Connaissez-vous le championnat E1 Series, le cousin nautique de la Formule E ?

Le cofondateur et PDG Rodi Basso confirme que la série recherche actuellement 20 millions d’euros d’investissement. E1, le championnat de bateaux à moteur entièrement électriques, vise 20 millions d’euros (23,6 millions de dollars américains) lors de son prochain tour de levée de fonds dans le but d’atteindre une valorisation de 500 millions d’euros (588,7 millions de dollars américains) au cours des cinq prochaines années.

Avant une course de démonstration sur la Tamise à Londres le 2 juillet, le fondateur et directeur général de la série, Rodi Basso, s’est entretenu avec certains médias au sujet des ambitions de croissance future de l’E1.

« Nous sommes en train de lever des fonds parce que nous voulons construire une nouvelle série de bateaux et les mettre en service, par exemple à Miami », a-t-il expliqué aux journalistes représentant des revues économiques présents.

« Nous voulons arriver à 15 courses et jusqu’à présent, nous n’avons pas transporté les bateaux par avion. Nous utilisons uniquement le transport maritime et les camions [pour la logistique]. Si nous disposons d’une nouvelle série de bateaux, nous pourrons envisager d’organiser une course à Miami et deux semaines [plus tard] à Singapour. »

La saison 2025 de l’E1 compte actuellement sept courses, avec une expansion considérable envisagée. L’obtention de fonds supplémentaires permettrait d’accroître les opportunités qui s’offrent à l’E1 sans compromettre ses objectifs de durabilité.

Basso a confirmé que la série recherchait environ 20 millions d’euros d’investissements « non seulement pour construire de nouveaux bateaux, mais aussi pour renforcer les activités de marketing et la force de vente commerciale ».

E1 fait appel à Rothschild & Co comme conseiller dans le processus de levée de fonds. Jusqu’à présent, l’opportunité a été présentée à une cinquantaine de family offices et de sociétés de capital-risque, ainsi qu’à 20 sociétés de gestion, dont cinq sont passées à un deuxième tour de discussions.

L’E1 compte actuellement neuf équipes, mais M. Basso a confirmé « que nous savons que nous allons passer à 12 », laissant entendre que l’intérêt reste fort pour de nouveaux entrants.