalé pour sa part le nombre de victoires d’Ayrton Senna [41,ndlr].

Lorsqu’on demande à Pierre Waché si chez Red Bull on s’attendait en début d’année à avoir une monoplace aussi compétitive que la RB19, le Français nous a répondu : « Honnêtement, je pense que quand vous fabriquez une monoplace, vous essayez toujours de la rendre la plus rapide possible. »

« Mais ensuite, le succès ne dépend pas que de vous, mais aussi des autres. Donc oui, la différence [de performance] est plus grande que ce à quoi nous nous attendions. »

Lorsqu’on lui demande clairement quelle est la plus grande force de la RB19 cette saison par rapport à la concurrence, le Français a répondu : « L’efficacité, je dirais. »

« Sur les différentes pistes, nous sommes capables de produire une force d’appui sans traînée excessive. Je pense que c’est sa principale force, ouais. »

Avant le Grand Prix d’Autriche programmé du 30 juin au 02 juillet sur le circuit Red Bull Ring de Spielberg, l’équipe Red Bull a 154 points d’avance sur Mercedes au championnat du monde des constructeurs.

Avec un tel écart après seulement les huit premières courses, on peut se demander si Red Bull exploite réellement tout le potentiel de sa monoplace ou bien si elle se laisse une confortable marge pour ne pas « taper » dans la mécanique.

Interrogé sur ce sujet, Pierre Waché a répondu : « En qualifications, c’est certain on pousse. »

« Après, pendant la course, comme tout le monde, nous économisons les pneus, nous gérons les pneus pour augmenter la longueur des relais et donner plus de choix stratégiques.  Mais vous savez bien que tout le monde le fait, donc je pense que nous sommes comme tout le monde. »

Le pilote de F1 Yuki Tsunoda va s’attaquer au Nürburgring (Nordschleife)

L’équipe AlphaTauri a confirmé que son pilote Yuki Tsunoda participera à l’événement organisé par Red Bull sur le Nürburgring le 9 septembre 2023, au volant de la Honda NSX GT3 Evo, le Japonais deviendra ainsi le plus jeune pilote à piloter sur la célèbre boucle nord du légendaire tracé allemand.

C’est dans le cadre d’un show run organisé par Red Bull le 9 septembre 2023 sur le circuit du Nürburgring que Yuki Tsunoda pourra s’attaquer pour la première fois de sa carrière à ce circuit mythique. 

« Je n’ai jamais piloté au Nürburgring auparavant, donc j’ai vraiment hâte d’être à l’événement en septembre. » a déclaré Yuki Tsunoda.

« J’ai hâte de le parcourir dans ma Honda NSX GT3 Evo, qui est une voiture incroyable et une machine de course gagnante au plus haut niveau de la compétition GT3. La Nordschleife est un circuit légendaire, je viens de l’expérimenter sur le jeu vidéo Gran Turismo et je l’ai déjà beaucoup apprécié. »

La Nordschleife historique a été ouverte pour la première fois en 1927 et, avec ses 73 virages, ses montées rapides et ses descentes, reste à ce jour l’un des circuits les plus emblématiques de la planète. 

Tsunoda ne sera pas le seul représentant de la marque lors de cet événement puisque le Japonais sera accompagné par le pilote de réserve de Red Bull en F1, Daniel Ricciardo, et le quadruple champion du monde de Formule 1, Sebastian Vettel.

Ricciardo et Vettel participeront à des démonstrations au volant de monoplaces d’ancienne génération lors de cette journée, tandis que la Red Bull RB7 qui sera pilotée par Vettel fonctionnera au e-carburant. Les fans pourront d’ailleurs observer en piste lors de cette journée plusieurs monoplaces légendaires et d’autres véhicules emblématiques de différentes séries de courses.

Alpine sur le podium pour sa première participation à Pikes Peak

Pour la première fois de son histoire, Alpine s’est mesuré au défi de la course de côte la plus célèbre au monde, la Pikes Peak International Hill Climb. Vainqueur de la Coupe FIA R-GT avec l’A110 Rally, Raphaël Astier s’est vu confier le volant de l’Alpine A110 Pikes Peak. Spécialement adapté pour l’événement, le modèle développant près de 500 chevaux pour un poids de 950 kg a bouclé l’ascension mythique de 19,93 km et 156 virages en 9’17’’412.

