Lewis Hamilton admet qu’il sera dur pour lui de quitter la F1

Alors qu’il aura la possibilité de devenir le pilote ayant le plus de victoires dans sa poche en Formule 1 lors de la prochaine course au Portugal, Lewis Hamilton assure qu’il ne se lasse pas de son métier et n’est pas encore prêt à raccrocher le casque et les gants.

Le Britannique – qui cherche cette année à égaler les sept titres mondiaux de Michael Schumacher en Formule 1 – en est à sa quatorzième saison en catégorie reine, mais n’est absolument pas lassé.

« Comme tout le monde ici [en F1], j’adore faire ce que je fais. » a déclaré Lewis Hamilton.

« C’est tellement difficile et je pense que je serais prêt à dire qu’il n’y a pas assez de respect pour tous ces pilotes qui consacrent leur vie en termes de préparation, avec la quantité de travail qu’ils font tous. »

« Le job en arrière plan pour pouvoir faire ce que nous faisons tous dans ce sport, passé et présent, est vraiment remarquable et j’aime en faire partie. »

« J’adore ce défi. J’adore le défi que Max [Verstappen] m’a lancé aujourd’hui [au Nürburgring]. J’adore le voir derrière moi, voir le défi que Daniel a également lancé à Max, le sport, son odeur, toute l’aura et l’atmosphère qu’il crée, ce sera difficile de lâcher prise. »

« Alors que je suis plus vieux que ces gars [Verstappen et Ricciardo], je me sens aussi jeune qu’eux, du moins en esprit. »

« Je suis toujours très enfant quand je suis hors de la caméra. Cela changera probablement lorsque je commencerai à voir des cheveux gris et tout ça, mais ça va pour le moment! « 

A la question de savoir s’il avait un objectif précis pour le nombre de victoires qu’il voulait remporter dans sa carrière avant de prendre sa retraite, Hamilton a répondu: « Je pourrais fixer des objectifs, mais je vais continuer à tout donner et essayer de voir ce qui est possible. »

« Je pense que j’ai la meilleure équipe derrière moi, qui m’inspire continuellement. Chaque année, je reviens à l’usine et je vois ces gars gonflés à bloc et concentrés et incroyablement intelligents et innovants chaque année. »

« Ils sont aussi tellement accueillant pour moi, vous savez. Vous pourriez penser qu’après tout ce temps, nous en aurions marre les uns des autres, mais ce n’est pas le cas. Il y a un véritable amour au sein de cette équipe et j’en suis reconnaissant. « 

Lewis Hamilton n’a toujours pas signé de contrat avec Mercedes pour la saison prochaine, mais cela ne devrait être qu’une simple formalité pour lui.

Hülkenberg n’aurait pas peur d’affronter Verstappen chez Red Bull

Après ses trois prestations au volant d’une Racing Point cette saison en remplacement de Sergio Perez à Silverstone et Lance Stroll au Nürburgring, la côte de Nico Hülkenberg est remontée cette année malgré son absence de la grille en tant que titulaire.

Le week-end dernier, Hülkenberg a été appelé à la rescousse par l’équipe Racing Point pour remplacer Lance Stroll malade, et a même été contacté par Red Bull le même week-end pour éventuellement remplacer Alex Albon après un premier test covid non concluant.

Finalement, le second test d’Alex Albon était négatif et le Thaïlandais a pu rouler au volant de sa Red-Bull pour le Grand Prix de l’Eifel.

Toutefois, la belle prestation de Nico Hülkenberg le dimanche [huitième à l’arrivée], aura tout de même permis à l’Allemand de taper une fois de plus dans l’œil de certains dirigeants d’équipe dans le paddock, ce qui pourrait lui ouvrir des portes pour un retour en 2021.

« Le week-end [au Nürburgring] a aidé à rafraichir un peu mon nom. » explique Nico Hülkenberg à nos confrères allemands de Motorsport-Magazin.

« Je veux revenir en F1, mais à pas à n’importe quel prix. » ajoute-t-il. « Cela doit toujours fonctionner pour les deux parties et toutes les personnes impliquées. »

« Il s’agit aussi de la façon dont l’équipe se développe, quelles sont les perspectives sportives etc…je suis chaud pour revenir, mais pas à n’importe quel prix. »

A première vue, les options encore disponibles pour 2021 ne sont pas particulièrement excitantes sur le papier avec potentiellement deux baquets chez Haas et Alfa Romeo, puisque les deux équipes n’ont pas encore confirmé leurs pilotes pour la saison prochaine.

Mais il pourrait également y avoir une possibilité chez Red Bull Racing aux côtés de Max Verstappen avec le baquet d’Alex Albon qui n’a toujours pas été confirmé pour 2021, mais il faudrait alors se montrer très rapide face au Néerlandais, ce qui ne semble pas faire peur à Hülkenberg.

« Par rapport à la voiture, c’est l’option la plus attrayante, parce que la voiture est plus compétitive. » estime le pilote allemand.

« Je n’étais pas toujours là cette année, mais je suis maintenant considéré. J’ai dû leur faire une petite impression. Ce dernier week-end en F1 m’a aidé et m’a remis sur la liste. »

« Je pense que dans mes meilleurs jours je peux être proche de lui. Max est un vrai killer quand on parle de performance pure et il peut être même le plus rapide. »

« Je pense que c’est difficile d’être son coéquipier, mais je voudrais bien me mesurer à lui. Nous verrons ce qui se passera. »

Horner pense que les trois prochaines courses seront « intéressantes » pour Red Bull

Christian Horner estime que les trois prochaines courses de la saison 2020 devraient être « intéressantes » pour son équipe avec des tracés adaptés aux caractéristiques de la RB16.

Horner a été encouragé par les récentes performances de l’équipe, en particulier au Grand Prix de l’Eifel où Max Verstappen n’était qu’à 0,037 seconde de Lewis Hamilton en qualifications, et à seulement quatre secondes de lui au drapeau à damier, et le Britannique dit que l’équipe se rapproche du rythme de Mercedes.

« Dans certaines zones du circuit ici [au Nürburgring], nous étions égaux ou meilleurs que la Mercedes. De toute évidence, le virage 13/14 semblait être notre point faible par rapport à eux sur ce circuit. » a expliqué Horner après le Grand Prix de l’Eifel remporté par Lewis Hamilton.

