Ferrari pessimiste pour le GP d’Autriche

Ferrari ne s’attend pas à avoir la monoplace la plus rapide au Grand Prix d’Autriche lorsque la F1 débutera sa saison 2020 le 5 juillet.

L’équipe italienne estime qu’il lui faudra au moins trois courses avant de connaître le vrai potentiel de sa monoplace cette année, notamment parce que Ferrari n’a introduit aucune mise à jour sur la SF1000 depuis la première course [annulée] en Australie en raison du confinement.

« Nous n’avons pas pu travailler beaucoup en raison de la longue fermeture des usines, où il n’y a pas eu l’occasion de développer la voiture, ni de travailler sur les données ou les souffleries. » explique Mattia Binotto à Marca.

« Nous avons repris le travail il y a quelques jours et nous essayons de corriger ces faiblesses, mais nous sommes là où nous étions en Australie et ce sera une voiture similaire à celle qui démarre en Autriche. Les développements viendront plus tard. »

« Je ne m’attends donc pas à ce que nous ayons la voiture la plus rapide en Autriche. Nous devrons marquer le maximum de points possible au début du championnat du monde et essayer de réagir par la suite, bien qu’il y ait moins d’options de développement avec le nouveau règlement qui a gelé plusieurs parties de la voiture. »

« Nous avons accepté ces changements en raison de notre responsabilité en F1, bien que cela nous rendra la tâche plus difficile, mais cela ne signifie pas impossible. Je pense que nous connaîtrons le vrai potentiel de la voiture après trois courses. »

Carlos Sainz et Charles Leclerc débuteront 2021 au même niveau

Mattia Binotto a confirmé que Charles Leclerc et Carlos Sainz seront traités au même niveau au début de la saison 2021.

Le directeur de l’équipe Ferrari, Mattia Binotto, assure qu’il n’y aura pas de pilote numéro 1 chez Ferrari au début de la saison 2021, lorsque Carlos Sainz rejoindra Charles Leclerc à Maranello.

« Non, ce ne sera pas le cas, la première chose est d’avoir deux bons pilotes, c’est l’esprit d’équipe qui est important, en s’assurant que Ferrari passe en premier. » explique Binotto à Marca.

« Et je pense que ce sera la piste elle-même qui déterminera qui est le premier et qui est le deuxième. Cela a toujours été le cas même à l’époque de Michael Schumacher, qui a commencé chaque année au même niveau que son coéquipier, mais dans la troisième course, il était clair qui était le premier. »

Lorsqu’on lui demande s’il n’a pas peur de devoir à nouveau gérer une relation tendue entre ses deux futurs pilotes, comme ce fut le cas entre Vettel et Leclerc en 2019, Mattia Binotto se veut confiant.

« Je ne pense pas qu’il y aura des moments difficiles entre les deux, tout se passera bien, et s’il y en a un, c’est mon travail, mais il faut être positif, Charles se renforce et plus le temps passe, plus il comprend l’importance de faire partie de Ferrari. »

« Ce qui s’est passé au Brésil (Vettel et Leclerc sont entrés en collision), c’est la malchance et ce sont des courses, des choses qui peuvent arriver. »

Binotto serait « très heureux » de voir Vettel dans une Mercedes en 2021

Mattia Binotto assure qu’il serait très heureux de voir Sebastian Vettel au volant d’une Mercedes l’an prochain en F1.

Sebastian Vettel quittera l’écurie de Maranello à la fin de cette saison 2020, après six années passées chez Ferrari.

Le pilote allemand et son équipe ne sont plus sur la même longueur d’onde, alors que Ferrari souhaite débuter un nouveau cycle avec deux jeunes pilotes à partir de l’an prochain [Carlos Sainz et Charles Leclerc].

Lorsque Marca demande à Mattia Binotto si le départ de Vettel a été motivé suite à une offre d’un contrat à court terme avec l’équipe, le manager suisse répond : « Non, ce n’est pas vrai. C’est simplement que les choses ont changé et nous envisageons un nouveau cycle, et il semble que cette vision, en termes de timing, ne coïncide pas avec sa vision. Ce n’était pas à cause du type d’offre ou de sa durée. »

Pour 2021, personne ne sait ce que fera Sebastian Vettel, mais les dernières rumeurs suggèrent que le pilote allemand pourrait rejoindre Mercedes ou bien qu’il pourrait tout simplement prendre sa retraite du sport.

Mattia Binotto estime que ce serait une grande perte pour la F1 si Sebastian Vettel venait à prendre sa retraite à la fin de l’année : « Oui, ce serait une perte, car nous l’aimons et l’apprécions, et il serait important pour lui de trouver un bon baquet l’année prochaine. »

« J’entends des rumeurs selon lesquelles vous pouvez le retrouver chez Mercedes et je serais très heureux pour lui, je le serais vraiment. »

Enfin, en raison de l’annonce prématurée du départ de Vettel avant même que la saison 2020 ne débute, beaucoup estiment que l’Allemand sera moins motivé cette année, mais Binotto ne le pense pas.

« Seb est une personne formidable, un grand professionnel avec un sens des responsabilités, et je suis sûr qu’il veut terminer sa dernière année chez Ferrari en bonne position en obtenant le meilleur pour l’équipe, donc je ne m’attends pas du tout à un mauvais comportement. »

Jean Alesi : « Quelque chose ne s’est pas bien passé entre Vettel et Ferrari »

Jean Alesi estime que quelque chose n’a pas fonctionné entre Ferrari et Sebastian Vettel ces dernières années.

En 2021, Carlos Sainz rejoindra le Monégasque Charles Leclerc chez Ferrari et les deux hommes formeront le plus jeune duo de pilotes de l’histoire de l’équipe italienne.