Troisième du classement scratch derrière deux légendes de l’épreuve, l’Alpine A110 Pikes Peak a battu l’ancien record de la catégorie Pikes Peak Open de plus de sept secondes. Avec la première voiture thermique de sa classe, la marque au A fléché signe ainsi l’une des meilleures performances de l’histoire pour une marque novice dans le Colorado.

À 8h41, Raphaël Astier était installé dans le baquet de l’Alpine A110 Pikes Peak. Fluide, propre et offensif, il se montrait lucide au long de l’ascension malgré une mécanique, un organisme et des nerfs soumis à la raréfaction de l’oxygène, la menace des ravins, la poussière sur la route et le soleil aveuglant dans les courbes.

Misant sur sa régularité et la constance de sa monture et d’une belle offensive dans le troisième secteur grâce à une gestion parfaite de ses pneumatiques, le Français bouclait la montée en 9’17’’412… Soit plus de six secondes plus vite que sa marque personnelle établie avec une Porsche lors de l’édition 2019. Surpassant les espoirs d’Alpine et Signatech, il battait même l’ancien record de la catégorie Pikes Peak Open détenu par Peter Cunningham et son Acura pour plus de sept secondes !

Alpine a donc battu le record de la catégorie Pikes Peak Open et s’est classée au deuxième rang de cette catégorie. Les Bleus sont également montés sur la troisième marche du podium général dès leur première participation.

« C’était une belle montée et l’Alpine A110 Pikes Peak a fonctionné à merveille. » a déclaré Raphaël Astier à l’arrivée.

« J’ai essayé de tout donner et je suis très satisfait d’avoir amélioré de plusieurs secondes mon record personnel. Nous finissons troisièmes au scratch, mais aussi deuxièmes de la catégorie Pikes Peak Open derrière la référence qu’est Romain Dumas et sa voiture électrique développant quasiment trois fois plus de puissance que la nôtre. »

« Ce n’est pas rien et nous pouvons être fiers de notre performance pour notre première participation avec Alpine. Je tiens à remercier Alpine, Signatech et leurs partenaires pour le travail formidable qui a été réalisé ces dernières semaines. »

Si vous le souhaitez, vous pouvez revivre l’ascension en caméra embarquée de l’Alpine à Pikes Peak 2023 via la capsule YouTube ci-dessous.

Alpine : 7 nouveaux modèles d’ici 2030 dont un cabriolet

Le constructeur Alpine développera sa propre plateforme haute performance (APP) pour ses futurs véhicules sportifs 100 % électriques et vise également la neutralité carbone de sa production en 2030 et annonce en parallèle une gamme de 7 modèles dont un futur cabriolet et la nouvelle A310, tous deux développés sur cette plateforme.

Relancée en 2017 avec l’A110, et après la réorganisation en 2021 en tant que Business Unit, Alpine va rentrer dans une nouvelle dynamique. L’arrivée de ses nouveaux modèles 100 % électriques, à partir de 2024, permettra à la marque de développer ses revenus et d’atteindre l’équilibre financier dès 2026. 

À partir de 2027, une phase d’expansion mondiale débutera, appuyée par une gamme de modèles adaptés à de nouveaux marchés, dont les États-Unis, et contribuant à l’amélioration de la performance financière et de la valeur d’Alpine.

« Alpine, c’est la marque des passionnés de sport automobile et des technologies de pointe. C’est la marque de l’excellence. » a déclaré Luca de Meo, PDG du Groupe Renault.