Avec trois circuits inédits à venir sur ce calendrier 2020 révisé, Christian Horner a déclaré que l’équipe était impatiente d’en apprendre le plus possible sur la RB16 et ses faiblesses alors qu’elle se préparait à l’affiner pour la saison prochaine.

« Nous avons Portimao, nous avons Istanbul, nous avons Imola – ce sont tous des circuits qui seront très intéressants pour nous et nous avons hâte de terminer la saison sur une dynamique positive. »

« Nous avons désormais compris pas mal de problèmes que nous avons eu avec la RB16, de sorte que cela devrait être résolu lorsque nous arriverons avec la RB16 B. »

Cette RB16 B sera la dernière motorisée avec un moteur Honda d’usine, après que la société japonaise a confirmé qu’elle se retirerait de la F1 à la fin de 2021.

Cela laisse Red Bull et AlphaTauri à la recherche d’un nouveau fournisseur d’unité de puissance – et Horner a déclaré il espérait que la situation serait résolue d’ici la fin de cette saison, pour donner à l’équipe suffisamment de temps pour concevoir la voiture 2022 autour du nouveau moteur.

« Nous devrions le savoir idéalement d’ici la fin de l’année. Car bien sûr, le moteur fait partie intégrante de votre conception 2022, donc idéalement d’ici la fin de cette année, de façon à ce que l’équipe de conception se lance dans la prochaine année avec un ensemble clair de paramètres. »

Pour Palmer, Daniel Ricciardo surclasse Esteban Ocon chez Renault

Pour l’ancien pilote Renault, Jolyon Palmer, le Français Esteban Ocon a été largement dominé par son coéquipier Daniel Ricciardo cette saison.

Le Français Ocon a rejoint l’équipe Renault F1 en 2020 après une saison en off en tant que pilote de réserve chez Mercedes.

Au classement des pilotes après les onze premières courses de l’année, Daniel Ricciardo se retrouve quatrième avec 78 points marqués, tandis que son coéquipier Esteban Ocon occupe la douzième position avec seulement 36 points inscrits.

Pour Palmer, le déficit de performance d’Ocon par rapport à Ricciardo est clair, bien qu’il admet que l’Australien serait un sacré client pour n’importe quel pilote.

« Il [Ricciardo] a été brillant en 2020 et donne à Ocon un aspect assez moyen en ce moment pour son retour en tant que titulaire à temps plein. » constate Palmer dans sa chronique pour la BBC.

« Ocon est un jeune pilote avec un bon potentiel – et l’a montré aux côtés de Sergio Perez chez Force India en 2017 et 2018 – mais il ne se compare tout simplement pas bien à Ricciardo, ce qui témoigne de la constance des performances de l’Australien cette saison. »

« En 11 tentatives, Ocon n’a surpassé Ricciardo qu’une seule fois – lors de la séance humide du deuxième tour en Autriche. »

« Et bien qu’il n’ait eu qu’une fraction de retard sur Ricciardo lors des qualifications au Nürburgring, Ocon accuse jusqu’à présent un déficit de 0,2 seconde en moyenne sur la saison. »

« Mais ce sont en fait les courses où la différence est plus grande. Dans ce Grand Prix de Styrie où Ocon s’est qualifié devant, il n’a pas fallu longtemps avant que Ricciardo arrive sur le Français et finisse par passer. »

« Et à Sotchi, la course avant le Nürburgring, Ricciardo a dépassé Ocon après un mauvais départ, et finalement terminé devant avec 26 secondes pleines. »

« Cela ne veut pas dire qu’Ocon a été particulièrement mauvais. Il a eu des moments de promesses et plus de problèmes de fiabilité que Ricciardo, et il est nouveau dans l’équipe après une saison en marge. »

« Mais je suis sûr que même Renault sera surpris de voir à quel point Ricciardo surclasse sa nouvelle signature. »

« Esteban a eu quelques problèmes de fiabilité jusqu’à présent, mais Renault espère qu’il pourra trouver un peu plus de forme pour égaler Ricciardo et ajouter plus de points aux aspirations de Renault au championnat. »

L’équipe d’Enstone occupe actuellement la cinquième place du classement des constructeurs, mais a seulement six points de retard sur l’équipe Racing Point, troisième et deux points derrière McLaren.

Rappelons également que l’an prochain Esteban Ocon comme coéquipier le double champion du monde de F1, Fernando Alonso. L’Espagnol remplacera Daniel Ricciardo, en partance pour McLaren.

La F1 confirme huit nouveaux cas positifs COVID-19

La F1 et la FIA ont confirmé ce vendredi avoir detecté huit cas positifs COVID-19 entre le vendredi 9 octobre et ce jeudi 15 octobre.

Au total, plus de 1500 tests ont été réalisés en une semaine sur tout le personnel qui est accrédité pour entrer dans le paddock de la F1.

« La FIA et la Formule 1 peuvent aujourd’hui confirmer qu’entre le vendredi 9 octobre et le jeudi 15 octobre, 1506 tests de COVID-19 ont été effectués sur les pilotes, les équipes et le personnel. » peut-on lire dans le communiqué de la FIA.

« Parmi ceux-ci, huit personnes ont été testées positives. La FIA et la Formule 1 fournissent ces informations agrégées à des fins d’intégrité et de transparence de la compétition. »

« Aucun détail spécifique concernant les équipes ou les individus ne sera fourni par la FIA ou la Formule 1 et les résultats seront rendus publics tous les 7 jours. »

Il est bon de rappeler que l’équipe Mercedes a confirmé deux cas positifs dans ses rangs la semaine dernière au Grand Prix de l’Eifel, ce qui l’a obligé à isoler également quatre cas contact, donc un total de six personnes isolées.

Des remplaçants en provenance du Royaume-Uni sont arrivés sur le circuit du Nürburgring dans la nuit de jeudi à vendredi pour permettre à l’écurie du constructeur allemand de fonctionner correctement tout au long du week-end.

Szafnauer : « la pression augmentera avec Aston Martin »

Otmar Szafnauer, l’actuel directeur de l’équipe Racing Point qui deviendra Aston Martin F1 en 2021, se dit impatient de débuter un nouveau chapitre dans l’histoire de l’écurie basée à Silverstone.

