Pierre Gasly nous explique à quel point le manque d’air sur le tracé de Mexico fait souffrir davantage les machines que les pilotes.
Situé à plus de 2200 mètres d’altitude, le circuit de Mexico est la piste la plus haute du calendrier de la F1, ce qui n’est pas sans conséquence sur les monoplaces.
« Le premier jour lorsque vous arrivez vous pouvez ressentir que vous êtes en altitude, mais finalement, vous ne le ressentez même plus après. » explique Pierre Gasly.
« Cela a un effet plus important sur les voitures que sur les pilotes. Nous pouvons nous y préparer et nous entraîner, mais c’est plus compliqué pour le moteur et pour refroidir les freins. Il faut prendre en considération qu’il y a moins d’appui, c’est donc la voiture qui souffre plus que nous. »
« Nous mettons beaucoup plus d’appui sur la voiture, mais on ne s’en rend même pas compte. Il y a moins d’adhérence, parce que l’effet aérodynamique est réduit en raison de l’air moins dense. »
« Ça peut paraître étrange, mais nous avons déjà couru avec un aileron arrière maximum, mais le sentiment que vous avez est très différent de ce à quoi vous vous attendez. Excepté cet aspect technique, il y a une atmosphère incroyable tout le week-end. »