« Cet héritage, qui était dans une impasse, nous lui avons redonné des perspectives. En 2 ans seulement, nous avons fait d’Alpine un constructeur automobile à part entière en rassemblant des atouts remarquables : un pôle ingénierie de premier choix, un savoir-faire unique pour la fabrication de haute qualité, un réseau de distribution en expansion. »

« Et surtout, en faisant entrer Alpine en F1, nous l’avons projetée dans la cour des grands, en offrant à la marque le prestige et la reconnaissance attachés au sommet de la compétition automobile. »

En 2022, les ventes d’Alpine ont atteint un niveau record avec une hausse de 33 % par rapport à 2021. Près de 7 ans après son lancement, l’A110 est la voiture sportive la plus vendue en France. Elle figure dans le top 5 du segment des coupés sportifs en Europe. En 2022, les 3 séries limitées (l’A110 GT J. Rédélé, l’A110 Tour de Corse 75 et l’A110 R F. Alonso) se sont vendues en moins de 30 minutes. Le carnet de commandes au niveau mondial atteint 7 mois de ventes, et les ventes devraient dépasser 4 200 unités en 2023.

Le nombre de points de vente a doublé en deux ans, portant le total à 140 points de vente à fin 2022. Les partenariats avec RedBird et AutoNation aux États-Unis témoignent de l’attractivité d’Alpine, dans un pays où elle a de grandes ambitions. Par ailleurs, Alpine entre pour la première fois dans le top 150 des marques les plus valorisées en France, à hauteur de 550 millions d’euros.

7 nouveaux modèles Alpine d’ici 2030 dont un cabriolet

Alpine doit relever plusieurs défis, dont celui de devenir 100 % électrique et va s’appuyer pour cela sur son « Dream Garage », composé de modèles de série 100 % électriques :

  • l’A290 (segment B basé sur la plateforme CMFB-EV des Renault 5 et Renault 4), future citadine urbaine sportive électrique, dont le show-car a été révélé le 9 mai dernier, est attendue dès 2024.
  • le Crossover GT de segment C en 2025 qui sera produit à la manufacture Alpine de Dieppe Jean Rédélé (France).
  • la nouvelle A110, porte-drapeau de l’héritage et du savoir-faire de la marque qui deviendra 100 % électrique d’ici fin 2026.

Le prototype A110 E-ternité a servi de test, démontrant la capacité et le bien-fondé pour Alpine de développer sa propre plateforme. Elle va ainsi permettre à la marque de proposer des véhicules, fidèles à son ADN de sportivité et d’agilité. L’APP (Alpine Performance Platform) capitalisera également sur les ressources internes de l’entreprise afin de réaliser des économies d’échelle.

Base de la future A110 électrique, la plateforme APP est modulable. Elle peut s’adapter en longueur et en largeur. Elle sera également utilisée pour de nouveaux véhicules dont un cabriolet inédit basé sur l’A110 et la nouvelle A310, un coupé sport 4 places. Enfin, Alpine lancera deux nouveaux véhicules de segments D/E dans la foulée de son « Dream Garage ».

Show-car A290_β

Outre la plateforme APP, Alpine développe également ses propres technologies pour ses modèles sportifs exclusifs telles que le moteur hydrogène à combustion interne ou l’ADM, Alpine Dynamic Module, une intelligence centrale permettant d’améliorer l’agilité et la performance des véhicules.

« Cette gamme complète de véhicules sportifs va consolider la présence d’Alpine sur ses marchés principaux, l’Europe et le Japon. » explique Laurent Rossi, PDG d’Alpine.

« Elle servira de tremplin pour son expansion à l’international, en particulier aux États-Unis et en Asie, où les nouveaux modèles seront proposés à partir de 2027. »

« L’idée est de passer d’un segment de niche à une marque complète et globale. En combinant le line-up et l’expansion géographique, Alpine vise une marge opérationnelle supérieure à 10% en 2030, et ainsi assurer la pérennité certaine de son modèle économique. »

Alpine veut développer son image de marque, avec une présence croissante dans le sport automobile, comme en Championnat du Monde d’Endurance, où la marque sera présente en 2024 dans la catégorie reine Hypercar en tant qu’écurie d’usine et également en Formule 1, pour bénéficier de nouvelles sources de revenus. L’objectif en F1 est d’accroître les revenus de licences et de merchandising. Pour accélérer cette transformation, Alpine s’associera à de nouveaux investisseurs comme Otro Capital, RedBird Capital Partners et Maximum Effort Investments comme annoncé ce lundi 26 juin (à lire ici).

