Incapable de se mêler à la lutte pour la pole position, Charles Leclerc n’est tout de même pas passé loin de contrarier Lando Norris lors de la Q3 en signant un meilleur chrono certes à distance de celui du poleman Carlos Sainz (+0.319s), mais en ne concédant que 0.005s au pilote McLaren, troisième sur la grille !
Quatrième, donc, le Monégasque, vainqueur de la dernière épreuve en date à Austin (Etats-Unis), doit simplement se satisfaire du fait de voir le potentiel de Ferrari converti ce samedi…mais pas par sa monoplace #16 !
Reste que Ferrari demeure un épouvantail pour la concurrence, tant le rythme semblait bon lors des Essais Libres. Pour l’heure, Leclerc se montre surtout critique de sa performance sur l’ensemble du week-end.
Voir aussi : La grille de départ F1 du Grand Prix du Mexique 2024
« Je n’étais nulle part ! », regrettait-il ainsi immédiatement après les qualifications, au micro de la F1. « Je n’étais nulle part en EL2 quand je suis monté dans la voiture, je n’avais pas de feeling ; je n’étais nulle part en EL3 non plus… La seule chose qui me rend optimiste, c’est que j’ai été le plus rapide en rythme de course [vendredi]. Je sais que j’ai du mal sur les pistes à faible adhérence. Je suis confiant dans mon rythme de course, mais j’ai besoin d’un bon départ. Je n’aurais pas pu faire mieux aujourd’hui [samedi] – j’ai eu du mal tout le week-end. »
Crédité de 25 points sur le récent GP des Etats-Unis, Leclerc veut encore croire en ses chances de couronne mondiale en fin de saison. Si son objectif personnel semble bien lointain, la couronne constructeurs pour Ferrari, elle, demeure bien tangible. Ce week-end, en particulier, les Rouges se positionnent en force sur la grille de départ, avec non seulement la pole position de Carlos Sainz, mais aussi les contrariétés d’Oscar Piastri (McLaren), 17e sur la grille ; et de Sergio Pérez (Red Bull), seulement 18e.
Lire aussi : Norris se méfie plus de Ferrari que de Verstappen en course