Les retombées économiques et touristiques du Grand Prix de France de Formule 1, en juin dernier, ont été chiffrées à 78 millions d’euros pour la Région Provence Alpes Côte d’Azur, les prévisions étant « dépassées », ont annoncé ses responsables, jeudi à Toulon.
L’audit sur l’impact économique de l’événement pour la Région a été réalisé par le cabinet spécialisé Deloitte qui avait estimé, fin 2016, qu’elles pourraient être de 65 millions, par rapport à l’investissement de 14 millions mis sur la table par les collectivités locales.
« Nos prévisions les plus optimistes ont été dépassées. » s’est félicité Christian Estrosi, maire de Nice et président délégué de la Région, aux côtés du président actuel Renaud Muselier.
Selon le Cabinet Deloitte, sur les 78 millions d’euros d’impact économique total, l’impact direct est chiffré à 46 millions d’euros, avec 550 emplois créés ou conservés à proximité du Circuit Paul Ricard et dans le département du Var.
Sur les 74.000 acheteurs de billets, 43.000 étaient basés en dehors de la Région Paca et sont venus pour un séjour moyen de 4,4 jours, alors que 13.500 fans étrangers ont passé 5,6 jours en moyenne.
Au Top 5 des visiteurs étrangers, les fans britanniques de Lewis Hamilton arrivent en tête, devant ceux du Bénélux venus encourager Max Verstappen, les Allemands pour Sebastian Vettel, les Italiens pour Ferrari et les Américains.
Les résultats d’audience ont aussi été communiqués avec précision: « 500 millions de téléspectateurs dans le monde, dont 3,5 millions sur Canal+ et TF1, un jour de Coupe du monde de football…. » s’est réjoui M. Estrosi.
Les problèmes d’accès au circuit – qui ont rendu difficile la venue de nombreux spectateurs pris dans des embouteillages – n’ont pas été évoqués, mais des annonces seront faites au sujet de l’édition 2019 dès le début de l’année prochaine, a-t-il été promis.
Des négociations sont également prévues en janvier pour examiner les termes du contrat de cinq ans avec Liberty Media, la société qui gère la F1, et peut-être le prolonger, a indiqué à l’AFP M. Estrosi.