Mattia Binotto estime que la Scuderia Ferrari paye peut-être le retard accumulé par l’équipe l’an dernier dans la seconde phase de la saison 2018.
Sans jamais citer son prédécesseur Maurizio Arrivabene, qu’il a remplacé en début d’année, Mattia Binotto estime que Ferrari n’était tout simplement pas au niveau de Mercedes dans la seconde partie de la saison 2018, ce qui pourrait expliquer pourquoi depuis le début de la saison l’écurie italienne n’a toujours pas signé de victoire.
« Mercedes est forte sur le plan technique et opérationnel, mais je préfère nous comparer à la Scuderia Ferrari de 1996 et 1997. » explique Mattia Binotto, le directeur de la Scuderia Ferrari à la Gazetta Dello Sport.
« Nous sommes une équipe grandissante avec des bases solides, nous sommes aussi une équipe jeune et affamée. Je vois beaucoup de similitudes avec cette époque. Nous avons le désir, le talent, la passion et deux grands pilotes. »
« Je regrette le début de saison que nous avons eu, mais nous devons croire en nous-mêmes. Je sais que nous en demandons beaucoup à nos fans, ils méritent de grandes joies, mais aujourd’hui plus que jamais, nous avons besoin de leur patience et de leur soutient. »
« J’attendrai la fin de l’année pour faire le bilan, car cela pourrait être très différent des six premières courses. »
« La saison a commencé comme nous avons achevé la saison dernière, pas pire, dans la seconde partie de 2018, notre voiture n’était pas aussi compétitive que Mercedes, et peut-être que nous payons maintenant le retard accumulé. »
Un concept qui ne s’adapte pas aux pneus
Selon Binotto, le concept de la SF90 n’arrive pas à s’adapter aux pneus Pirelli 2019, dont la bande de roulement est bien plus fine que l’an dernier.
« Notre concept s’adapte mal aux pneus de cette année, cela change beaucoup. En 2018, nous devions éviter de les surchauffer, désormais, la difficulté est de les monter en température. »
« Ces pneus sont également différents dans la construction, pas seulement dans le fait que la bande de roulement soit plus fine. Mais il est vrai que l’année dernière nous n’avions pas répondu à tous les besoins liés aux pneus 2019. »