Officiel : Alpine F1 cède 24% de son équipe

Renault Group et Alpine ont annoncé ce lundi 26 juin accueillir au capital d’Alpine Racing Ltd, Otro Capital, RedBird Capital Partners et Maximum Effort Investments dans le cadre d’une prise de participation à hauteur de 24 %. Le groupe confirmant ainsi la rumeur qui courrait depuis plusieurs semaines maintenant.

Il s’agit d’un investissement de 200 millions d’euros de la part du groupe investisseur constitué d’Otro Capital et de ses partenaires RedBird Capital Partners et Maximum Effort Investments dans Alpine Racing Ltd (soit une participation de 24 % au capital).

Alpine Racing Ltd, classée quatrième du championnat du monde 2022, est l’entité basée à Enstone au Royaume-Uni qui représente l’ensemble des activités de l’écurie de Formule 1.

La transaction valorise Alpine Racing Ltd à environ 900 millions de dollars à la suite d’un investissement qui permettra « d’accélérer la stratégie de croissance ainsi que les ambitions sportives d’Alpine en Formule 1. »

Ainsi, Alpine F1 Team bénéficiera de l’expertise et de l’expérience du Groupe Investisseur dans l’industrie du sport, notamment dans les domaines des médias, du sponsoring, de la billetterie, du réceptif, des licences et de la stratégie de merchandising pour créer de nouveaux leviers de croissance et générer de la valeur ajoutée.

Le Groupe Investisseur possède une grande expérience en matière de création et de développement d’entreprises, à l’instar de ses activités aux côtés des Dallas Cowboys, de Fenway Sports Group, de la NFL, du Toulouse FC ou encore de Wrexham AFC. L’équipe de Formule 1 bénéficiera également de l’expertise du Groupe Investisseur en matière de données et de technologie, facteurs clés de la performance marketing et commerciale.

A la suite de cette opération, Alec Scheiner, associé co-fondateur d’Otro Capital, rejoindra le conseil d’administration d’Alpine Racing Ltd.

Alpine Racing SAS, l’entité qui produit des moteurs de Formule 1 à Viry-Châtillon en France, ne fait pas partie de la transaction et restera entièrement détenue par Renault Group.

« La Formule 1 et Alpine sont des atouts stratégiques pour Renault Group. » a déclaré Luca de Meo, PDG du Groupe Renault.

« Au cours de ces deux dernières années, nous avons relancé Alpine en capitalisant sur son emblématique coupé sportif A110 et en stimulant la marque grâce à l’arrivée en Formule 1 où nous voulons nous battre pour le titre. Ce partenariat accélérera le développement d’Alpine F1 en diversifiant les sources de revenus et en augmentant la valeur de la marque. »

L’investissement d’Otro et de RedBird comprend également une participation de la famille Huntsman et de Main Street Advisors.

A propos d’Otro Capital…

Otro Capital est une société d’investissement privée spécialisée dans les industries du sport, des médias, des jeux vidéo et du divertissement, qui cible les actifs sous-monétisés et souvent sous-évalués, et travaille en partenariat avec RedBird Capital.

L’équipe d’Otro, dirigée par Alec Scheiner, Brent Stehlik, Niraj Shah et Isaac Halyard, opére et investit dans l’écosystème sportif depuis vingt-cinq ans. Les investissements ciblés par Otro partagent trois points communs : i) un accès différencié via un réseau d’opérateurs et de propriétaires sportifs, ii) une propriété intellectuelle précieuse, et iii) la capacité à apporter une valeur ajoutée grâce à son expérience en matière de création d’entreprise et à son expertise opérationnelle.

A propos de RedBird Capital Partners

RedBird Capital Partners est une société d’investissement privée spécialisée dans les entreprises à fort potentiel de croissance et qui propose des solutions de capital stratégique aux fondateurs et aux entrepreneurs. Fondée en 2014 par Gerry Cardinale, RedBird intègre des investissements privés sophistiqués avec pour mission d’accompagner la construction d’entreprise dans trois écosystèmes principaux – les médias et le divertissement, le sport et la consommation expérientielle, et les services financiers. Tout au long de ses 30 ans de carrière, M. Cardinale s’est associé à des fondateurs et à des entrepreneurs pour créer parmi les plateformes les plus emblématiques de ces industries. La société gère actuellement plus de 8,6 milliards de dollars d’actifs pour le compte d’un groupe d’investisseurs institutionnels international de premier plan et des family offices.

