Brendon Hartley sait définitivement que sa place en Formule 1 pour la prochaine saison n’est pas assurée, ce qui pousse désormais le Néo-Zélandais à se défendre face aux critiques à son égard.
Hartley est actuellement avant dernier au classement des pilotes avec seulement quatre points marqués en dix-neuf courses, ce qui place le pilote Toro Rosso dans une position très inconfortable pour 2019.
La comparaison avec son coéquipier Pierre Gasly depuis le début de l’année n’a pas arrangé sa situation, et les dernières rumeurs suggérant l’arrivée de l’Anglo-Thaïlandais Alexander Albon aux côtés de Daniil Kvyat l’an prochain ne font que rajouter la pression à Hartley, qui doit désormais défendre son steak comme il le peut.
« Je dois constamment répondre à des questions sur mon avenir immédiat, j’imagine que j’ai compris que je devais me défendre un peu aussi. » a déclaré Hartley pour Autosport.
« J’ai juste eu le sentiment de parfois devoir ne pas me laisser faire et me battre pour ma propre cause, et c’est ce que je fais. »
« Je sais que j’ai fait du très bon travail lors des dernières courses en date, et je me sens vraiment bien. Bien-sûr, il y a eu quelques courses où le premier tour ne s’est pas bien passé, ou bien il y a eu un contact au premier tour et la voiture de devant [l’autre Toro Rosso] prend l’avantage. »
« Il est vrai aussi que cela a parfois été très serré en qualifications, ce qui a un gros impact sur le résultat de course. »
« Il y a eu aussi des courses comme l’Autriche où j’étais parti pour marquer des points et avais vraiment un bon rythme pour ce faire, mais la suspension a lâché. »
« Il y a eu des courses comme la Hongrie, où je me suis qualifié dans le top dix et nous avons adopté des stratégies différentes – je ne suis d’ailleurs pas le seul à y avoir perdu, car les Renault et moi nous sommes arrêtés trop tôt et les autres nous ont fait l’overcut, simplement parce que Pierre avait fait un meilleur premier tour. »