Des dissidents à Ben Sulayem soulignent le risque « d’érosion de la réputation de la FIA »
Des modifications controversées des statuts de la FIA, l’instance dirigeante de la Formule 1 ont été adoptées par ses membres malgré un avertissement selon lequel l’organisation traverse une « période sombre de recul démocratique ».
Le club automobile national autrichien, l’OAMTC, a critiqué ces modifications dans une lettre adressée avant le GP du Canada de Formule 1 au Conseil mondial de la mobilité et du tourisme automobile (WCAMT) de la FIA, avant le vote de jeudi dernier lors de l’Assemblée générale de la FIA à Macao.
Il a dénoncé la direction du président de la FIA, Mohammed Ben Sulayem, et a exhorté les membres à ne pas voter en faveur des modifications proposées par M. Ben Sulayem – et révélées par BBC Sport le mois dernier – au motif qu’elles « risquent de contribuer davantage à l’érosion de la réputation de la FIA en matière de gouvernance compétente et transparente ». Cependant, les membres ont voté en faveur des modifications par 83,35 % contre 16,65 %.
Le premier mandat de Ben Sulayem prend fin en décembre prochain et il est pour l’instant le seul candidat à avoir confirmé sa candidature. La légende du rallye Carlos Sainz a déclaré qu’il envisageait de se présenter, mais n’a pas encore pris de décision définitive.
Les dissidents aux mesures récentes de Ben Sulayem l’accudent d’être revenu sur ses promesses faites lors de sa campagne électorale en 2021, qui visaient à garantir que « les structures de gouvernance soient conformes aux meilleures pratiques ».
Ils affirment également qu’il n’a mis en œuvre aucune des « changements essentiels » recommandés par un examen et un audit de la structure de gouvernance de la FIA commandés à McKinsey en 2022, soulignant qu’une série de changements ont eux érodé la responsabilité au sein de la FIA, notamment via la limitation du pouvoir du comité d’éthique, affirmant que « les enquêtes éthiques peuvent, dans les faits, être supprimées » en raison de la concentration du pouvoir de contrôle entre les mains du président de la FIA et du président du Sénat.
Par ailleurs, ce qui passe mal auprès de nombreux membres est la suppression du poste de responsable de la conformité à la suite du licenciement de Paolo Basarri de cette fonction l’année dernière, résultant en une centralisation du pouvoir décisionnel entre les mains du président de la FIA et du président du Sénat.
L’imposition de contrats obligeant le personnel de la FIA à payer une amende de 50’000 euros en cas de violation des clauses de confidentialité, et le pouvoir de la direction de déterminer seule si cette amende doit être payée et pourquoi, « sans audience, sans délai, sans droit de recours et sans définition de ce que signifie la confidentialité » finit de brosser dans le mauvais sens du poil tous les adeptes de la transparence au sein d’une institution qui ne fait que se refermer sur elle-même.
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