Le portefeuille de RedBird se compose de propriétés intellectuelles de premier ordre dans le domaine des ligues, des équipes, des médias, du divertissement et de la consommation expérientielle – notamment YES Network, Fenway Sports Group, AC Milan, Skydance Media, The Springhill Company et sa toute nouvelle plateforme de diffusion en continu avec la NFL, Everpass Media.

A propos de Maximum Effort Investments

Maximum Effort Investments est un fonds d’investissement axé sur la création de valeur transformationnelle par le story-telling. Cette approche « story first » s’applique à quatre secteurs d’investissement clés : l’immobilier, le sport, les médias et la grande consommation. L’équipe dirigeante met à profit la diversité de ses expériences afin de trouver de nouveaux moyens de créer de la valeur. Dirigé par Ryan Reynolds, la société de promotion immobilière et de capital investissement Harshal Dave Watford Group, ainsi que George Dewey et James Toney.

Replay : la montée de l’Alpine à Pikes Peak en caméra embarquée

C’est ce dimanche 25 juin que Alpine (et les autres concurrents) se sont attaqués à la célèbre montée de Pikes Peak longue d’un peu moins de 20 kilomètres (19,93) pour la première fois. de son histoire.

Lancé à l’automne, le projet Alpine A110 Pikes Peak s’appuie sur une relation étroite et forte entre le bureau du design Alpine et les équipes de Signatech, dont la réactivité a permis de concevoir une voiture dédiée à l’événement en des temps records.

Basée sur l’A110 GT4 Evo et dotée d’éléments aérodynamiques et d’un moteur développés spécifiquement pour répondre aux défis de cette épreuve unique, l’Alpine A110 Pikes Peak affiche un poids de 950 kg et une puissance de près de 500 chevaux. 

Véritable outsider pour sa première apparition, en Pikes Peak Open, la catégorie offrant la plus belle diversité en matière de concurrence, de densité et de technologies, Alpine a abordé son moment de vérité ce dimanche 25 juin avec ambition, et avant tout humilité, face aux spécialistes de cette montée unique de 19,93 km, rythmée par 156 virages avec un départ à 2865 mètres d’altitude et une arrivée environ 1440 mètres plus haut.

Pour revivre ce défi inédit et le rêve américain de la marque au A fléché, vous pouvez visionner l’ascension de Raphaël Astier en caméra embarquée ci-dessous via la capsule YouTube.

Quand Alpine F1 aide au développement d’un bateau volant

Nouveau pôle d’activité créé au sein de la Business Unit Alpine, le R&D Lab met le savoir-faire technologique unique de la marque au A fléché au service de projets innovants, notamment dans le cadre de la décarbonation du monde des transports. A ce titre, le R&D Lab d’Alpine a travaillé en étroite collaboration avec la société Aqualines pour développer les Naviplanes, une nouvelle génération de transport maritime ultra-rapide à empreinte carbone réduite.

En créant en 2022 son R&D Lab, Alpine a proposé de valoriser son expertise technologique au-delà de la sphère de l’automobile à travers des collaborations avec des partenaires innovants dans les domaines de la mobilité durable, de la robotique avancée, du sport et de la santé.

Directeur technique de l’équipe Renault lorsqu’elle a remporté le championnat du monde de Formule 1 en 2005 et 2006 et actuel conseiller stratégique de l’équipe Alpine en F1, Bob Bell est l’expert qui a été choisi pour mettre en place le R&D Lab et lancer la première collaboration avec Aqualines.

« Le Lab est vraiment une structure multi-facette car il regroupe les ressources des entités sportives d’Enstone, en Grande-Bretagne et de Viry-Châtillon, en France, où nos moteurs de F1 sont conçus et développés, mais aussi celles d’Alpine Cars qui développe nos modèles de route. » confie Bob Bell.