Dans un premier temps, Jean Alesi estime que la situation sera beaucoup plus facile à gérer pour Ferrari, par rapport à la relation compliquée que nous avons pu constater l’an dernier entre Sebastian Vettel et Charles Leclerc.

« C’est peut-être le contraire. Ils auront quelque chose de facile à gérer. » estime Jean Alesi sur Sky Sports, lorsqu’on lui demande si Ferrari va avoir des difficultés à gérer son duo de pilotes l’an prochain.

« Ils auront deux jeunes gars, ils ont deux pilotes professionnels. Carlos, d’après ce que je comprends, est un travailleur très dur et il a l’expérience avec McLaren et Renault. Il vient d’équipes très expérimentées. »

« Donc, pour la direction, il sera plus facile de contrôler ces deux pilotes. Quand vous avez un champion du monde, quand vous avez un pilote charismatique, il est très difficile de le rendre doux. »

A moins qu’il ne remporte le titre au terme de la saison 2020, Sebastian Vettel aura échoué à décrocher son cinquième titre mondial dans une Ferrari, après six années passées à Maranello.

Alesi pense que quelque chose n’a pas fonctionné dans la relation entre le pilote allemand et son équipe au cours des ces cinq dernières années.

« J’ai un immense respect pour Sebastian car il est quadruple champion du monde. Il a mis tout son talent dans ce défi pour être champion du monde avec Ferrari, et il a échoué. » poursuit Alesi.

« Il a échoué mais pas parce que c’est de sa faute ou pas parce que c’est la faute de l’équipe, quelque chose ne s’est pas bien passé tout simplement. J’ai été en fait très surpris de cette décision [l’annonce de son départ] avant le début du championnat. »

« Mais cela signifie beaucoup lorsque quelqu’un comme lui est assez courageux pour dire « c’est assez, je terminerai la saison avec Ferrari, mais l’année prochaine je ne sais pas ce que je ferai ». » 

« Mais c’est sûr que quelque chose ne s’est pas passé comme prévu, parce que lorsque vous accueillez un champion du monde comme Sebastian, vous voulez donner tout ce que vous pouvez. »

« La seconde chose est de savoir si vous le pouvez. Et quand l’équipe est maintenant en mesure de donner ce que le champion demande, alors les problèmes peuvent commencer. »

« Si je prends l’exemple de Michael Schumacher, il a pris ma place mais il est arrivé avec une équipe technique complète Il a travaillé avec les mêmes personnes avec lesquelles il travaillait [chez Benetton] pour être champion du monde. Il lui a fallu quatre ans pour être champion du monde, mais c’est arrivé. »

« La situation de Sebastian était différente. Il est arrivé dans une équipe et il a essayé d’enseigner et d’amener l’équipe technique à travailler comme il le voulait. Mais il n’a pas amené avec lui Adrian Newey [directeur technique de Red Bull] donc cela est très différent. »

Carlos Sainz est concentré à 100% avec McLaren en 2020

Avant de débuter sa dernière saison avec McLaren, l’Espagnol Carlos Sainz veut rappeler qu’il sera engagé à 100% avec l’écurie britannique cette année.

L’Espagnol Carlos Sainz quittera l’équipe McLaren à la fin de cette saison 2020 pour rejoindre Charles Leclerc chez Ferrari l’an prochain.

Mais avant de partir à Maranello, Sainz assure qu’il veut rester concentré à 100% sur son travail avec l’équipe McLaren cette année.

« Dans quatre semaines, nous serons en route pour l’Autriche. L’attente touche à sa fin, mais avant de me diriger vers Spielberg, je m’entraîne dur pour m’assurer d’être en pleine forme. » explique Carlos Sainz.

« Je suis retourné au Royaume-Uni lundi pour continuer ma préparation et j’ai des appels réguliers avec mes ingénieurs pour nous assurer que nous sommes à jour pour le début de la saison. »

« Désormais, je suis certain que vous savez tous que je vais partir [de chez McLaren] à la fin de la saison 2020. Même si je suis naturellement excité par ce qui m’attend, je suis à 100% concentré sur l’avenir immédiat avec McLaren. »

« Je suis tellement fier de tout ce que nous avons déjà accompli ensemble et désireux de créer de nombreux autres bons souvenirs cette année en tirant parti de l’élan positif que nous avons. »

Ferrari regrette la décision de Mercedes sur les grilles inversées en F1

Le directeur de la Scuderia Ferrari, Mattia Binotto, regrette que Mercedes soit opposée à l’idée des grilles inversées.

L’introduction du plafond budgétaire en 2021, les limites sur le développement, le projet de grille inversée. Le patron de l’équipe Ferrari est revenu sur les quelques décisions importantes qui ont été discutées pendant la longue pause forcée de ce début d’année.

« Dans certains cas, nous nous sommes battus seuls pour des choses que nous pensions justes.  Le compromis sur les dépenses et les limites de développement ont vu une grande contribution de la part de Ferrari. » explique Mattia Binotto à la Stampa.

« Nous n’avons pas opposé de veto, pour moi ce n’est pas la bonne façon d’aborder une négociation. Nous avons mis à disposition notre sens des responsabilités. La nouvelle réglementation nous désavantage à bien des égards, mais elle profite à l’ensemble de la F1. »

Le directeur de la Scuderia Ferrari est ensuite revenu sur l’idée avortée des grilles inversées  que plusieurs équipes voulaient mettre en place cette année sur les circuits qui allaient accueillir deux courses d’affilée – Red Bull Ring et Silverstone.

Mattia Binotto regrette qu’une seule équipe (Mercedes) se soit opposée à cette idée, ce qui a fait capoter le projet.

