En 1993, Renault décline sa Clio 16S en version Williams afin de célébrer le titre de Champion du Monde F1 obtenu en 1992.
Avec ses performances en rallye, sa peinture bleue et ses jantes dorées, la dernière petite bombe de Renault ne tarde pas à entrer dans la légende…
Afin de servir de base à l’homologation de sa Clio pour les Groupes A et N, Renault remplace le bloc 1,8l de 140 chevaux par un moteur 2,0l de 150 chevaux développé sur la base de celui de la Clio 16S. Culasses et pistons sont soignées et les soupapes sont revues afin d’apporter plus de couple et plus de performance pour faire honneur à son patronyme.
Pour faire face à ce surplus de puissance, la boîte de vitesse est renforcée. Le châssis est également travaillé avec un train avant plus large, d’imposantes barres antiroulis et des tarages de suspensions spécifiques.
Esthétiquement, le modèle se pare d’une teinte bleu nacré, de jantes Speedline couleur or et de la signature Williams. Les équipements ne sont pas en reste avec des sièges semi-baquet brodés d’un « W », une moquette bleue et d’un manomètre à fond bleu.
Si 5 000 exemplaires numérotés sont d’abord prévus, deux fois plus que le nombre nécessaire à l’homologation, le succès tant sportif que commercial de cette petite bombe au comportement sain, agile et joueur fait vite exploser la demande.
Les versions Groupe A et Groupe N offrent dès 1993 le championnat de France des constructeurs en Rallye. Digne héritière d’une lignée de Renault sportives initiée avec la 8 Gordini puis les 5 Alpine et Super 5 GT Turbo, la Clio Williams va initier la formidable saga des Clio R.S. qui va lui succéder.
Safety Car officiel au Grand Prix d’Argentine 1996
En 1996, la petite sportive française prend un sacré coup de projecteur lorsqu’elle devient le Safety Car officiel du Grand Prix d’Argentine.
Pour l’occasion, la Clio Williams reçoit un lot de Stickers officiels de la F1, des harnais de sécurité et une rampe lumineuse sur le toit et des feux à éclats dans les phares.