« Traditionnellement, nous nous consacrons à la compétition. Mais nous appliquons également notre savoir-faire et nos capacités technologiques à des projets commerciaux non liés à la Formule 1. »

Dans le cadre du projet Aqualines, c’est surtout le savoir-faire d’Enstone, l’usine qui conçoit les châssis en Formule 1 pour Alpine, qui a été mis à contribution rappelle Bob Bell : « Les sphères d’ingénierie sont finalement assez proches et propices à des interactions. »

« C’est ce qui rend notre intervention si pertinente. Le véhicule Aqualines évolue très près de la surface de la mer à l’image des monoplaces de Formule 1 qui opèrent très proches du sol. »

« Les techniques de soufflerie nécessaires pour mener de tels tests correctement sont très similaires à ces deux situations. Il n’y a vraiment que la technologie de la Formule 1 qui puisse donner ce niveau de compréhension et cette connaissance pour simuler correctement des véhicules si près d’une surface. C’était fondamental dans cette coopération. »

« Le planning était assez serré au regard des standards d’un projet commercial habituel, mais bien moins tendus que les contraintes de temps d’une équipe de Formule 1 !  C’est d’ailleurs pour cette raison que l’on vient vers nous : nous pouvons offrir une réponse très rapide et très agile. »

« Dans ce projet, la première étape a été de concevoir la maquette de soufflerie à partir du design d’Aqualines. Nous l’avons ensuite fabriquée et testée dans notre soufflerie selon les requêtes d’Aqualines. »

Là où les monoplaces de Formule 1 exploitent l’effet de sol pour créer sous la voiture un phénomène de déportance qui plaque la voiture au sol, les Naviplanes conçus par Aqualines utilisent l’effet de sol pour créer une portance permettant de voler au-dessus de l’eau avec un minimum de résistance au mouvement.

Présent lors des tests aérodynamiques à la soufflerie d’Enstone et associé de Pavel Tsarapkin, le co-fondateur d’Aqualines, Guillaume Catala nous détaille le concept de ces bateaux volants : « Les propulseurs avant chassent l’air sous la carlingue et le propulseur arrière génère la poussée. Une fois la vitesse de 90-100 km/h atteinte, il n’y a pas besoin d’énergie pour maintenir l’effet de sol, ce qui en fait un moyen de transport très économe. »

La démarche d’Aqualines est de développer ce concept au service d’une mobilité bleue économe en énergie et respectueuse de la biodiversité marine car, en volant au-dessus de l’eau lorsqu’ils sont à leur vitesse de croisière, les Naviplanes évitent toute perturbation des écosystèmes sous-marins.

Après de nombreux tests à échelle réduite, la start-up basée à Bayonne entame la construction d’un prototype grandeur nature : « Les premiers tests à l’échelle 1 sont prévus pour le début de l’année 2024. » précise Guillaume Catala.

En attendant, les essais menés dans la soufflerie d’Enstone ont permis d’affiner le développement des véhicules en cours, comme le confirme Bob Bell :  « Nous leur avons livré la maquette de soufflerie, qu’ils peuvent utiliser comme ils le souhaitent, mais également tous les résultats et toutes les informations provenant de ces essais aérodynamiques. »

« Les ingénieurs d’Aqualines vont pouvoir analyser toutes ces données et les comparer avec leurs propres simulations. Et s’ils veulent pousser les investigations sur certains points ou tester des modèles de taille plus importante, cela pourrait générer davantage d’essais en collaboration à l’avenir. »

Effectivement, Aqualines a dans ses ordinateurs plusieurs projets :  « Nous étudions toute une gamme de véhicules pouvant embarquer de deux à trois cents passagers. » confirme Pavel Tsarapkin.

