Le directeur sportif de l’équipe Ferrari, Laurent Mekies, est revenu lors d’une visioconférence sur l’impact des nouveaux protocoles sanitaires au sein du garage Ferrari et sur les différentes mesures mises en place par l’écurie italienne pour essayer de créer une bulle.
La F1 débutera sa saison 2020 le 3 juillet à Spielberg en Autriche et en raison de la crise sanitaire toutes les équipes ont dû s’adapter et réduire le nombre de personnes envoyées sur les circuits cette année.
« Chaque équipe peut fonctionner avec un maximum de 80 personnes, dont 60 ingénieurs et techniciens. » explique Laurent Mekies, directeur sportif de l’équipe Ferrari.
« Nous fonctionnerons comme à l’intérieur d’une bulle. Dans le paddock les contacts seront proscrits entre les différentes équipes si ce n’est pas indispensable. »
« Dans notre groupe, il y aura également différentes « sous-bulles » qui seront créées : les mécaniciens de la voiture de Leclerc ne se mélangeront pas avec ceux de la voiture de Vettel et vice versa. »
« L’idée est de limiter les interactions, sauf cas exceptionnel comme lors de la casse d’un moteur par exemple, une opération qui nécessite de longues heures de démontage. »
« Mais le plus grand défi sera pour les gars du garage, qui devront porter un masque de protection, différent de ceux qu’ils ont l’habitude de porter. »
« Ils sont entraînés, mais le faire pendant un week-end de course en plein été sera beaucoup plus fatiguant, c’est pourquoi nous avons prévu des pauses et la FIA a également réduit le nombre d’heures de travail. »
Selon Mekies, tous les protocoles mis en place cette année en F1 ne viendront pas perturber le travail des mécaniciens et n’auront pas d’impact sur les performances.
« Non, il n’y aura pas de grandes différences, parce que même avant le coronavirus, 60 était la limite de techniciens que nous pouvions amener sur une piste. »
« Nous avons dû laisser à la maison une majeur partie du personnel non technique. Nous avons aussi augmenté le nombre de travail à distance, mais pour certains techniciens c’était impossible. »