 » Sur la course sprint, je suis déçu, nous avons raté une bonne occasion. Si vous courez le même GP deux fois en une semaine, comme en Autriche et en Angleterre, le risque est que la deuxième course soit une répétition de la première. »

« Nous avons pensé à un format différent, il y avait une idée sur la table, la F1, la FIA et neuf équipes sur dix étaient d’accord. L’opposition d’une équipe a suffi pour bloquer la proposition. »

« C’est vraiment dommage pour les fans et pour notre sport. Je suis vraiment désolé, car nous avons tous accepté des compromis pendant cette période. »

Lorsqu’on lui demande à quel type de championnat il s’attend cette année, Binotto répond : « Un championnat anormal : en partie à huis clos, avec un calendrier révisé et compressé, avec des équipes en difficulté financière car elles ne perçoivent pas les revenus attendus, que ce soit ceux de Liberty Media ou des sponsors. »

« Cependant, nous nous préparons à y faire face au mieux avec enthousiasme. Le retour à la normale nous rend tout de même heureux. »

Des débuts difficiles pour Ferrari

Sur le plan de la performance en ce début de saison, Mattia Binotto ne se fait pas beaucoup d’illusions, notamment parce que l’équipe n’a pas connu des tests hivernaux optimaux à Barcelone en février.

« Ce sera un début difficile pour nous. La machine sera la même que celle que nous avions apportée en Australie, car il y a eu ensuite la fermeture obligatoire des usines et les tests d’hiver n’ont pas été satisfaisants. »

James Allison a du mal à imaginer Vettel chez Mercedes en 2021

James Allison, le directeur technique de l’équipe Mercedes, ne pense pas que son écurie signera Sebastian Vettel pour la saison 2021.

Ces dernières semaines, le marché des transferts en F1 a été relativement agité avec l’annonce du départ de Vettel de la Scuderia Ferrari à la fin de cette saison et la future arrivée de Carlos Sainz à Maranello à partir de 2021.

Dans la foulée de ces deux annonces, McLaren a également confirmé la signature de l’Australien Daniel Ricciardo pour l’année prochaine, qui quittera donc Renault en fin de saison.

Pour l’instant, personne ne sait ce que fera Sebastian Vettel l’an prochain, mais les rumeurs placent le quadruple champion du monde chez Mercedes aux côtés de Lewis Hamilton à partir de 2021.

Interrogé sur le sujet dans le dernier podcast de la F1, James Allison estime que les chances de voir arriver Vettel chez Mercedes l’an prochain sont très faibles, alors que les options de l’équipe sont déjà nombreuses, à commencer par son actuel duo de pilotes qui pourrait très bien rester inchangé.

« La première chose et la plus évidente à dire est que nous avons un très bon duo de pilotes aujourd’hui et nous avons des options pour avoir d’autres excellents pilotes. » explique James Allison, directeur technique de l’équipe Mercedes.

« Donc, il n’est pas très facile d’imaginer que les étoiles s’alignent de façon à ce que la question soit autre chose qu’hypothétique. »

« Mais si cela devait arriver, je suis certain que les deux trouveraient un moyen pour que cela fonctionne. Lewis est un pilote phénoménal et Sebastian a également été le protagoniste de plusieurs bonnes performances. Je suis certain que le professionnalisme des deux ferait que cela pourrait fonctionner. »

« Mais je dois admettre que je trouve difficile d’imaginer que les nombreuses bonnes options que nous avons autour de nous s’évaporent pour en arriver à cela. »

La F1 rediffuse le GP complétement fou d’Azerbaïdjan 2017

La F1 va rediffuser ce samedi 6 juin le Grand Prix d’Azerbaïdjan 2017, remporté par le pilote Red Bull Daniel Ricciardo.

Vivez ou revivez l’incroyable Grand Prix d’Azerbaïdjan 2017 ce samedi 6 juin. Une course émaillée de nombreux incidents et rebondissements et finalement remportée par le pilote Red Bull de l’époque, Daniel Ricciardo.

Au programme de cette course : trois sorties de la voiture de sécurité, sept abandons, une interruption de l’épreuve après 23 tours, un arrêt au stand prématuré pour Ricciardo pour débarrasser les conduites de freins de sa monoplace après avoir roulé sur des débris, un appui-tête baladeur sur la Mercedes de Lewis Hamilton et une pénalité pour Sebastian Vettel après avoir percuté volontairement la monoplace du Britannique.

Dans ce chaos, le pilote Red Bull Daniel Ricciardo a finalement réussi à tirer son épingle du jeu en remportant l’épreuve, alors qu’il s’élançait depuis la dixième place sur la grille en raison d’un crash survenu la veille en qualifications.

Autre surprise, la troisième place de Lance Stroll sur le podium. Le Canadien a réussi à déjouer tous les pièges de cette course à rebondissements pour s’offrir son tout premier podium en Formule 1 au volant d’une Williams.

Pour voir ou revoir cette course folle, rendez-vous ce samedi 6 juin à partir de 16h00 (heure de Paris) sur les différents canaux de communication de la F1 : YouTube, Facebook et F1.com.

La Hongrie prolonge avec la F1 jusqu’en 2027

Le contrat du Hungaroring pour accueillir le Grand Prix de Hongrie de F1 a été prolongé jusqu’à la campagne 2027.

La Grand Prix de Hongrie a prolongé son bail avec la catégorie reine du sport automobile et continuera d’accueillir des courses de Formule 1 jusqu’en 2027 au moins.

Un accord à long terme visant à maintenir le Grand Prix de Hongrie au calendrier de la F1  jusqu’en 2026 a été conclu en 2016.