A partir de la saison prochaine, Racing Point passera du statut d’écurie cliente à celui d’équipe d’usine grâce au soutien du constructeur britannique Aston Martin.

Lorsqu’on lui demande si la pression sera plus forte l’an prochain avec l’arrivée d’Aston Martin et d’un quadruple champion du monde en la personne de Sebastian Vettel , Otmar Szfanauer répond : « Bien sûr, la pression augmentera et il y aura également d’autres changements. Aston Martin est une grande marque traditionnelle vieille de 107 ans. » explique t-il à F1Insider.

« Je suis un grand fan de James Bond. Nous voulons représenter la marque avec dignité. Mais nous aurons une voiture rapide et deux excellents pilotes. Nous sommes bien préparés. Sebastian [Vettel] nous aidera à tirer le meilleur parti de la voiture. »

Lorsqu’on lui demande si la limite budgétaire qui entrera en vigueur en 2021 en F1 pourrait être avantageuse pour son équipe, l’Américain répond : « Cela pourrait en effet être un avantage. »

« Dans tous les cas, il est plus facile de faire grandir une équipe que de la réduire, alors que nous fonctionnons en dessous de la limite budgétaire de toute façon. Les autres équipes doivent d’abord identifier les opportunités où elles peuvent économiser. »

« Et ils perdront également des performances dans le processus. Cela pourrait jouer en notre faveur. »

Aston Martin F1 aura également une toute nouvelle usine, ainsi qu’un simulateur flambant neuf l’an prochain, ce qui jouera évidemment un grand rôle dans l’amélioration des performances de l’équipe.

« C’est vrai. Nos outils de simulation s’améliorent de plus en plus. Bientôt, nous aurons l’infrastructure pour expérimenter davantage. »

« J’espère donc que nous augmenterons notre rythme de développement. Ensuite, nous aurons également un nouveau simulateur et passerons à la nouvelle usine en 2021. »

« Jusque-là, ce sera toujours une bataille passionnante au milieu de peloton en 2020 et pour l’année prochaine, j’attends avec impatience une équipe Aston Martin avec un quadruple champion du monde au volant. »

Helmut Marko ne dirait pas non à Andy Cowell chez Red Bull

Ancien directeur du HPP [département moteur de Mercedes], Andy Cowell sera libre à la fin de cette saison 2020 et pourrait bien rebondir au sein d’une autre écurie de Formule 1 à partir de l’année prochaine.

Depuis qu’il a informé l’entreprise en janvier 2020 de son intention de partir, Andy Cowell a travaillé avec Markus Schäfer et Toto Wolff pour définir la future structure de gestion de HPP. Cowell a donc vu ses responsabilités en tant que directeur général redistribuées parmi l’équipe de direction, avec des nominations internes à ces postes clés assurant une transition en douceur.

Le Britannique continue de travailler aux côtés de Hywel Thomas [nouveau directeur] depuis le mois de juillet pour soutenir la transition et conserve donc un poste au sein de Mercedes-Benz AG au moins jusqu’au début de 2021.

Pour la suite, Cowell pourrait bien être disponible sur le marché des ingénieurs, ce qui pourrait éventuellement intéresser Red Bull dans l’hypothèse où l’équipe de Milton Keynes développera son propre moteur basé sur le bloc Honda à la suite du retrait du constructeur japonais à la fin de la saison 2021.

Interrogé pour savoir s’il serait intéressé par les services d’Andy Cowell, Helmut Marko, consultant motosport chez Red Bull, admet que dans le cas où Red Bull développera son propre groupe propulseur, l’équipe aura besoin des meilleurs dans chaque domaine.

« Je ne sais pas encore, mais d’abord nous devons savoir ce que nous faisons. » a déclaré Marko à Motorsport-Magazin.

« Ensuite bien-sûr, nous verrons qui est éligible pour ce projet. Mais il est clair que nous l’intégrions dans notre site chez Red Bull Technology. Vous devez juste vous assurer d’avoir les meilleures personnes possibles. »

Rappelons tout de même que Red Bull a récemment demandé à ce que le développement des unités de puissance soit gelé à partir de 2022 et n’a pas hésité à menacer de quitter le sport [c’est à lire ici].

Vidéo : Alonso au volant de la Renault RS20 à Barcelone

Fernando Alonso a fait ses débuts avec l’équipe Renault F1 cette semaine et était au volant de la RS20 de la saison en cours dans le cadre d’une journée de tournage promotionnel.

Le double champion du monde de F1 – qui fera son grand retour en 2021 chez Alpine F1 team – n’avait plus piloté de monoplace de Formule 1 depuis la saison 2018 et a donc dû reprendre ses marques lors de cette journée de roulage.

Limité à seulement 100 kilomètres de roulage, Alonso a pu prendre la piste sur le tracé de Barcelone avec des gommes de démonstration montées sur sa monoplace et n’a donc pas pu exploiter le potentiel maximum de sa machine.

Cette journée aura surtout permis au pilote espagnol de se remettre dans le bain en douceur, alors qu’il suivra l’équipe sur un Grand Prix cette année [certainement à Imola], avant de devenir pilote titulaire au lendemain de la dernière course disputée à Abou Dhabi en décembre.

Red Bull menace de quitter la F1 avec ses deux équipes

Selon une information rapportée par nos confrères de AMUS, Red Bull menacerait de quitter la Formule 1 avec ses deux équipes [Red Bull et AlphaTauri] si le développement des unités de puissance n’est pas gelé en 2022.

Après l’annonce du départ de Honda à la fin de la saison 2021, Red Bull – et donc AlphaTauri – se retrouvent à devoir chercher un nouveau fournisseur de moteur à partir de la saison 2022, et pour l’instant, Red Bull privilégie le fait de s’approprier la propriété intellectuelle de Honda.

Ce choix de développer elle-même le moteur Honda à partir de la saison 2022, serait la seule façon pour Red Bull de garder son indépendance face aux fabricants tels que Mercedes, Renault ou Ferrari.

Mais le problème principal est qu’à partir de 2022 la F1 introduira 20% de biocarburant, tandis qu’à partir de 2023, les Formule 1 devront rouler avec 100% de carburant neutre en CO2.