« Le principe technologique reste le même. Ensuite, c’est juste une question d’efficience économique selon les utilisations. Pour l’instant, nous nous concentrons sur le modèle biplace comme démonstrateur du concept, à la suite de quoi nous choisirons quel produit commercialiser en premier. Cela devrait se situer entre douze et cinquante passagers. »

Au-delà de l’aspect commercial, cette collaboration a été reçue comme une opportunité intéressante par le staff technique d’Enstone, comme le confirme Bob Bell : « Ce projet a donné une opportunité de penser différemment, de réfléchir sur une autre approche d’ingénierie et cela a été très excitant pour nos ingénieurs. »

« Je pense que c’est le genre d’expérience qui permet à nos équipes de se développer en tant qu’ingénieurs. C’est aussi une occasion d’évaluer nos méthodes et nos techniques dans un environnement légèrement différent, ce qui est très intéressant dans la perspective de futures collaborations avec d’autres clients. »

Ascension imminente pour Alpine à Pikes Peak !

Pour la première fois de son histoire, la marque Alpine s’aligne ce dimanche 25 juin à Pikes Peak, la  « course vers les nuages » iconique marquant l’imaginaire collectif depuis plus d’un siècle.

Lancé à l’automne, le projet Alpine A110 Pikes Peak s’appuie sur une relation étroite et forte entre le bureau du design Alpine et les équipes de Signatech, dont la réactivité a permis de concevoir une voiture dédiée à l’événement en des temps records.

Basée sur l’A110 GT4 Evo et dotée d’éléments aérodynamiques et d’un moteur développés spécifiquement pour répondre aux défis de cette épreuve unique, l’Alpine A110 Pikes Peak affiche un poids de 950 kg et une puissance de près de 500 chevaux. Elle bénéficie aussi de l’expérience de partenaires de premier plan, dont Elf, Michelin, Oreca et ALP Racing Suspension, dans ce challenge inédit où il est crucial de conserver un niveau optimal de performances en altitude.

Dans la foulée de ses essais préliminaires en France, l’équipe a poursuivi son programme d’adaptation au Colorado avec un shakedown et de nouveaux tests avant ses premiers tours de roues sur la montagne iconique les 9, 10 et 11 juin. Fort de quatre départs et d’un record de catégorie à Pikes Peak, Raphaël Astier – vainqueur de la Coupe FIA R-GT avec l’Alpine A110 Rally en 2022 – a également pu reprendre ses marques à cette occasion.

Depuis le début de la semaine, lancée lundi par les vérifications techniques du Tom Osborne Community Day, l’Alpine A110 Pikes Peak continue de découvrir les subtilités de l’épreuve, dont son format spécifique d’essais qualificatifs.

Les concurrents sont ainsi répartis selon leur catégorisation en trois sections de l’ascension pour n’en défier qu’un par jour, entre 5h30 à 8h30 du matin. Après les ultimes tests de ce vendredi, les équipes d’Alpine et de Signatech iront ensuite à la rencontre d’un public extrêmement nombreux avant que l’Alpine A110 Pikes Peak ne passe la nuit à la belle étoile, comme le veut la tradition.

Véritable outsider pour sa première apparition en Pikes Peak Open, la catégorie offrant la plus belle diversité en matière de concurrence, de densité et de technologies, Alpine abordera son moment de vérité ce dimanche 25 juin avec ambition, et avant tout humilité, face aux spécialistes de cette montée unique de 19,93 km, rythmée par 156 virages avec un départ à 2865 mètres d’altitude et une arrivée environ 1440 mètres plus haut.

Pour suivre ce défi inédit et le rêve américain de la marque au A fléché, rendez-vous ce dimanche à partir de 7h00 heure locale (15h00 heure de Paris) sur notre site à cette adresse.

La signature d’Hamilton avec Mercedes annoncée à Silverstone ?

Le nouveau contrat entre Lewis Hamilton et l’équipe Mercedes devrait être finalisé dans les prochains jours, et une annonce officielle devrait arriver pour le Grand Prix de Grande-Bretagne 2023.

Le contrat actuel de Lewis Hamilton avec Mercedes arrive à son terme à la fin de cette campagne 2023, mais le Britannique n’a jamais caché qu’il souhaitait rester la saison prochaine au sein de l’équipe pour laquelle il pilote depuis dix ans maintenant. 

« Nous avons eu une bonne réunion récemment, ce sont des contrats très complexes. Ce n’est pas qu’un simple contrat de pilote. » a déclaré Hamilton il y a quelques semaines lorsqu’on l’interrogeait sur son avenir.