Mais les conditions ont maintenant été révisées par les organisateurs pour prolonger le contrat d’un an et réduire les frais d’hébergement annuels, ainsi que pour convenir de frais beaucoup plus bas pour l’organisation de l’événement de cette année qui se tiendra à huis clos le 19 juillet.

« Nous avons discuté avec Liberty Media sur la manière de compenser le profit manquant, car le coût organisationnel n’est pas inférieur pour la tenue d’un événement à huis clos. » explique Zsolt Gyulay, PDG de Hungaroring Sport.

« Nous avons fait de notre mieux pendant les discussions pour obtenir un bon accord à la fois pour le pays et le sport, même en ces temps difficiles. »

« Nous ne pouvons pas rentrer dans les détails, mais la redevance est une partie de celle que nous payons en cas d’événement ouvert. »

« En outre, nous avons obtenu une prolongation de notre contrat. Il est donc désormais valable jusqu’en 2027 au lieu de 2026. »

« L’augmentation annuelle de la redevance a également été réduite, nous avons donc épargné plusieurs milliards de forints pour l’État. Dans l’ensemble, je peux dire que nous avons été sages et que nous avons beaucoup épargné. »

Lando Norris enthousiasmé par la reprise de la F1

Lando Norris se dit heureux de savoir que la course va enfin reprendre en F1, mais le Britannique s’attend à un rythme effréné.

La F1 débutera enfin sa saison 2020 le 5 juillet en Autriche avec deux courses à huis clos en une semaine, puis la catégorie reine prendra ensuite la direction de Budapest dans la foulée pour une course sur le Hungaroring.

Direction ensuite Silverstone, Barcelone, Spa et enfin Monza pour clôturer la saison européenne, avant de partir vers l’Asie, les Amériques et les pays du Golfe.

Le pilote McLaren, Lando Norris, qui a réalisé un test cette semaine au volant d’une F3, est également bien conscient qu’il s’agira d’un vrai défi pour toutes les équipes d’enchaîner les courses.

« L’Autriche a été l’un de mes meilleurs résultats l’année dernière, en fait, je pense que c’était mon meilleur résultat, qui était P6, donc j’attends ça avec impatience. » explique Norris dans le podcast de la F1.

« Budapest j’apprécie aussi, c’est là que j’ai fait mon premier test en F1, donc j’ai toujours aimé cet endroit et j’ai aussi de bons souvenirs là-bas. »

« Il va y avoir de l’action : Spa, Monza, il va y avoir beaucoup de circuits sur lesquels nous avons de bonnes courses et où nous pourrons nous amuser beaucoup en tant que pilote. »

« Donc, je pense que c’est un bon calendrier. Chargé, mais je pense que toutes les pistes sont celles que nous apprécions vraiment. »

« Ça va être beaucoup, mais pas seulement pour moi, mais aussi pour toute l’équipe de faire trois courses d’affilée – deux en Autriche et une à Budapest. »

« C’est beaucoup aussi pour les ingénieurs et les mécaniciens. Nous devons juste nous assurer que nous sommes préparés pour cela. »

« Nous devrons nous assurer d’être en forme après chaque week-end de course, pour nous assurer d’être en forme pour les deuxième et troisième. C’est bien parce qu’il y aura beaucoup de courses, mais il y aura des défis à relever. »

Charles Leclerc : « Une grande responsabilité » de rouler pour Ferrari

Le Monégasque Charles Leclerc admet qu’il ressent une très grande responsabilité lorsqu’il pilote sa Ferrari.

S’exprimant sur la télévision italienne, Charles Leclerc a répondu en toute franchise à quelques questions posées par Alex Zanardi, ancien pilote de Formule 1 (voir vidéo au bas de l’article).

« Il y a de la pression, vous sentez une grande responsabilité, mais je pense que c’est comme ça même à 30 ans quand un pilote monte dans une Ferrari. » explique Charles Leclerc.

« Mais à chaque fois que je monte dans la voiture, je me concentre sur le travail que je dois faire, et si je le fais parfaitement, j’ai confiance que les résultats arriveront. »

La perte de ses proches

Au cours de sa carrière en sport automobile, Charles Leclerc a connu des moments douloureux. Le premier fut en 2015 lorsqu’il a perdu son ami Jules Bianchi, décédé des suites de ses blessures après un accident au Grand Prix du Japon 2014.

Le second moment fort pour le Monégasque a été le décès de son papa en 2017, ce qui ne l’empêchera pas de remporter le Grand Prix d’Azerbaïdjan la même semaine en Formule 2.

Puis l’an dernier, c’est au tour d’un autre copain de perdre la vie. Le Français Anthoine Hubert se tue à Spa après un terrible accident en Formule 2, mais là encore, Leclerc trouvera la force mentale nécéssaire pour s’imposer au Grand Prix de Belgique au volant de sa Ferrari.

« Le manque de mon père et de Jules m’ont rendu mentalement plus fort et m’ont aussi permis de comprendre qu’il y a autre chose que le sport automobile, c’est la famille, qui est la chose la plus importante. Lorsque tout va bien, vous ne le remarquez pas beaucoup. »

« Courir m’a toujours fait du bien, même quand je les ai perdus, car c’est ma passion, je suis heureux de piloter quand je suis en voiture. Avec Anthoine (Hubert, décédé en 2019) c’était différent, car à chaque fois que je passais l’endroit de son accident à Spa, c’était très difficile, j’y ai perdu un ami. »

Des tremblements pour son premier départ en F1

Enfin, le pilote Ferrari est revenu sur ses débuts en Formule 1 en 2018 avec l’équipe Sauber-Alfa Romeo. Le Monégasque se souvient de son tout premier départ en F1 à Melbourne.

