Le « fiasco financier » du Grand Prix de France de F1 n’a pas fini de faire couler beaucoup d’encre, puisque la député LR, Christelle d’Intorni, également conseillère métropolitaine, a déposé un recours devant le tribunal administratif de Nice pour faire annuler l’aide de cinq millions d’euros votée par la Métropole Nice Côte d’Azur pour combler une partie de la dette du Grand Prix de France qui s’élève à au moins 27 millions d’euros.
Alors que le Groupement d’intérêt public – le GIP – qui gérait le Grand Prix de France de Formule 1 disputé au Castellet dans le var de 2018 à 2022 affiche une dette d’au moins 27 millions d’euros, la métropole Nice Côte d’Azur a voté en juillet dernier le principe de débloquer une aide de cinq millions d’euros, ce qui a fait bondir l’opposition écologiste, mais également les Républicains qui ont demandé des comptes sur ce qu’ils estiment être un fiasco financier.
Dans ce contexte, la député LR Christelle d’Intorni a déposé un recours devant le tribunal administratif de Nice, notamment parce que les élus n’ont pas reçu de synthèse explicative sur l’engagement de ces cinq millions d’euros.
Citée par le quotidien régional Nice Matin, Christelle d’Intorni dénonce « des conséquences financières très lourdes pour le contribuable métropolitain » et dénonce également des retombées économiques liées au Grand Prix de France purement « fictives » et en veut pour preuve que l’office métropolitain du Tourisme « ne mentionne même pas le Grand Prix de France dans ses rapports annuels de synthèse ».
En conséquence, la députée LR demande à la justice administrative d’annuler la délibération qui a décidé de l’octroi des cinq millions d’euros pour éponger une partie de l’ardoise du Grand Prix de France de Formule 1.