L’introduction du biocarburant va logiquement forcer les fabricants de moteur à modifier les culasses des blocs V6 turbo en 2022 afin d’adapter le processus de combustion, ce qui pourrait être un vrai problème pour Red Bull dans le cas où l’équipe de Milton Keynes développerait elle-même son moteur sur la base du Honda.

Dans ce contexte, l’équipe Red Bull souhaiterait que le développement des moteurs soit gelé à partir de 2022, ce à quoi Mercedes serait d’accord, alors que Renault souhaiterait que toutes les unités de puissance soient au même niveau, tandis que Ferrari serait totalement opposée à une telle idée.

Ferrari justifie son refus en précisant que Red Bull n’aurait qu’à frapper à la porte de la FIA pour obtenir instantanément un moteur [les règles obligent les fabricants à fournir un moteur à une équipe dépourvue de fournisseur] ou même de celle de Ferrari qui se ferait un plaisir d’équiper deux écuries supplémentaires.

L’avis de la rédaction : En toute honnêteté, on voit mal Red Bull quitter la Formule 1 tant les retombées médiatiques sont importantes pour la marque de boissons énergisantes.

L’équipe de Milton Keynes profite en réalité de sa notoriété et du fait que la F1 ne pourrait pas se permettre de perdre un motoriste [Honda] et deux équipes pour faire pression sur le sport et ainsi obtenir ce fameux gel des moteurs. Affaire à suivre…

Perez a l’impression de vivre « aux côtés d’une femme ayant demandé le divorce »

Le Mexicain Sergio Perez admet qu’il est très étrange pour lui de faire partie d’une équipe qui a pris la décision de le remplacer pour la saison prochaine depuis quelques temps déjà.

Le Mexicain Sergio Perez devra quitter l’équipe Racing Point – qui deviendra Aston Martin en 2021 – à la fin de cette saison pour être remplacé par l’Allemand Sebastian Vettel, qui quittera pour sa part la Scuderia Ferrari après six années passées à Maranello.

Interrogé pour savoir ce qu’il ressentait en tant que pilote d’évoluer au sein d’une équipe lui ayant déjà indiqué qu’il devrait partir, Perez a été très franc.

« C’est très étrange, j’ai l’impression de vivre aux côtés d’une femme qui a demandé le divorce il y a deux mois. » a expliqué Sergio Perez à Channel 4.

« Mais je ne suis pas frustré, une telle chose fait partie des affaires. Je suis en Formule 1 depuis longtemps maintenant et j’ai déjà été dans des situations comparables. »

« Donc, je fais ce que doit faire un professionnel: le meilleur travail possible. Cette équipe a tant fait pour moi. De nombreuses amitiés se sont forgées en sept ans, et je veux leur dire au revoir avec des performances de haut niveau et la tête haute. »

Concernant l’avenir de l’équipe qui deviendra Aston Martin à la fin de l’année, Perez insiste sur le fait « qu’il y a un énorme potentiel pour faire de grands progrès. Tôt ou tard, ils arriveront à tenir en haleine les grandes équipes. »

Enfin, concernant son propre avenir, le Mexicain indique que : « Des discussions avec différentes équipes de course sont en cours. »

« Je vois aussi des progrès, mais il n’y a rien à annoncer. Je pense que tout sera plus clair d’ici novembre. »

Renault : « l’équipe ne serait pas ce qu’elle est sans Daniel »

Le podium décroché par Daniel Ricciardo au Grand Prix de l’Eifel dimanche dernier signifie que le patron de l’équipe Renault F1, Cyril Abiteboul, sera contraint d’honorer un pari pour obtenir son tout premier tatouage.

Mais le manager Français a déclaré que se faire tatouer serait un petit prix à payer pour la contribution que Ricciardo a apporté à l’équipe depuis son arrivée en 2019.

Ricciardo a connu une première saison parfois frustrante avec Renault, marquant seulement huit fois en 21 courses et terminant neuvième au classement des pilotes.

Mais en 2020, bien aidé par un package compétitif monté sur sa RS20, Daniel Ricciardo aligne les bons résultats avec une série de classement parmi les six premiers avant de finalement décrocher son premier podium avec l’équipe Renault dimanche dernier en Allemagne.

« L’équipe ne serait pas ce qu’elle est aujourd’hui sans Daniel. » a déclaré Cyril Abiteboul après le Grand Prix de l’Eifel.

« Même, et peut-être grâce à, l’année que nous avons eue ensemble l’année dernière, qui a été en effet une année très douloureuse, mais qui nous a tous poussés à prendre les mesures que nous avons prises… »

« Maintenant nous nous trouvons nous-mêmes dans une bien meilleure position pour cette année et pour l’année prochaine, et Daniel est capable de faire ce genre de chose [monter sur le podium], donc je pense que c’est un fait. »

Malgré cette trajectoire ascendante, Daniel Ricciardo ne fera pas partie de l’équipe Renault l’année prochaine car il se prépare à passer dans l’équipe McLaren – une décision qu’il a prise avant le début de la saison, et qui a conduit à un communiqué brusque du dirigeant de l’équipe Renault à l’époque concernant le choix de l’Australien.

Abiteboul a également choisi sa séance médiatique d’après-course au Nürburgring pour faire part de sa réaction à l’annonce du départ de Ricciardo à l’époque.

« Je sais que notre communication a été un peu négative lorsque nous avons découvert qu’il ne resterait pas avec l’équipe à l’époque. »

« Mais je pense que c’est précisément parce que c’était une communication honnête, émotionnelle et non filtrée à l’époque – tout comme Daniel est également non filtré et authentique dans ce qu’il fait aujourd’hui pour l’équipe. »

Abiteboul a ensuite révélé la genèse du pari du tatouage qu’il avait fait avec Ricciardo – mais a admis qu’il prendrait un certain temps pour réfléchir avant de se rendre dans un salon et qu’il choisirait la taille et le placement du tatouage, au fur et à mesure que Ricciardo choisirait le design.

