Même si le développement des unités de puissance en Formule 1 est gelé, cela n’a pas empêché Ferrari de travailler sur son groupe motopropulseur au cours de l’hiver afin d’y apporter quelques modifications afin de le rendre plus fiable.
A la veille de la saison la plus longue de l’histoire de la Formule 1 avec 24 Grands Prix au programme et plus de 30 courses en comptant les courses Sprint, la fiabilité des unités de puissance sera mise à rude épreuve cette année.
Dans ce contexte, Ferrari a donc revu tout un tas de processus lié au moteur afin d’en optimiser les performances et le rendre encore plus fiable comme nous l’explique Enrico Gualtieri, directeur technique unité de puissance chez Ferrari.
« Même si le développement des groupes motopropulseurs est gelé par la réglementation, cela ne veut pas dire que 2024 ne présente pas des défis intéressants. » a déclaré l’Italien lors de la présentation de la Ferrari SF-24 ce mardi.
« Nous aborderons plus de courses que lors de toute autre année du championnat et cela nous obligera à réagir plus rapidement, avec moins d’heures disponibles sur le banc d’essai. »
« Pour nous y préparer, nous avons revu tous les processus liés au moteur – préparation, validation et gestion – afin d’optimiser les performances. »
« Par ailleurs, nous avons travaillé en très étroite collaboration avec nos partenaires pour optimiser davantage les procédures liées à la fiabilité : par exemple, sur circuit, grâce au contrôle régulier des fluides de la voiture, Shell est en mesure de vérifier en permanence l’état de santé du véhicule. Unité de puissance. »
Récemment, la Commission F1 a pris plusieurs décisions an vue de la saison 2024 dont une permettant aux équipes d’utiliser quatre unités de puissance au cours des saisons 2025 et 2025, alors que la règlementation n’en prévoyait que trois.