Vainqueur à Rome il y a 15 jours, Mitch Evans, le pilote Jaguar, a signé le meilleur temps de la deuxième séance d’essais libres du E-Prix de Paris, devant la Nissan d’Oliver Rowland.
Le Néo-Zélandais a attendu les trois dernières minutes de la séance, sur une piste redevenue sèche, pour poster un chrono de 1:00.226, soit un dixième de mieux que Rowland dont le coéquipier, Sébastien Buemi, avait occupé le haut de la feuille de temps avant de taper et de provoquer un drapeau jaune. Derrière Evans et Rowland, Lucas di Grassi, vainqueur dans les rues de Paris en 2016, a complété le Top 3, devant André Lotterer, dans la plus rapide des deux DS Techeetah, et Buemi, qui avait gagné ici en 2017.
Une piste redevenue sèche
Après la grosse averse du matin, qui avait un peu gâché la première séance, les maîtres de la FE ont lâché les watts pendant cette deuxième sortie officielle et bien malin qui peut prévoir le nom de celui qui sortira du chapeau du Top 6, à la fin des qualifications.
D’autant que les dix premiers pilotes des EL2 étaient regroupés en moins d’une demi-seconde, avec pour compléter le Top 10 Daniel Abt (6e), l’autre pilote Audi, puis Jean-Eric Vergne (7e), vainqueur l’an dernier, héros local (né à Pontoise, en banlieue parisienne) et champion en titre, Antonio Félix da Costa (8e), Jérôme d’Ambrosio (9e) et Stoffel Vandoorne (10e), à 0.485 seconde d’Evans.
Sam Bird n’a pas pu rouler en EL2
Que des gros clients, avec une exception: Sam Bird, le pilote Virgin, avait tapé en EL1 et ses mécanos n’ont pas eu le temps de réparer, donc il devra attendre les qualifications pour rouler sur le sec et tenter de sauver sa journée. Même objectif pour les pilotes Venturi, pas à l’aise: Edoardo Mortara (13e) et Felipe Massa (19e) n’ont plus qu’à scruter le ciel, très nuageux, en espérant un peu de pluie sur le coup de 16h00, quand sera donné le départ de cette 8e manche de la saison 2018/19…