« Je n’ai pas de tatouage – ce n’est pas vraiment mon style. Je suppose que c’est pour cela que j’ai fait ce pari. »

« Je me souviens qu’à Silverstone, c’était la première fois l’année dernière où Daniel me montrait un nouveau tatouage qu’il avait et je lui ai en fait demandé comment y arriver, quel genre de voyage mental pour en arriver à ce type de tatouage. »

« Et il m’a dit: ‘En fait, je marchais juste devant ce salon de tatouage, et je me suis dit: « Faisons-en un. »

« Alors j’ai dit: ‘Eh bien, faisons quelque chose de convenable, alors si tu fais ton premier podium’ – après quelques bières – J’en ferai un’. »

« Et comme je suis un homme de parole, je vais le faire. J’ai juste besoin d’un peu de temps pour décider de la taille et de l’emplacement. »

Wolff regrette le départ de Honda de la F1, mais n’est pas surpris

Toto Wolff, le directeur de l’équipe Mercedes, regrette évidemment le futur départ de Honda de la F1 [fin 2021], mais l’Autrichien estime que tant qu’il n’y aura pas un meilleur retour sur investissement pour les fabricants, la F1 peinera toujours à garder ses fabricants et à en attirer des nouveaux.

Mercedes – avant de devenir une équipe d’usine – était présente en Formule 1 en tant que fournisseur moteur, avant de prendre la décision de racheter l’écurie Brawn GP fin 2009 et de créer sa propre équipe d’usine qui domine outrageusement la catégorie reine depuis l’introduction des moteurs hybrides en 2014.

Mercedes a donc été des deux côtés [fournisseur et équipe d’usine] et a donc le recul nécéssaire pour comprendre que rester en F1 en tant que simple fournisseur [comme c’est le cas de Honda] n’est pas viable.

« Nous avons été des deux côtés. Nous avons eu un très bon succès en tant que fournisseur de moteurs pour McLaren, mais nous avons pris la décision à la fin de 2009 d’acheter une équipe parce que nous avons vu plus de valeur marketing, un meilleur retour sur investissement en possédant une équipe. » explique Toto Wolff.

« Nous avons donc vu ces deux côtés. Comment s’est déroulée l’analyse de rentabilisation pour les fabricants de blocs d’alimentation, mais ce n’est certainement pas ainsi que cela devrait être à l’avenir. »

« Quand j’ai rejoint la Formule 1 avec Williams en 2009, je me souviens des unités de puissance qu’ils utilisaient, elles coûtaient 20 millions de dollars et plus. »

« Aujourd’hui, nous avons l’obligation de fournir à un prix bien inférieur à cela. Avec l’introduction de l’hybride, comme l’a dit Mattia [Binotto, directeur de la Scuderia Ferrari], c’était un exercice d’ingénierie pour savoir quel type de moteur nous pouvions réellement développer. »

« Et nous ne savions pas que nous aurions aujourd’hui un moteur fantastique avec une efficacité thermique de plus de 50%, ce qui n’existe dans aucun autre sport. »

« Nous avons commencé à envoyer un message autour de cela en 2014 avec le chef Bernie [Ecclestone], qui disait que tout cela n’était pas vraiment bon pour la F1 et qu’il manquait de bruit. Mais vous ne pouvez pas vendre votre produit en en parlant négativement. »

« Donc, nous manquons toujours de message selon lequel ces moteurs sont d’une technologie hybride fantastique, mais ils sont beaucoup trop chers. »

« Nous devons donc introduire un plafond de dépenses pour les groupes motopropulseurs qui soit clair, comme nous l’avons fait du côté du châssis afin de le rendre plus durable et d’attirer d’autres constructeurs à l’avenir. »

« Je pense que c’est dommage que Honda décide de quitter la Formule 1. Mais au final, chacun doit obtenir un retour sur investissement. »

« Ainsi, quel que soit le capital que vous déployez pour l’investissement en Formule 1, il doit garantir ou doit renvoyer une valeur marketing raisonnable et, si ce n’est pas le cas, je peux comprendre que quelqu’un dit « nous avons essayé et cela n’a pas fonctionné ». »

« Malheureusement, ce sport concerne, à mon avis, non seulement l’investissement, mais aussi le fait que tous les investissements ne vous garantissent pas le succès car c’est un engagement à long terme que vous devez fournir. »

« Nous l’avons vu avec Mercedes: nous avons eu quelques années vraiment douloureuses et avons réussi à renverser la vapeur. »

« Dans le passé, des fabricants allaient et venaient, y compris Honda, BMW, Toyota et bien d’autres, et oui, c’est malheureux. »

« La Formule 1 a besoin d’un engagement stable de la part de nous tous et il faut l’adhésion du conseil d’administration, en disant: ‘OK, nous nous lançons là dedans, cela pourrait être difficile, nous fixons nos attentes basses mais à un certain moment, nous renverserons la situation.’. »

« Ce n’est certainement pas génial pour nous de perdre un fabricant de moteurs. C’est un problème pour Red Bull, alors oui, ces gars-là me manqueront. Ils font partie du paddock. »

Franc, honnête, rapide, doué…l’équipe Alfa Romeo rend hommage à Kimi Raikkonen

Le week-end dernier au Grand Prix de l’Eifel, le pilote Alfa Romeo Kimi Raikkonen a battu le record précédemment détenu par Rubens Barrichello du nombre de départ en Formule 1 [323].

Raikkonen a testé pour la première fois pour Sauber en 2000, où sa vitesse sur le tracé du Mugello a impressionné Michael Schumacher, testant le même jour pour Ferrari.

323 départs en F1 plus tard, les membres de l’équipe Alfa Romeo et l’entourage de Raikkonen ont rendu hommage au Finlandais.

« Le record de départs de course n’est qu’un nombre, bien sûr, mais c’est énorme. » a déclaré Beat Zehnder, le directeur sportif d’Alfa Romeo.

« C’est un record du monde et il peut être fier de ce qu’il a accompli au cours des deux dernières décennies. »

« Il a tant donné au monde de la F1 et, contrairement à tant d’autres, il n’a jamais changé. Il est toujours franc, toujours brutalement honnête et c’est ce qui le rend spécial. Sa carrière est exceptionnelle. »

Le coéquipier de Kimi Raikkonen au cours de ces deux dernières années en Formule 1 a été l’Italien Antonio Giovinazzi, le jeune pilote affirmant qu’il avait beaucoup appris du champion du monde 2007.

« Kimi est une légende de ce sport et je suis heureux et fier d’être son coéquipier. » a déclaré Giovinazzi.