« Je prévois de rester ici [chez Mercedes]. Nous devons juste explorer toutes les voies dans le sens de la façon dont nous pouvons étendre ce partenariat avec une si grande organisation. »

« Nous avons discuté plusieurs fois. Nous avons une excellente relation. Ce sera fait quand ce sera fait. Si c’est la semaine prochaine, dans un mois, tant que c’est fait, je ne suis pas vraiment dérangé. »

Une annonce à Silverstone ? 

Selon la presse britannique donc, l’annonce confirmant la signature de Lewis Hamilton avec Mercedes pour la saison 2024 sera faite dans le cadre du Grand Prix de Grande-Bretagne au mois de juillet prochain.

« Le diable se cache dans les détails. Lewis veut rester avec Mercedes et Mercedes veut rester avec lui. Ça se fera. » a déclaré le journaliste David Croft sur Sky Sports.

« Ce n’est pas une question d’argent, c’est une question de soutien à la Commission Hamilton et un soutien aux différentes choses que Lewis veut faire. Il est aussi question de liens pour l’avenir, peut-être pour un rôle d’ambassadeur de la marque. »

« Il y a beaucoup de choses différentes à régler, mais ça va se faire. Cela ne me surprendrait pas si cela [l’annonce] se faisait à Silverstone, ce serait très logique. »

Franz Tost : « C’est difficile pour les débutants en F1 »

Franz Tost, le directeur de l’équipe AlphaTauri, reste persuadé que le Néerlandais Nyck de Vries a les capacités de gagner des courses, mais l’Autrichien admet que débuter en Formule 1 de nos jours est devenu extrêmement difficile pour un pilote.

Nyck de Vries s’est vu offrir un baquet de titulaire chez AlphaTauri en 2023 après une superbe performance en 2022 en marquant ses premiers points en F1 au Grand Prix d’Italie lorsqu’il a été appelé à la dernière minute pour remplacer Alex Albon au volant de la Williams, le Thaïlandais ayant été hospitalisé en urgence pour une appendicite. 

Mais après ses débuts remarquables en Formule 1 l’an dernier, force est de constater que la situation est plus compliquée pour lui en ce début de saison chez AlphaTauri, le Néerlandais n’ayant pas encore réussi à ouvrir son compteur de points après huit courses disputées (tout comme l’autre débutant de la grille, l’Américain Logan Sargeant).

Interrogé sur les performances de Nyck de Vries, Franz Tost a expliqué pourquoi il était désormais très difficile pour un pilote de débuter en Formule 1 : « C’est vraiment difficile pour les débutants maintenant en F1. J’ai toujours dit qu’il était très difficile pour les nouvelles recrues d’entrer en Formule 1 de nos jours. » a déclaré Franz Tost.

« Pourquoi ? Car en début de saison ils ne connaissent pas tous les circuits. Nyck [De Vries] ne connaissait pas Melbourne, ni l’Arabie Saoudite, ni Miami, et à Bakou [en Azerbaïdjan] nous avons eu une course Sprint, ce qui signifie qu’après les EL1, il y avait déjà les qualifications. Cela rend donc la tâche – pour un jeune pilote qui est nouveau en Formule 1 – vraiment difficile. »

Interrogé pour savoir ce qu’il a dit à Nyck de Vries pour que le Néerlandais garde le moral au cours de cette première année difficile, Tost a expliqué : « Je lui ait dit qu’il devait rester concentré, qu’il devait rester confiant, car nous savons tous qu’il peut faire du bon travail. »

« Il a remporté des courses en Formule 3 et en Formule 2. Il a remporté des championnats, il a remporté le championnat du monde de Formule E. Cela signifie qu’il sait comment gagner des courses et gagner des championnats. »

« Il a juste besoin d’avoir confiance en lui, et de notre côté nous devons faire en sorte de lui donner une bonne voiture. »

Après le Grand Prix du Canada, l’équipe AlphaTauri occupe la dernière place du championnat du monde des constructeurs avec seulement deux points inscrits depuis le début de l’année.