Le Grand Prix d’Australie 1994, disputé à Adélaïde, marqua l’un des dénouements les plus controversés de l’histoire de la F1. C’est là que se déroula l’une des batailles les plus intenses pour le titre des pilotes, entre Michael Schumacher (Benetton) et Damon Hill (Williams). Ces derniers n’étaient séparés que par un seul petit point avant le départ de la course.
Michael Schumacher était en tête jusqu’à ce qu’il percute un mur. Dans la foulée, en tentant de bloquer une tentative de dépassement de Damon Hill, le pilote Benetton entra en collision avec le pilote Williams. Cet accrochage causa l’abandon de Michael Schumacher, propulsé dans un mur de pneus, mais également celui de la Williams du Britannique. Cette situation a alors permis à Michael Schumacher de remporter son premier titre mondial, dans la controverse.
Cet incident a suscité des débats sur l’intentionnalité de la manœuvre de l’Allemand, mais il est néanmoins devenu Champion du monde pour la première fois. On a tendance à l’oublier, mais Nigel Mansell a remporté la course pour Williams (la 31e et dernière victoire de sa carrière en F1), devant Gerhard Berger (Ferrari) et Martin Brundle (McLaren-Peugeot). Voilà alors comment s’est terminée une saison marquée par de nombreuses controverses et tragédies, comme les décès d’Ayrton Senna et Roland Ratzenberger.
Lire aussi : La Ferrari 2006 de Michael Schumacher va être vendue aux enchères
Après l’abaissement du drapeau à damier sur l’ultime course de cette saison 1994, Michael Schumacher est alors devenu Champion du monde de F1 à seulement 25 ans. Devant la presse, l’Allemand a tout de même reconnu le respect qu’il avait pour Damon Hill.
“Cette année, j’ai fait quelques commentaires peu respectueux envers Damon. Je dois admettre mes torts. Ce qu’il a fait, en particulier sur ces deux dernières courses, et même avant, fut fantastique. Il fut un grand rival et je présente mes excuses pour ce que j’ai pu dire de lui.”
De son côté, Damon Hill n’a pas voulu mettre le doigt dans l’engrenage facile de la controverse, se tournant déjà vers la saison 1995, remportée par un certain… Michael Schumacher.
“J’ai donné tout ce que j’ai pu dans cette course. Une épreuve terrible. Tout ce que je peux dire maintenant est qu’elle ne s’est pas terminée de la meilleure des manières pour moi. Les gens en ont eu pour leur argent et nous leur avons donné un sujet de conversation pour plusieurs années ! Schumacher a certainement senti la pression sur lui, d’où sa sortie. Moi j’ai vu l’opportunité de passer. Je devais essayer, c’était la course. Ce sera pour l’année prochaine !”
Lire aussi : Verstappen “sur un pied d’égalité” avec Schumacher après sa victoire au Brésil ?
Damon Hill un gentleman ? Ce n’est pas ce que racontent Prost Jordan ou quelques ingénieurs Renault. Ses commentaires sur la Sky font passer Villeneuve pour un tendre.
Encore le biais britannique ?
Il n’y a eu aucune controverse sur Adélaïde 1994 avant Jerez 1997, où Jacques Villeneuve avait ressorti le dossier pour préparer les esprits en cas de récidive, comme il le raconte lui-même.
Même l’équipe Williams Renault déclarait que c’était la bonne fin avec le pilote le plus légitime de la saison 1994 tant Hill avait été aidé par la FIA depuis Silverstone.
Nous sommes en 2024 et Damon Hill serait puni pour cette attaque
Et la photo de couverture qui montre la saison ’95…😅
Puis dire que c’ est un « petit » pilote, tandis qu’un Prost tappe volontairement la voiture de Senna, ou Senna qui fait l’inverse, qui court pour frapper d’autres pilotes… Sincérement… 😅
Il y a le logo Ford sur les chemises…
On croirait voir Hamilton virant Verstapen à Silverston.
Un véritable gentleman vs un bien « petit » monsieur.
Damon Hill un gentleman ? Ce n’est pas ce que racontent Prost Jordan ou quelques ingénieurs Renault. Ses commentaires sur la Sky font passer Villeneuve pour un tendre.
Schumacher n’a aucune légitimité comparé à Senna Prost Piquet.
Je regarde la F1 depuis 1983, ce pilote a été la pire arnaque de la F1. Max est un gentil à coté.
Je ne l’aime pas mais il faut avoir porté des œillères tant son talent était énorme par rapport aux autres pilotes de sa génération, hormis Hakkinen. Son pilotage en survirage était époustouflant de 95 à 98 !
Contrairement aux pilotes modernes qui restent au chaud, lui faisait 15000 kms d’essais de novembre à février par des températures négatives à Fiorano.