« Chaque année, tout le monde pense que ce sera sa dernière année, mais à la fin, il nous surprend toujours en restant une saison de plus. »

« Je suis très heureux de la relation que nous entretenons et de la manière dont nous travaillons ensemble. »

« Je pense qu’il a toujours été un concurrent loyal et que nous n’avons jamais eu de problème l’un envers l’autre. »

« En tant que novice avec un coéquipier champion du monde, j’ai beaucoup appris de lui au cours des deux dernières années et aussi lorsque nous avons travaillé ensemble chez Ferrari: il a toujours été ouvert pour m’aider et pour discuter de toutes sortes de choses. »

L’ingénieur de course de Kimi Raikkonen – le Français Julien Simon-Chautemps – a déclaré que la franchise du Finlandais était ce petit plus qui permettait de travailler facilement avec lui.

« C’est un homme très simple et il n’y a pas de zones grises avec lui. » a explique Simon-Chautemps.

« Il sait exactement ce dont il a besoin et ce qu’il veut faire et cela nous facilite beaucoup la vie. Il pourrait être un très bon ingénieur de course en fait, et parfois cela me facilite la vie, parfois un peu moins! »

« Mais c’est vraiment un bon gars, un pilote très rapide, extrêmement doué pour savoir ce dont les voitures ont besoin et ce qu’il doit faire pour aller vite, c’est donc ce qui est important. C’est un atout précieux pour l’équipe. »

Le dernier mot revient évidemment à Peter Sauber, l’homme qui a laissé sa chance au jeune Kimi Raikkonen il y a 20 ans de cela.

« Trois cent vingt-trois départs de course, c’est bien, mais les chiffres ne sont pas si importants. » a déclaré Peter Sauber.

« Ce qui est important pour moi, c’est que Kimi a toujours le même charisme qui m’a donné l’envie de le signer il y a 20 ans. »

On ne sait toujours pas si Kimi Raikkonen continuera sa carrière en Formule 1 la saison prochaine ou bien si le Finlandais prendra sa retraite du sport à l’âge de 41 ans.

Carlos Sainz : « Fernando rejoint Renault à un très bon moment »

Fernando Alonso rejoint Renault F1 « à un très bon moment », selon son compatriote Carlos Sainz, en raison de la récente forme de l’équipe du constructeur français en Formule 1.

Renault F1 a fait son grand retour sur le podium cette année au Grand Prix de l’Eifel grâce à la troisième place décrochée par l’Australien Daniel Ricciardo, qui sera remplacé l’an prochain par Fernando Alonso.

Interrogé pour savoir ce qu’il pensait du retour de son compatriote en Formule 1 l’an prochain, Carlos Sainz Jr estime que le double champion du monde ne pouvait revenir à un meilleur moment, alors que Renault commence à décrocher de bons résultats.

« Je pense en fait que Renault, ou Alpine [Renault deviendra Alpine F1 l’an prochain], fait du très bon travail en ce moment. » a déclaré Sainz à nos confrères de Motorsportweek.com

« Ils sont définitivement dans la bonne direction après une année difficile en 2019 et ils semblent avoir trouvé la bonne voie pour développer leur voiture et ils nous rendent la vie très difficile chez McLaren. »

« Je pense que Fernando rejoint Renault en fait à un très bon moment après des années difficiles et je pense que c’est une bonne nouvelle pour le sport, pour la Formule 1. C’est juste une bonne nouvelle pour tout le monde qu’il revienne. »

Le double champion du monde de F1 Alonso a déjà commencé à travailler avec l’équipe Renault et était même en piste au volant de la RS20 de cette saison cette semaine à Barcelone.

Après avoir bouclé 100 kilomètres [le maximum autorisé par la FIA lors de cette journée de tournage], l’Espagnol s’est dit très impressionné par les performances de la monoplace.

« C’était incroyable de pouvoir rouler avec ces voitures après deux ans et de sentir à nouveau toute leur vitesse, à quel point tout va si vite virage après virage, leurs performances au freinage et tout ce qu’une Formule 1 a à offrir. C’était vraiment agréable de retrouver ces sensations. » a déclaré Alonso après son test.

« C’était évidemment particulier d’être de retour à Barcelone. Je me souviens de l’an 2000. J’y avais piloté la Benetton avec les gens d’Enstone. »

« Nous sommes désormais avec Renault en 2020. C’est un endroit spécial où j’ai beaucoup d’excellents souvenirs. C’est une piste que je connais très bien, donc c’était une bonne journée. »

« La majeure partie de la journée était consacrée à un peu de tournage avec des drones en piste et d’autres actions derrière la caméra. »

« En parallèle, nous avons travaillé avec l’équipe pour faire quelques tours afin que je puisse être à l’aise au niveau du baquet, du volant et des pédales. Ce sont des choses pour l’année prochaine qui pourraient être difficiles à faire cet hiver. Il s’agit donc de nos premiers pas. »

« C’était une belle surprise. Nous savons que la voiture s’est bien comportée sur les dernières courses et j’ai assurément ressenti toute son adhérence et son potentiel. »

« Ma dernière expérience avec un moteur Renault remontait à 2018 et j’ai constaté un pas en avant, ce qui est assez important ici. Tout semblait bien. »

« Je n’ai pas été en mesure de maximiser les performances de la monoplace comme je reprends toujours le rythme, mais je suis content de la journée. »

Red Bull prévoit une ultime mise à jour sur la RB16

L’équipe Red Bull Racing n’a cessé de développer sa monoplace cette saison pour faire en sorte de réduire l’écart qui sépare Red Bull de Mercedes.

Après les onze week-ends de course déjà disputés en 2020, l’écart a été largement réduit pour tomber à seulement deux dixièmes lors de la dernière séance de qualifications disputée le week-end dernier au Nürburgring.

Si les évolutions du moteur Honda et les mises à jour introduites sur la RB16 cette année auront permis ce gain de performance, il ne faut pas oublier également que Mercedes ne développe plus sa W11 depuis « longtemps », ce qui expliquerait aussi en partie la réduction des écarts.

Quoi qu’il en soit, Red Bull est bien la deuxième force du plateau en 2020 et compte bien apporter encore quelques améliorations à la RB16 avant la fin de l’année comme l’a confirmé Helmut Marko, consultant motorsport chez Red Bull.

