Vers un retour des V8 en Formule 1 ? La FIA accélère les discussions
La Formule 1 pourrait connaître un tournant majeur dans les prochaines années : un retour aux moteurs V8 fonctionnant avec des carburants 100 % durables. Selon plusieurs sources, la FIA a convoqué constructeurs et écuries à un sommet prévu après le Grand Prix d’Italie afin d’évaluer cette piste, alors même que les blocs hybrides prévus pour 2026 n’ont pas encore pris la piste.
La fin d’un cycle pour les hybrides ?
Introduits en 2014, les moteurs hybrides turbo V6 avaient pour mission de combiner performance et efficacité énergétique. Pourtant, leur complexité, leurs coûts colossaux et le poids des batteries font débat depuis plusieurs années. Mohammed Ben Sulayem, président de la FIA, n’a pas caché sa volonté de tourner la page :
« Nous ne pouvons pas continuer avec ce moteur. L’unité actuelle a fait son temps, mais n’a pas totalement répondu aux attentes », a-t-il expliqué lors du Grand Prix de Grande-Bretagne.
À partir de 2026, la nouvelle génération d’hybrides devait être utilisée jusqu’en 2030. Mais l’option V8 gagne du terrain pour la suite, voire avant.
Le projet technique : un V8 plus simple et plus léger
Le scénario privilégié prévoit l’introduction d’un V8 2,4 litres, alimenté exclusivement en carburants durables. Il serait associé à un système hybride simplifié de type KERS, dont la contribution électrique représenterait environ 10 % de la puissance, contre près de 50 % pour les blocs 2026.
L’objectif est double :
- Réduire drastiquement les coûts (jusqu’à -65 % selon les estimations).
- Alléger les monoplaces : les nouveaux blocs pourraient être 80 kg plus légers que ceux de 2026, un atout crucial pour la performance et le spectacle.
Une question de calendrier
Si l’idée séduit de plus en plus d’acteurs, le calendrier divise. La réglementation actuelle prévoit que les nouveaux hybrides règnent de 2026 à 2030. Ben Sulayem aimerait accélérer la transition, avec une introduction dès 2029. Mais plusieurs constructeurs s’y opposent, jugeant cette échéance trop rapprochée et craignant un nouveau chamboulement technique alors que les équipes auront à peine digéré le passage de 2026.
Changer de motorisation impliquerait en effet une refonte complète des châssis, ce qui représente un investissement massif. De nombreux acteurs préfèrent donc viser 2030 pour éviter une instabilité réglementaire trop fréquente.
Le soutien des dirigeants de la F1
Du côté de la direction de la discipline, l’idée reçoit un accueil favorable. Stefano Domenicali, PDG de la F1, voit dans cette combinaison un compromis idéal :
« Un V8 avec carburant durable et un peu d’hybridation, c’est parfait. Mais il faut d’abord rester concentrés sur les nouvelles règles de 2026. Ensuite, ce sera l’avenir », a-t-il confié avant la pause estivale.
Une décision clé à venir
Le 11 septembre, les représentants des équipes et des motoristes rencontreront la FIA pour discuter de ce projet et définir la marche à suivre. La perspective d’un retour des V8, modernisés et plus respectueux de l’environnement, enthousiasme déjà une partie du paddock et des fans.
Reste à savoir si la discipline osera avancer ce calendrier ou s’en tiendra à 2030. Une chose est sûre : après plus d’une décennie d’hybrides complexes, la Formule 1 réfléchit à renouer avec la simplicité mécanique et le plaisir sonore qui ont forgé sa légende.
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