« Melbourne 2018 était spécial, mentalement, c’était difficile: je tremblais sur la grille de départ, mais j’ai réalisé le rêve que j’avais quand j’étais enfant, je l’ai rêvé mille fois, mais il y avait de la tension. »

« L’année suivante, j’ai vécu quelque chose de tout aussi spécial : une fois arrivé en Formule 1, je regardais déjà la voiture rouge, en rêvant d’y être. »

« Il y a certainement de la pression – conclut Leclerc – mais c’est un grand honneur, car vous avez enfin la possibilité de conduire une voiture qui peut montrer ce que vous pouvez faire. »

https://youtu.be/WB2WikAEn4g

Bernie Ecclestone à la recherche d’investisseurs pour sauver Williams

L’ancien patron de la F1, Bernie Ecclestone, admet qu’il recherche des investisseurs pour sauver l’équipe Williams Racing.

Lanterne rouge du championnat du monde de F1 depuis deux saisons maintenant, l’équipe Williams ne peut pas cacher ses difficultés financières et se doit désormais de réagir en conséquence pour sauver son équipe.

Williams est l’une des équipes les plus anciennes de la grille, ayant participé pour la première fois au Grand Prix d’Espagne de 1977, et est toujours détenue en majorité par le co-fondateur Sir Frank Williams avec une participation de 51%, tandis que le co-fondateur Sir Patrick Head détient une participation de 9,3%.

En 2011, la société a été introduite à la Bourse de Francfort pour lever des capitaux et, en tant que telle, doit publier des documents financiers publics et dans sa dernière déclaration, WGPH [Williams Grand Prix Holding] a confirmé qu’elle envisageait plusieurs options, dont l’une est la «vente potentielle de l’ensemble de la société» dont l’équipe de F1.

« Je cherche des personnes qui pourraient s’impliquer. Etre propriétaire d’une écurie est un loisir très onéreux. » explique Bernie Ecclestone à l’AFP.

« Williams, ce serait une grande perte. J’espère que ce n’est pas la fin de cette équipe, ce serait la fin d’une ère, mais j’espère qu’il sera possible de trouver quelqu’un qui peut se permettre de faire tourner l’équipe correctement. »

« C’est quelque chose de terrible de perdre une écurie comme celle-là. Ce n’est pas pensable. Ce bon vieux Frank a dû travailler très dur pour que l’équipe soit compétitive, et c’est ce qui s’est passé. La voir disparaître comme ça, ce n’est pas bon. C’est une écurie historique. »

Mercedes s’attend à un Verstappen redoutable au GP d’Autriche

Mercedes estime que Red Bull sera de nouveau l’équipe à battre au Grand Prix d’Autriche cette année, théâtre de la première manche de la saison 2020.

En Autriche, Mercedes a connu diverses déconvenues au cours des deux dernières années. En 2018, les deux pilotes Valtteri Bottas et Lewis Hamilton ont dû abandonner et en 2019 des problèmes de refroidissement moteur ont obligé les deux pilotes Mercedes à gérer les températures tout au long de la course, les mettant automatiquement en dehors du combat pour la victoire.

Pour cette saison 2020, Mercedes s’attend de nouveau à voir des Red Bull très agressives sur le Red Bull Ring et place déjà Max Verstappen comme grand favori à la victoire.

« Il ne fait aucun doute que Max [Verstappen] sera un formidable adversaire pour nous cette année. » explique James Allison, le directeur technique de l’équipe Mercedes, dans le dernier podcast de la F1.

« Ferrari a également montré des aperçus d’une certaine forme lors des tests de pré-saison, [mais] nous imaginons que Max sera à nouveau fort en Autriche parce que Red Bull est toujours sur-motivée là-bas et il ont un bon bilan. »

« Notre campagne en Autriche l’année dernière a été entravée par nos propres erreurs en ce qui concerne le refroidissement, ce qui signifie que nous nous sommes éloignés du rythme naturel réel de la voiture. »

« Et l’année précédente, [nous étions] gênés par des manques de fiabilité et des erreurs  maladroites autour de la voiture de sécurité. »

« Je pense donc que nous avons tous hâte de nous rendre en Autriche et de montrer peut-être un peu plus de ce dont nous sommes capables que la légère sous-performance que nous avons eue au cours des deux saisons précédentes. »

Les traditionnels pronostics d’Helmut Marko avant la saison 2020

C’est désormais devenu une tradition, le Dr Helmut Marko nous offre avant chaque début de saison ses pronostics et 2020 ne déroge pas à la règle.

Avant le début de cette saison 2020, qui est dores et déjà rentrée dans l’histoire en raison de la pause forcée de plusieurs mois à cause de la crise sanitaire, le Dr Helmut Marko, consultant motorsport chez Red Bull nous offre ses pronostics.

Tout d’abord, Marko explique que Red Bull se présentera à la première course de l’année en Autriche avec une monoplace radicalement différente de celle aperçue aux essais hivernaux en Espagne au mois de mars.

« Normalement, nous sommes forts en milieu de saison, et là nous allons débuter en milieu de saison. Nous irons en Autriche avec une étape de développement complètement différente de celle de la voiture par rapport aux tests. » explique Helmut Marko à RTL.

« Du côté moteur, nous avons également sauté une étape et nous aurons des performances supplémentaires. »

Le fait que Red Bull a remporté les deux derniers Grands Prix d’Autriche en 2018 et 2019 donne également encore plus confiance à l’équipe : « Cela nous donne naturellement beaucoup de confiance. »

« Mercedes n’a jamais été forte ici [en Autriche] et a toujours eu des problèmes, mais nous ne connaissons pas encore la hiérarchie actuelle. »

« Les tests [essais hivernaux] sont trompeurs et déguisés comme nous le savons, et de plus, nous n’avons pas tourné à Melbourne. Nous allons donc arriver ici avec des mises à jour que nous n’avons pas encore essayées, parce que nous avons sauté deux étapes. »

Mercedes favori, devant Red Bull !