« Nous souhaitons d’abord évaluer les mises à jour du week-end dernier au Nürburgring. » a explique Helmut Marko à AMUS.

« Nous n’avons pas pu encore le faire parce que nous n’avons pas roulé le vendredi [en raison des mauvaises conditions météo]. »

« Nous avons donc trois heures de données en moins. Mais après cela, il y aura une autre grosse mise à jour sur la RB16 pour 2020. »

Au championnat des constructeurs, Red Bull accuse tout de même 180 points de retard sur Mercedes, alors qu’il ne reste que six courses à disputer cette saison.

Le Grand Prix du Vietnam jette l’éponge pour 2020

Sans grande surprise, les organisateurs du Grand Prix du Vietnam se sont résolus à annuler l’édition 2020 de la course qui devait avoir lieu pour la première fois cette année dans les rues de Hanoï.

Programmé initialement le 5 avril sur un tout nouveau tracé urbain dans la ville de Hanoï, le Grand Prix du Vietnam a été officiellement reporté en mars dernier en raison de la crise sanitaire mondiale et les organisateurs ont gardé espoir de pouvoir accueillir la F1 d’ici la fin de l’année.

Mais la Formule 1 n’a finalement validé que 17 dates dans son calendrier 2020 remanié et Hanoï n’en fait malheureusement pas partie, ce qui veut dire que l’épreuve est officiellement annulée.

« Après de nombreuses discussions entre la FIA, la FOM et l’Association Vietnamienne du Sport Automobile, la Vietnam Grand Prix Corporation (VGPC) a le regret d’annoncer que le Grand Prix du Vietnam 2020 est annulé. » peut-on lire dans un court communiqué.

« Cela fait suite au report initial de l’événement en mars de cette année. Cette décision a été extrêmement difficile mais nécessaire à prendre compte tenu de l’incertitude persistante causée par la pandémie mondiale de coronavirus. »

« Nous ne sommes pas en mesure d’accueillir la série de sport automobile la plus excitante et la plus prestigieuse de la planète au Vietnam en 2020 en raison de la pandémie de COVID-19. » a jouté la PDG de la Vietnam Grand Prix Corporation.

« C’était une décision très difficile à prendre pour nous tous, mais en fin de compte, c’était la seule solution après avoir soigneusement examiné tous les critères de sécurité ainsi que l’efficacité dans les conditions actuelles. »

« Nous vous remercions pour votre soutien et votre compréhension pendant cette période incertaine. »

Hülkenberg espère que ses prestations l’aideront à trouver un baquet en F1

Pour la troisième fois de la saison 2020, Nico Hülkenberg a participé à une course pour le compte de Racing Point le week-end dernier au Grand Prix de l’Eifel en remplaçant le Canadien Lance Stroll malade.

Hülkenberg a quitté la F1 et Renault à la fin de la saison 2019 pour être remplacé par le Français Esteban Ocon et depuis, l’Allemand est toujours à la recherche d’un baquet pour la saison 2021.

Les options se font de plus rares au fil des mois pour Hülkenberg et ses seules véritables chances pour espérer revenir en Formule 1 l’an prochain sont du côté de chez Haas, chez Alfa Romeo ou encore chez Red Bull.

Mais dans son malheur, Nico Hülkenberg peut se réjouir d’avoir livré de belles prestations lors de ses trois courses disputées cette année en tant qu’intérim de luxe pour Racing Point et dans des conditions toujours très difficiles avec un appel tardif et une non préparation évidente.

Malgré ces difficultés, l’ancien pilote Renault a permis à Racing Point de marquer des points importants au championnat constructeurs et sa huitième place à l’arrivée du Grand Prix de l’Eifel a bien aidé l’équipe à remonter à la troisième position au classement des constructeurs.

Désormais, Hülkenberg continue ses discussions avec plusieurs chefs d’équipes et espère que ses prestations au volant de la RP20 cette année lui permettront d’avoir marquer de gros points auprès des patrons d’écuries.

« De toute évidence, c’est le mieux que je puisse faire, ou le maximum que je peux faire pour me promouvoir et faire de la publicité. » a expliqué Nico Hülkenberg, cité par le site de la F1.

« Mais après Silverstone aussi, rien n’a vraiment changé radicalement, immédiatement. Je pense que c’est encore un processus. »

« Les gens savent, évidemment, que je suis là, mais nous devrons simplement être un peu plus patients pour voir ce qui se passe. »

Quoi qu’il arrive à l’avenir, Nico Hülkenberg aura au moins apprécié son roulage au volant de l’une des meilleures monoplaces de la grille en 2020 sur la tracé du Nürburgring.

« C’était une course amusante. C’était difficile d’attendre beaucoup de cette course, avec si peu de préparation, et les autres gars, ils sont dans la saison, ils sont dans leur voiture et là, je suis jeté dans le bain de glace et j’essaye de survivre. »

« Je me sens plutôt heureux et soulagé d’avoir réussi ce genre de performance. » conclut l’Allemand.

Portimao au Portugal se prépare à accueillir la F1

Les préparatifs avancent à grand pas sur le tracé de Portimao pour pouvoir accueillir la Formule 1 du 23 au 25 octobre.

Vingt-quatre ans plus tard, la F1 revient enfin au Portugal sur l’Autódromo Internacional do Algarve à Portimao pour disputer la douzième manche de la saison 2020.

Il s’agira du 74ème circuit à recevoir une étape du championnat du monde de F1 créé en 1950 et le 4ème au Portugal, après 15 grands prix disputés à Boavista (Porto), Monsanto (Lisbonne) et Estoril.

Long de 4.653 m et composé de 15 virages, le tracé de Portimao est particulièrement apprécié des fans de sport automobile en raison de ses dénivelés et des vitesses de passage en courbe relativement rapides.

Le directeur du circuit portugais a confirmé que des travaux d’aménagement et d’agrément ont été réalisés au cours des dernières semaines pour accueillir la catégorie reine comme il se doit, notamment pour pouvoir respecter les fameuses bulles d’isolement mises en place par la F1.

