Renault Sport Racing annonce des mesures de réduction d’activités partielles ou totales sur ses deux sites de Viry-Châtillon en France et Enstone au Royaume-Uni.
Comme plusieurs autres écuries de la grille, Renault F1 a mis en place un certain nombre de mesures visant à réduire ses coûts, tels que le chômage partiel et une réduction de certains salaires.
« La crise à laquelle nous sommes confrontés depuis plusieurs semaines est sans précédent. Sous l’impulsion de la FIA et de la Formula 1, la mobilisation de l’ensemble des acteurs du sport a déjà permis de prendre plusieurs décisions afin de protéger les écuries à court terme et de renforcer notre discipline à moyen terme. » indique Renault ce vendredi soir.
« Dans ce cadre, Renault Sport Racing a décidé d’observer le shutdown FIA anticipé et prolongé pour ses deux sites, Viry-Châtillon et Enstone, du 30 mars au 3 mai inclus et de mettre en œuvre les mesures suivantes pour son personnel. »
« Pour son site de Viry-Châtillon, Renault Sport Racing a décidé de recourir à l’activité partielle à compter du 6 avril pour une durée prévisionnelle de 12 semaines. »
« Cette durée pourra être soit réduite soit prolongée en fonction de l’évolution de la situation. Cette décision a été prise en concertation avec les représentants du personnel et encadrée par un accord de solidarité conclu avec ces derniers dans le but de protéger l’entreprise et ses salariés. »
« Pour les activités non couvertes par le shutdown FIA – Formule Electrique et Compétition Clients – le travail reprendra en fonction de la situation sanitaire et des besoins de l’entreprise. »
« Pour son site d’Enstone, Renault Sport Racing a décidé de demander à bénéficier, de manière rétroactive, du dispositif appelé « Job Retention Scheme », mis en place par le gouvernement britannique. »
« A compter du 1er Avril, la très grande majorité des personnels d’Enstone est donc en arrêt total d’activité et ce jusqu’au 31 mai en fonction de l’évolution de la situation. »
« Il a également été acté de compléter l’allocation mise en place par le gouvernement afin de garantir un minimum de 80% du salaire réel pour tous les membres de l’équipe. La rémunération du personnel maintenu en activité dont celle du management sera réduite dans les mêmes proportions. »
« Les conditions très difficiles que nous traversons sur le plan humain et sanitaire et le strict respect des consignes de confinement en France et en Angleterre, ainsi que dans la majeure partie des pays organisateurs de Grand Prix ne permettent pas encore de mesurer l’impact sur notre discipline. » explique Cyril Abiteboul, directeur général de Renault Sport Racing.
« Il est donc indispensable d’avoir recours à toutes les mesures qui s’offrent à nous afin de traverser au mieux cette période prolongée d’incertitude et d’inactivité tout en préservant l’ensemble de notre équipe, que nous avons construite au cours des 4 dernières années. »