Alexander Albon insiste sur le fait qu’il n’a aucune raison de paniquer sur son déficit de rythme face à son coéquipier Max Verstappen.
Bien qu’Alex Albon ait connu une solide course pour la première manche de la saison en Autriche, avant que Lewis Hamilton ne vienne ruiner ses chances de podium et qu’une panne l’oblige à abandonner, le pilote thaïlandais a terminé à 11 secondes de son coéquipier dimanche dernier au Grand Prix de Styrie pour le second Grand Prix de l’année.
Si sur le papier cet écart de 11 secondes ne semble pas catastrophique, il faut rappeler que Max Verstappen s’est arrêté une seconde fois au stand en fin de course pour chausser des pneus Tendres sur sa Red Bull et essayer de signer le tour le plus rapide.
Sans ce second arrêt de Max Verstappen, l’écart aurait dû être bien plus important entre les deux coéquipiers à l’arrivé de l’épreuve.
Malgré cela, Alexander Albon assure qu’il n’y a pas lieu de paniquer pour le moment, alors que l’on sait que Red Bull n’hésite pas à « laisser tomber » un pilote sous-performant en plein milieu de saison – comme nous avons pu le constater l’an dernier avec Pierre Gasly juste après le Grand Prix de Hongrie.
« Ce fut un mauvais début de course lors de la deuxième course et c’était plus ou moins le principal problème. » a expliqué Albon ce jeudi à Budapest.
« Je ne pense donc pas qu’il y ait lieu de paniquer. Il s’agit juste de mieux gérer les pneus et de savoir pousser et quand ne pas pousser. »
« Je pense que c’est plus ou moins ça pour le moment. Je pense qu’une fois que je serai plus à l’aise avec la voiture, le rythme viendra aussi. »
« Je m’améliore à chaque course. Je pense qu’en arrivant ici [Hongrie], nous avons une bien meilleure compréhension de la voiture, elle se comporte bien, et il s’agit juste d’être un peu plus cohérent. »