« Nous respectons le calendrier et le cahier des charges, à la fois très complexes et exigeants. Nous avons remplacé l’asphalte et installé une nouvelle signalisation, des ponts et des kilomètres de câbles! » explique Paulo Pinheiro, directeur de Parkalgar, la société propriétaire du circuit de Portimao, au média A Bola.

« Comme nous n’avons jamais interrompu l’activité sur la piste, l’opération est devenue assez complexe. »

« En raison de la situation que nous vivons, nous avons dû répondre à d’énormes demandes, avec la réorganisation de notre réseau d’information interne, pour le préparer aux bulles d’isolement imposées par l’organisation du championnat du monde [de F1]. »

En termes de retombées économiques pour la région de l’Algarve, Pinheiro estime que c’est en tout un peu plus de 100 millions d’euros qui seront injectés dans l’économie locale grâce à l’arrivée de la Formule 1.

« Nous anticipons un impact économique de plus de 100 millions d’euros qui profitera à la région et au pays. »

« De cette façon, tout ce qui est mauvais est combattu. La Formule 1 n’est pas une entreprise chinoise, mais nous ne perdons pas d’argent. »

Enfin, le tracé de Portimao aimerait évidemment faire partie du calendrier de la F1 sur du long terme et pas seulement pour cette saison 2020, quitte à jouer l’alternance.

« Il y a beaucoup de circuits qui ont déjà un contrat avec la Formule 1, mais la possibilité d’une rotation [alternance] permet de rêver. »

« Je pense que le circuit est attractif et le Grand Prix génère beaucoup d’attentes. »

Red Bull choisira son futur motoriste avant la fin de la saison

Christian Horner, team principal de Red Bull, a déclaré qu’il aimerait sélectionner l’unité motrice que son équipe utilisera à partir de 2022 avant la fin de cette saison 2020 afin de permettre aux ingénieurs de Milton Keynes de débuter la saison 2021 avec un ensemble de paramètres clairs.

L’annonce surprise de Honda – qui a décidé de stopper son programme F1 à la fin de la saison 2021 – oblige désormais Red Bull à trouver un nouveau motoriste à partir de la saison 2022 pour son équipe d’usine, ainsi que l’écurie AlphaTauri.

Dans ce contexte, Red Bull est donc à nouveau à la recherche d’un partenaire moteur, et même si l’équipe privilégie le rachat de la propriété intellectuelle de Honda pour fabriquer son propre groupe propulseur, toutes les options seront étudiées, y compris son ancien partenaire Renault, avec qui la relation était tendue.

Lorsqu’on lui demande quand Red Bull prendra une décision concernant son motoriste, Horner a répondu : « Idéalement d’ici la fin de l’année car bien sûr, le moteur fait partie intégrante de votre conception 2022, donc idéalement à la fin cette année, afin que l’équipe de conception entame l’année prochaine avec un ensemble de paramètres clairs. » explique le Britannique.

« Ce sont évidemment les trois fournisseurs actuels qui restent après la fin de 2021, il est donc naturel que nous engagions des discussions avec ces parties. »

« Nous avons un peu de temps de notre côté pour évaluer toutes les options. Je pense que Toto [Wolff, directeur de l’équipe Mercedes], lors des dernières conférences, a clairement indiqué que Mercedes n’était pas désireuse de fournir un moteur, ce qui limite donc votre choix à deux fournisseurs actuels du sport. »

« Et comme je l’ai dit, nous devons prendre le temps de faire preuve de diligence raisonnable. Nous voulons être compétitifs et nous voulons gagner des championnats du monde. »

« C’est la raison pour laquelle Red Bull est dans le sport, et nous ne pouvons le faire qu’avec une unité de puissance compétitive et c’est là que nous devons prendre notre temps, pour, comme je l’ai dit, faire les investigations nécessaires et faire preuve de diligence raisonnable. »

Autre donnée à ne pas négliger pour Red Bull dans sa recherche d’un nouveau moteur, le fait qu’il faudra équiper non pas une mais deux équipes.

« Je pense que c’est vraiment un scénario deux pour un. donc en raison de notre projet de synergie, en raison de l’intégration de la transmission, il est inconcevable de penser que les deux équipes pourraient fonctionner sur des unités de puissance différentes. »

« Cela introduirait toutes sortes de complexités, en particulier avec la propriété intellectuelle des différents fournisseurs. »

« Il serait donc loin d’être idéal de mettre des équipes sur différentes solutions d’alimentation. » conclut le Britannique.

Bottas : « A mon meilleur niveau, je peux être meilleur que Hamilton »

Bien qu’il n’ait jamais réussi à battre son coéquipier Lewis Hamilton au championnat au cours de ses quatre années passées chez Mercedes, Valtteri Bottas veut encore y croire et estime qu’il peut être meilleur que le Britannique lorsqu’il est à son meilleur niveau.

Depuis qu’il a rejoint l’équipe Mercedes en 2017, le Finlandais Bottas a remporté 9 courses contre 38 pour Lewis Hamilton, alors qu’après les 11 premières courses de cette saison 2020, Vallteri Bottas occupe la seconde position au championnat du monde des pilotes et accuse 69 points de retard sur Hamilton et se retrouve sous la menace directe du pilote Red Bull Max Verstappen [14 points derrière Bottas].

Lorsqu’on lui demande s’il pense pouvoir battre son coéquipier un jour au championnat, le pilote finlandais répond : « Bien-sûr que j’y crois, et je sais que quand je suis à mon meilleur niveau, je peux être meilleur que lui. » explique Valtteri Bottas à Sky Sports.

« De toute évidence, il y a des jours où il est meilleur, il n’y aucun doute, et dans l’ensemble, des dernières années étant son coéquipier, il a été meilleur. »

« Je ne fais pas de politique, j’aime juste piloter. J’adore la course, j’adore avoir des combats justes mais difficiles, et c’est ce que nous faisons et ce que nous continuerons de faire. »

« Je suis satisfait de ma performance. Mon rythme de course a été très bon cette année et j’ai joué au niveau. »

« La différence réside dans de petits détails, mais je peux les améliorer. Ma performance globale a été très positive. »

L’an prochain, Valtteri Bottas poursuivra avec l’équipe Mercedes et sera de nouveau aux côtés de Lewis Hamilton, bien que le Britannique n’a pas encore été confirmé, ce qui devrait être une simple formalité.