Mattia Binotto a admis qu’il n’y avait aucune raison particulière au manque de rythme affiché par Sebastian Vettel par rapport à son coéquipier Charles Leclerc le week-end dernier à Spa.
Le week-end dernier au Grand Prix de Belgique, Charles Leclerc a devancé de sept dixièmes son coéquipier Sebastian Vettel dans l’exercice des qualifications le samedi.
En course le dimanche, le pilote monégasque a gardé l’avantage sur Sebastian Vettel, ce qui lui a permis de remporter sa première victoire en Formule 1 et a offert au passage la première victoire de la saison à Ferrari.
Sebastian Vettel s’est vraiment retrouvé en difficulté en fin de course, lorsque Lewis Hamilton remontait sur lui comme un boulet de canon, bien aidé il est vrai, par le fait que les pneus de Vettel étaient en fin de vie.
Cette grande différence de rythme entre les deux pilotes [sept dixièmes en qualifs] reste pour l’instant un vrai mystère pour Ferrari.
« Je ne dirais pas « grande différence », mais Sebastian a certainement souffert un peu plus de la dégradation ce week-end, vendredi et ensuite en course. » a expliqué Mattia Binotto, le directeur de la Scuderia Ferrari.
« C’est certainement dû à la configuration. Seb gère normalement très bien les pneus, en particulier dans les tous premiers tours, de façon à pouvoir utiliser les gommes en fin de relais. »
« C’est une chose que nous allons analyser et essayer de comprendre. Si nous y arrivons, cela pourrait nous servir à l’avenir. Mais jusqu’à présent, nous n’avons pas de réponse. »