Pour le Dr Marko, il ne fait aucun doute que Red Bull sera un sérieux challenger cette année, et l’Autrichien pense que son équipe sera devant la Scuderia Ferrari.

« Mercedes et Hamilton sont de sérieux prétendants, mais nous nous considérons comme les premiers challengers et les plus sérieux. »

« Si l’on suppose que les temps des essais à Barcelone sont significatifs, je ne pense pas que Ferrari fera partie des meilleures équipes. »

« Ensuite, il y a la situation dans cette équipe avec Sebastian (Vettel). Il n’a probablement pas renouvelé son contrat parce qu’il ne voyait pas le potentiel pour lui d’obtenir un autre titre. »

« Le moteur Honda a encore mieux fonctionné à haute altitude, le développement a continué. Nous savons seulement que Ferrari n’était pas au niveau de Mercedes et de Red Bull pendant les tests, mais peut-être ont-ils réussi à rattraper leur retard. »

« Après, je ne pense pas qu’une équipe du milieu de peloton sortira victorieuse. Ils se rapprocheront peut-être un peu, mais rien de plus. »

Williams considère la vente de son équipe comme une perspective positive

Claire Williams a insisté sur le fait que la recherche d’investissements pour son équipe ne doit être considéré que comme un élément positif.

Williams a confirmé la semaine dernière que son équipe de F1 était en vente dans le cadre d’un examen stratégique, après une perte de revenus de 13 millions de livres sterling pour la société l’année dernière.

Cette décision marque un changement de cap majeur pour l’écurie britannique, étant donné qu’elle est sous contrôle familial depuis que Sir Frank Williams a fondé l’équipe en 1977.

Mais Claire Williams, la fille de Frank et directrice adjointe de l’équipe, est convaincue que c’est la bonne chose à faire.

« C’est drôle – j’ai reçu tellement d’e-mails de condoléances. » explique Claire Williams à Sky Sports.

« C’est très apprécié, mais je vois cela dans une perspective très positive car cela assurera la durabilité future de notre équipe. »

« Williams, la famille Williams, a toujours été comme ça. Nous plaçons notre équipe en premier et nous accordons la priorité à son succès. L’investissement que nous recherchons va nous aider à y parvenir. »

« Donc, pour moi, c’est une bonne chose que nous faisons et cela ne devrait pas être considéré de manière négative, décevante ou autre chose que positive. »

 » Les gens de Williams comprennent cela et je pense qu’ils sont excités. Cela peut potentiellement nous donner un avenir très positif. »

« J’ai toujours eu une ambition très claire pour Williams en tant que directrice adjoint de l’équipe et en tant que membre de la famille. Nous avons eu quelques grandes années, puis quelques très, très terribles au cours desquelles nous avons tous ressenti une énorme douleur. »

« C’est pourquoi cet investissement est si important et peut nous donner le financement nécessaire pour réaliser nos ambitions. »

« Je ne vois aucune raison pour laquelle Williams ne peut pas réussir à nouveau et ne peut pas revenir là où nous voulons vraiment la voir – c’est à dire à l’extrémité supérieure de la grille et être bien dans chaque Grand Prix. Mon ambition pour Williams sera toujours que cette équipe revienne en haut du podium. »

Une livrée légèrement différente en 2020

En raison de la relation rompue avec les précédents partenaires en titre ROKiT, l’équipe aura une livrée différente de celle révélée lors des tests de pré-saison une fois que le championnat 2020 commencera le mois prochain.

« La voiture sera toujours une Williams, il y aura toujours les mêmes personnes impliquées, la seule chose qui changera, c’est que nous aurons une livrée légèrement différente. » affirme Claire Williams.

Toto Wolff aurait acheté 5% de Williams

Autre fait intéressant au sujet de l’équipe britannique, des rumeurs suggèrent ce vendredi que Toto Wolff, actuel directeur exécutif de l’équipe Mercedes, aurait acquis 5% de l’équipe Williams.

Aucune confirmation officielle pour l’heure et il faudra donc prendre cette information avec la plus grande prudence qui s’impose.

Aston Martin ne cherche pas à signer un grand nom pour 2021

Le directeur de l’équipe Racing Point affirme que la priorité de son écurie n’est pas de signer un grand pilote pour 2021.

Il y a quelques semaines, nous vous rapportions que l’équipe Racing Point avait confirmé son duo de pilotes pour 2021 avec Sergio Perez et Lance Stroll toujours derrière le volant.

Aujourd’hui, le directeur de la formation basée à Silverstone confirme que signer un grand pilote n’est absolument pas la priorité de l’écurie pour la saison prochaine, l’essentiel étant de faire en sorte d’arriver à mener à bien le projet Aston Martin, qui aura sa propre équipe d’usine en F1 en 2021.

Ces dernières semaines, malgré la confirmation du duo de pilotes pour 2021 chez Aston Martin, des rumeurs ont évoqué la possible arrivée dans l’écurie d’un certain Sebastian Vettel, mais Szafnauer assure que tout cela ne reste que des rumeurs.

« Cela a certainement été quelques semaines intéressantes sur le marché des pilotes, avec quelques mouvements qui ont fait la une des journaux. » explique Szafnauer.

« Je suis sûr que cela a gardé les fans divertis et les médias occupés – mais de notre point de vue, le gros titre de la saison prochaine est le nom au-dessus des portes de l’usine plutôt que les noms dans le cockpit. »

Racing Point s’attend à un « rythme intense » au cours des prochains mois

Le directeur de l’équipe Racing Point s’attend à ce que les prochains mois soient intenses pour son équipe.

