Monza espère bien pouvoir renouveler son contrat pour plusieurs années encore, mais le président de l’Automobile Club d’Italia estime que le gouvernement italien va devoir mettre la main à la poche pour aider les organisateurs du Grand Prix d’Italie à assurer la présence de leur course au calendrier.
Inscrit au calendrier de la Formule 1 jusqu’en 2025, le Grand Prix d’Italie se dispute sur un tracé de Monza aux infrastructures vieillissantes et plus adaptées aux standards actuels de la Formule 1. Dans ce contexte, des travaux d’un coût total d’environ 70 millions d’euros ont été planifiés et débuteront cet hiver.
Au menu de ces travaux, le resurfaçage de la piste, l’élargissement de certains tunnels d’accès, un nouveau Paddock Club ou encore de nouvelles tribunes plus modernes.
« Monza doit signer un nouvel accord d’ici la fin de l’année. » a déclaré à l’agence de presse Reuters Angelo Sticchi Damiani, le président de l’Automobile Club d’Italia.
« Nous avons eu des réunions ces derniers jours pour essayer de faire avancer les discussions. La priorité, ce sont les travaux. Stefano [Domenicali, PDG de la Formule 1, ndlr] sait que les travaux seront terminés au printemps 2024. Si nous ne faisons pas les travaux, le Grand Prix n’aura pas lieu. »
Sticchi Damiani reconnaît qu’il est peu probable que Monza réussisse à négocier un nouveau contrat avec la Formule 1 dans les mêmes conditions qu’auparavant, le tracé hôte du Grand Prix d’Italie faisant partie de ceux qui paient le moins de frais à la F1.
En ce sens, le président de l’ACI estime que le soutien du gouvernement italien sera d’autant plus important pour espérer renouveler le contrat dans de bonnes conditions : « L’idée d’augmenter nos pertes pour couvrir l’augmentation des taxes, nous ne pouvons pas l’envisager. » a explique l’Italien.
« Il est clair que l’intervention du gouvernement sera nécéssaire, un peu sur le modèle d’Imola. Mais ce n’est pas seulement une question d’image, de passion sportive. Cela apporte aussi chaque année une contribution très importante à la région pour justifier l’investissement du gouvernement. »
Le Grand Prix d’Italie et celui de Grande-Bretagne sont les deux courses du calendrier de la Formule 1 organisées chaque année depuis le début du championnat du monde en 1950.