Grand Prix du Canada : A la veille du Grand Prix du Canada, Renault confirme l’introduction de plusieurs évolutions sur la RS18, à commencer par la version B du moteur V6 turbo, ainsi que quelques mises à jours sur le châssis et la carrosserie.
Après sa troisième double entrée dans les points cette saison à Monaco, l’équipe Renault a rapidement porté son attention sur Montréal. Un tracé qui met l’accent sur la puissance, l’équilibre des appuis et les gros freinages, comme l’explique le directeur technique châssis, Nick Chester.
« Comme cette piste n’est pas très utilisée, sa surface est assez sale quand nous commençons à y rouler. C’est vraiment un circuit de « traction » avec des virages lents débouchant sur de longues lignes droites. » explique Chester.
« Au Canada, la puissance et la traction sont primordiales. Il faut moins d’appuis pour préserver une bonne vitesse de pointe. Cela complexifie la recherche du juste équilibre aérodynamique, mais nous savons assez bien en déterminer le niveau avant d’arriver sur place. »
« Les passages sur les vibreurs sont également importants, mais nous devons optimiser la hauteur de caisse pour l’aérodynamique. Nous devons donc trouver le compromis pour être performants sur l’aérodynamique et avaler les vibreurs. »
« La spécification B du moteur va faire son apparition. Nous avons hâte de disposer de son surplus de performance. Nous aurons aussi des évolutions sur la carrosserie avec de nouvelles dérives latérales pour l’aileron arrière, ainsi que de petits changements sur l’aileron avant. Nous tentons d’en apporter sur chaque Grand Prix. »