Après une pause forcée de plusieurs mois pour toutes les équipes de la F1, le sport va enfin reprendre ses droits sur la piste du Red Bull Ring de Spielberg en Autriche le 5 juillet prochain.

Otmar Szafnauer, le directeur de l’équipe Racing Point, estime que le premier calendrier proposé par la F1 avec les huit premières courses de la saison en Europe est tout à fait gérable, mais l’Américain s’attend tout de même à ce que les prochains mois soient « intenses » une fois que le calendrier complet aura été divulgué.

« D’abord et avant tout, au niveau personnel et au nom de l’équipe, j’applaudis le travail qui a été fait par toutes les parties prenantes au cours des trois derniers mois pour nous remettre en course. » nous explique Otmar Szafnauer, le directeur de l’équipe Racing Point.

« La sécurité est primordiale et nous traitons tous notre retour sur le circuit de manière responsable. Bien que ce ne soit clairement pas la même chose sans les fans dans les tribunes – et nous manquerons cruellement de leur enthousiasme et leur soutien – il est tout à fait sensé de commencer la saison à huis clos. »

« Faire cela en Autriche est particulièrement positif pour nous en tant qu’équipe étant donné nos liens avec le pays avec BWT, nous sommes donc très impatients de le faire. »

« Je pense que ça va être quelques mois intenses pour nous tous. Mais ce calendrier a fait l’objet de nombreuses réflexions de la part de toutes les parties prenantes concernées – y compris les équipes, la Formule 1, la FIA, les propriétaires de circuits, etc. »

« Nous sommes tous d’accord pour dire que le plan proposé est gérable et, sachant ce que je sais de notre équipe, ils apprécieront le défi. Au final, nous sommes tous des compétiteurs. C’est notre passion et nous sommes ravis de revenir. »

« Je pense que ce sera étrange pour nous tous de monter dans un avion, de voler vers un autre pays et de nous diriger vers une piste de course après si longtemps. »

« La configuration lorsque nous arriverons dans le paddock sera très différente au départ aussi, j’en suis sûr – mais tout comme nous nous sommes tous adaptés à cette nouvelle normalité à la maison, je suis convaincu que nous le ferons sur la route. »

« Les processus et procédures que nous avons mis en place pour assurer la sécurité de tout le monde à l’usine s’appliqueront de manière tout aussi stricte, sinon plus, sur le circuit, nous sommes donc dans la meilleure forme possible. »

F1 2020 : Codemasters dévoile un nouveau trailer sur le circuit de Bakou

Codemasters, le développeur du jeu officiel de la Formule 1 F1 2020, a dévoilé un nouveau trailer sur le tracé urbain de Bakou en Azerbaïdjan.

A maintenant un mois de sa sortie (le 10 juillet 2020), le jeu F1 2020 se dévoile un peu plus avec la publication d’un nouveau trailer de gameplay par Codemasters ce vendredi.

Cette année, la F1 célèbre son 70e anniversaire. Le jeu vidéo F1 2020 sera donc disponible pour le système de divertissement informatique PlayStation 4, Xbox One, y compris la Xbox One X, Windows PC (DVD et via Steam) et, pour la première fois , Google Stadia.

Après le tracé de Zandvoort, celui de Barcelone, celui de Monaco ou encore Hanoï il y a quelque jours, c’est aujourd’hui au tour du circuit de Bakou en Azerbaïdjan d’être révélé avec un tour embarqué au volant de l’Alfa Romeo d’Antonio Giovinazzi.

Récemment, Codemasters a également dévoilé la liste des monoplaces classiques qui seront disponibles dans le jeu, soit au total seize voitures allant de 1990 à 2010, alors que l’édition Michael Schumacher du jeu vous permettra d’avoir quatre monoplaces supplémentaires par rapport à la version « normale ».

La liste des monoplaces classiques

  • 2010 Red Bull RB6
  • 2010 Ferrari F10
  • 2010 McLaren MP4-25
  • 2009 Brawn BGP 001
  • 2008 McLaren MP4 –23
  • 2007 Ferrari F2007
  • 2006 Renault R26
  • 2004 Ferrari F2004
  • 2003 Williams FW25
  • 2000 Ferrari F1 2000
  • 1998 McLaren MP4-13
  • 1996 Williams FW18
  • 1992 Williams FW14
  • 1991 McLaren MP4/6
  • 1990 Ferrari 641
  • 1990 McLaren MP4/5B

Un tour embarqué à Bakou dans F1 2020.

La règle de l’unanimité en F1 est frustrante selon Brawn

Le manager de la F1, Ross Brawn, admet qu’obtenir l’accord unanime de toutes les équipes pour mettre en place des changements peut mener à des situations frustrantes.

Cette semaine, la F1 a dû abandonner son idée d’introduire des séances qualificatives avec des grilles inversées, notamment parce qu’une écurie – Mercedes – s’est opposée à cette idée.

Contrairement à ce qui a été dit dans certains médias, l’équipe Red Bull pour sa part était en faveur de l’introduction des grilles inversées, mais à cause de Mercedes, cette idée est tombée à l’eau.

Ross Brawn admet qu’il peut être frustrant parfois de ne pas essayer des idées juste à cause d’un avis défavorable de la part d’une seule équipe, et le Britannique admet que ce point fait partie des aspects qui devraient changer en F1 à l’avenir.

« Nous sommes dans des circonstances très inhabituelles parce que nous allons avoir deux ou trois fois où nous allons avoir une course des week-ends consécutifs sur la même piste. » explique Brawn à Racer.

