Tout comme Oscar Piastri (McLaren) ou encore Franco Colapinto (Williams), Sergio Pérez n’est pas parvenu à se hisser dans le top 15 lors de la Q1 des qualifications du Grand Prix du Mexique, signifiant que son Grand Prox national ne pourra être célébré autrement ce samedi que par une morne 18e place sur la grille de départ.
Terrible, pour celui qui se trouve sous la double pression de devoir performer devant un public acquis à sa cause, tout en convainquant le management de Red Bull qu’il demeure une bonne idée de le conserver dans le cockpit d’une monoplace de Milton Keynes la saison prochaine.
Celui qui se sait dans une saison fort difficile n’aura désormais d’autre option que de livrer une de ces courses dont il est familier, chargée de dépassements, pour espérer sauver une entame de week-end bien décevante.
« J’ai eu beaucoup de mal à freiner. Chaque fois que j’essaie de freiner et d’attaquer le freinage, je mets trop d’énergie dans les pneus et cela rend l’arrêt de la voiture très difficile », justifiait Pérez une fois de retour dans le paddock.
« Cela fait trois courses que je n’arrive pas à arrêter la voiture », poursuit-il. « Je dois moduler pas mal mon freinage et c’est quelque chose que nous ne pouvons pas voir dans les données, mais nous ne sommes pas en mesure de le résoudre pour le moment. »
« C’est principalement en ligne droite que se situe le problème auquel nous sommes confrontés. C’est surtout en ligne droite que je ne peux pas arrêter la voiture. Je glisse trop et étant donné qu’il n’y a que des surfaces lisses ici, cela rend les choses beaucoup plus difficiles. »
Pérez est conscient de la difficulté qui l’attend désormais en course. IL aura par ailleurs un autre adversaire déterminé non loin de lui en Oscar Piastri, 17e sur la grille et déterminé à amorcer une grande remontée lui aussi.
« Ce sera difficile. Je vais donc tout essayer. Je vais essayer de voir ce que nous pouvons faire avec l’équipe et quelles solutions nous pouvons trouver. C’est évidemment très décevant. S’il y a un Grand Prix que je veux réussir, c’est bien celui-là. Malheureusement, cette épreuve a été très difficile et délicate. »
Rappelons que Sergio Pérez occupe seulement la huitième place du championnat du monde des pilotes avec 150 points et se trouve devancé de 17 unités par George Russell. Côté constructeurs, Red Bull (504 points) survit avec un seul pilote compétitif en la personne de Max Verstappen pour lutter contre McLaren (544 points) et Ferrari (496 points).
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