Après le début de saison catastrophique de l’équipe Ferrari en F1, la presse italienne n’a pas tardé à mettre au pilori le directeur de la Scuderia Mattia Binotto et le nom d’un éventuel remplaçant [Antonello Coletta] a déjà fuité dans la presse transalpine cette semaine.
La pression de la part des médias et des Tifosi sur la Scuderia Ferrari est très forte en Italie et la carrière d’un homme peut être faite ou défaite en seulement quelques jours de l’autre côté des Alpes.
Interrogé justement pour savoir s’il pensait qu’un changement de manager – comme dans le football – serait la solution pour que Ferrari retrouve le chemin de la victoire, le quadruple champion du monde Sebastian Vettel – qui quittera l’équipe à la fin de cette saison – a eu un peu de mal à répondre.
« Euuhh…je ne sais pas, c’est très complexe, plus complexe que ça. » a déclaré au micro de Canal+ un Sebastian Vettel visiblement embarrassé par la question.
« Je ne sais pas, en football il y a tellement de matches dans une saison, c’est peut-être plus facile de changer une personne et ça peut faire une différence. »
« C’est difficile de ne changer qu’une personne [en F1] pour avoir des résultats. Il y a beaucoup d’autres choses à changer et cela peut prendre du temps pour qu’il y ait des résultats. »
« Donc, c’est plus complexe en F1. On sait tous chez Ferrari que nous ne sommes pas dans une position que nous souhaiterions avoir, on aurait aimé avoir un meilleur début de saison, mais c’est comme ça et nous devons être sûrs de faire tout ce qu’il faut pour s’en sortir. Et ce n’est pas parce que mon contrat s’arrête bientôt, je suis là pour faire mon travail et donner le maximum. »
Binotto assure avoir le soutien de Ferrari
Pour sa part, le directeur de l’équipe Ferrari assure que ses supérieurs le soutiennent pour l’instant : « Non, je ne me sens pas forcément en danger. »
« Je crois que c’est normal que moi – comme tout le monde – je dois faire mon boulot et je suis jugé sur les résultats de mon boulot, ça il n’y a pas de doute, mais de ce côté là, j’ai le soutien de Ferrari, le soutien de mes chefs. »
« Je crois que la stabilité est importante, on sait que notre programme est un programme sur plusieurs années, donc, on essaie de construire et je crois qu’il ne faut pas non plus réagir de façon négative sur les premiers résultats négatifs, non. »
« De mon côté, je suis tranquille pour ce que je peux être tranquille bien-sûr. Je suis déçu de la situation, mais je ne ressens pas ce genre de problème ou de critique. »
Pour rappel, Ferrari occupe actuellement la cinquième place au classement des constructeurs après les deux premières courses de la saison 2020.
Arrêtez de critiquer et de juger Mattia sans connaître sa vraie valeur. Le connaissant depuis mon enfance par le biais de la mission catholique italienne de Lausanne, je suis archi convaincu que cet homme, très humble, sérieux et grand connaisseur dans le domaine de la course automobile, sera remettre cette équipe en course pour gagner, pas une seule course, mais si pas cette année, également le titre de champion du monde