« Nous ne pouvons pas inverser [en sens inverse] les pistes. Beaucoup de gens ont demandé pourquoi nous ne pouvons pas faire cela, et c’est à cause des normes de sécurité et la façon dont les pistes sont configurées. »

« Fait très intéressant, les personnes qui ont été les plus fortes en Autriche les dernières années – Red Bull – ont été en revanche les plus grands partisans de l’idée de grille inversée. Ils étaient prêts à le faire. »

« C’est donc un peu frustrant, mais je pense que cela fait partie des aspects de la Formule 1 qui, à l’avenir, doivent changer. Je pense que les décisions unanimes des concurrents ont toujours été difficiles. »

« Je pense que nous avons besoin de l’opinion des concurrents – nous devons écouter et nous devons avoir la majorité des concurrents en faveur de ces idées. Et je pense que si vous ne pouvez pas convaincre la majorité, alors vous échouez. »

« Si une seule ou deux personnes arrêtent quelque chose que la grande majorité veut et que la F1 veut , ainsi que la FIA, c’est frustrant. »

Wolff sur son avenir, l’engagement de Mercedes en F1 et ses liens avec Aston Martin

Le directeur exécutif de l’équipe Mercedes, Toto Wolff, est revenu en détail sur son avenir au sein de l’équipe Mercedes et sur l’implication du constructeur allemand en F1.

Il y a quelques semaines, le directeur exécutif de l’équipe Mercedes, Toto Wolff, a fait les gros titres des médias spécialisés après avoir acheté des parts dans le constructeur Aston Martin.

A partir de cette information, certains médias n’ont pas hésité à dire que l’Autrichien s’apprêtait à quitter Mercedes pour rejoindre son ami Lawrence Stroll au sein de la future équipe de F1 Aston Martin, qui sera sur la grille l’an prochain.

Interrogé cette semaine lors d’une visioconférence avec certains médias, Wolff est revenu en détail sur ces rumeurs, ainsi que sur l’avenir de Mercedes en Formule 1.

« Concernant mon avenir, j’ai acheté quelques actions chez Aston Martin à titre d’investissement financier. » explique Toto Wolff.

« Je crois en la marque, je crois que la stratégie a du sens. [L’ancien chef de Mercedes AMG] Tobias Moers [nouveau chef de la direction d’Aston Martin] est un gars que je connais depuis longtemps et je crois qu’il peut faire tourner cette entreprise. »

« Il y a un groupe d’actionnaires très solide qui soutient Aston Martin aujourd’hui et qui ne le laissera pas tomber et j’ai donc décidé de faire partie de ce groupe. Mes fonctions exécutives restent inchangées. »

« Je suis chez Mercedes, je suis le Team Principal, et je suis actionnaire, et il est clair que les gros titres qui m’envoient là-bas chez Aston Martin ont provoqué des vagues, mais je programme [de rester] avec Mercedes, mon intention est de rester ici, et ceci n’a pas changé. »

« L’une des choses dont je suis vraiment fier dans notre équipe, c’est que nous avons toujours fait évoluer des membres seniors de l’équipe dans différents rôles, nous avons apporté du talent et la même chose s’applique à moi. »

« J’ai eu de la chance d’être à la tête de Mercedes depuis le début de 2014, et avec des années que je n’aurais pas voulu manquer. »

« J’ai vraiment apprécié l’interaction et le travail avec tous mes amis, dans l’équipe de Formule 1 et chez Daimler, et c’est quelque chose que je ne voudrais pas manquer. »

« Néanmoins, je dois me remettre en question, je ne veux pas devenir un directeur d’équipe qui passe de « super » à « bon » sans se rendre compte qu’il n’apporte peut-être plus autant à l’équipe qu’au début. »

« Je sens toujours que je peux apporter beaucoup, mais bien sûr, je pense à mon avenir, je suis en discussion avec Ola [Kallenius, patron de Daimler] sur la façon dont cela se passe. Ce n’est pas un simple contrat de travail, cela implique une actionnariat. »

« Nous sommes en train de façonner notre avenir commun, donc je ne veux pas m’en tenir à une formulation particulière, et pour être honnête avec vous, je n’ai pas encore pris de décision car nous n’avons même pas encore commencé à courir. »

L’avenir de Mercedes en F1

Il y a eu par la suite des spéculations sur l’avenir de Mercedes – et sur leurs plans en F1 – avec des rumeurs en provenance d’Allemagne suggérant qu’il y avait un plan pour vendre l’équipe à Lawrence Stroll, mais le groupe Daimler a répliqué à ces rumeurs : « infondées et irresponsables ».

« Il y a toujours une sorte de campagne et d’agenda en cours. » explique Toto Wolff. « Il est clair que chaque entreprise automobile fait face à des temps difficiles et peu sûrs. »

« Chaque jour vous pouvez ouvrir un journal et on parle de Volkswagen ou Renault ou FIAT ou Daimler, et à cet égard, je comprends parfaitement qu’une plate-forme sportive soit remise en question. »

« La direction de Mercedes considère la Formule 1 comme une activité essentielle – nous construisons des voitures de route et des voitures de course – et en fait, la toute première voiture était une voiture de course. »

« Et à cet égard, nous ne le voyons pas simplement comme une plate-forme marketing qui génère de précieux dollars, mais nous le considérons comme un co-exercice. Il y a un transfert de technologie entre la route et la Formule 1 et ce n’est pas critiqué au sein de Daimler. »

« Néanmoins, nous discutons de toutes nos activités et de tous nos investissements chaque année et je pense que nous ne sommes qu’une cible de quelqu’un qui veut créer des gros titres et avoir plus de clics. »

Pour l’instant, Mercedes et Wolff devraient rester ensemble. Ce qui est moins clair en revanche,  c’est le rôle exact que Toto Wolff jouera au sein de l’organisation à l’avenir.