La nouvelle réglementation qui sera introduite en 2021 en Formule 1 devrait être dévoilée dans le courant du mois de juin de cette année.
Outre la partie technique, c’est bien sur le plafonnement des budgets que la plupart des équipes espèrent la plus grande évolution pour 2021, dont Renault, qui s’est engagée en Formule 1 pour une période de dix ans depuis son retour en 2016 en tant qu’équipe d’usine.
Renault espère beaucoup de ces nouvelles règles, notamment la standardisation de certaines pièces, ce qui pourrait aider à faire baisser sensiblement le coût pour les équipes.
« Nous partageons la vision de Liberty. On s’attend à avoir des informations le plus vite possible, j’espère avant fin juin, car on est déjà engagés sur la voiture de 2021. » expliquait Cyril Abiteboul, le directeur général de Renault Sport Racing à Monaco la semaine dernière.
« On s’est engagés pour dix ans, avec une première feuille de route sur six ans. Il y a eu une réunion cette semaine, de cinq ou six heures, et je vois certaines choses s’engager: un peu de simplification (suspension, refroidissement, freinage, etc.) et un peu de standardisation. »
Un budget annuel de 300 millions
Indirectement, Cyril Abiteboul laisse penser que Renault pourrait éventuellement revoir son engagement en F1 si les coûts ne baissent pas et si la redistribution des revenus n’est pas plus équitable à partir de 2021.
« Ils (la FIA et Liberty) restent fidèles à leur engagement de départ, notamment sur une meilleure redistribution des revenus et sur un « budget capé ». Si avec 300 millions de budget annuel, on ne peut pas être dans le match, il y a des questions à se poser… »