Les équipes de F1 confrontées à une logistique plus complexe en Europe
Contrairement à ce que l’on pourrait penser, la logistique en F1 est bien plus difficile lorsque la saison européenne débute que lorsque les équipes sont hors Europe comme ce fut le cas pour les six premières courses de la campagne 2024.
A partir du Grand Prix d’Emilie-Romagne programmé du 17 au 19 mai sur le circuit d’Imola, la Formule 1 débute sa campagne européenne avec neuf courses au programme entre Imola (en mai) et Monza (en septembre), bien que la catégorie reine fera un « crochet » par le Canada entre Monaco et l’Espagne en juin.
Qui dit retour en Europe dit forcément retour des camions et des motorhomes dans le paddock ! En moyenne, ce sont entre 30 et 50 tonnes de matériels qui sont transportés par chaque écurie, ce qui représente au minimum quatre camions chaque week-end par équipe, alors qu’il faut aussi ajouter à cela les camions destinés au transport des unités de puissance.
La plus grande difficulté pour les équipes est lorsque plusieurs courses s’enchaînent, ce qui représente pour tout le personnel une charge de travail phénoménale pour monter puis démonter tout le paddock en l’espace de quelques jours et ce, répété chaque week-end sur trois semaines (ce sera notamment le cas avec l’enchainement Espagne/Autriche/Grande-Bretagne).
« Les courses consécutives en Europe impliquent de tout démonter, remonter et d’avoir des flottes de camions et plusieurs sortes de mouvement. » nous expliquait ainsi Steve Nielsen, avant de quitter son poste de directeur sportif à la FIA.
« En Europe, la F1 requiert plus de 300 camions, et en fait, c’est bien plus complexe que loin de l’Europe. »
« Hors Europe, la distance est plus grande évidemment, mais vous pouvez tout packager et tout envoyer dans les mêmes avions. La Formule 1 s’occupe du transfert du fret de toutes les équipes et c’est un processus très efficace. »
« L’ironie du sort veut que ce soit les déplacements longue distance qui sont les plus faciles en matière de logistique. »
Un paddock « en dur » hors Europe
L’une des particularités des courses se disputant hors Europe est que les paddocks sont déjà aménagés en dur. C’est à dire que les organisateurs de chaque épreuve extra-Européenne s’engagent avec la F1 à fournir les bâtiments déjà construits sur leur tracé.
A ce titre, l’un des plus beau paddocks du calendrier se trouve à Bahreïn où les organisateurs n’ont pas lésiné sur les moyens pour installer les équipes dans de vraies bâtiments au sein d’une petite oasis en plein désert agrémentée de palmiers, de fleurs et où les grillades sont devenues une tradition chaque année en soirée.
En Europe en revanche, les équipes doivent se déplacer avec « leur maison » sur le dos pour chaque épreuve, ce qui implique une logistique bien plus complexe que lors des manches hors Europe où tout est déjà installé.
Petite astuce pour ceux et celles qui habitent le sud de la France ou qui iront voir la Formule 1 à Monaco et qui sont fans de camions : vous pouvez voir de très près les camions des écuries à Nice dans le Parc Logistique situé à St Isidore (PAL).
En effet, la place en Principauté de Monaco étant plus que limitée, les équipes déchargent les camions dans le paddock en début de semaine en arrivant directement d’Imola, avant d’aller les garer au PAL quelques jours.
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