L’équipe Force India se dit prête à lâcher Esteban Ocon la saison prochaine pour que le jeune pilote français rejoigne l’équipe Renault, mais à la seule condition que le constructeur français mette la main au portefeuille.
Esteban Ocon est pressenti chez Renault l’an prochain, alors que Mercedes, le principal employeur d’Ocon, a clairement fait savoir qu’il n’y aurait pas de place pour lui dans son équipe d’usine l’an prochain en signant la semaine dernière Valtteri Bottas et Lewis Hamilton.
Dans ce contexte, le jeune pilote normand serait éventuellement libre d’aller où il le souhaite, et Force India, qui a tout de même son mot à dire, admet qu’il y a une possibilité de voir Ocon quitter l’équipe à la fin de la saison.
« Nous essayons de ne pas révéler trop de détails des contrats de nos pilotes, mais il est juste de dire que nous pourrions le libérer. » explique Otmar Szafnauer à Autosport.
« Si les circonstances existent et que c’est le meilleur choix pour nous, alors nous en tiendrons compte. Mais nous aimons Esteban et il fait un excellent travail pour nous. Finalement, la décision nous revient, mais si Renault veut payer beaucoup d’argent, alors je le considérerai. »
Renault confirme avoir plusieurs options
De son côté, Renault confirme avoir plusieurs options pour la saison 2019, avec notamment plusieurs pilotes qui ont déjà manifesté leur intérêt auprès du constructeur français.
Mais Cyril Abiteboul, le directeur général de Renault Sport Racing, ne veut surtout pas perturber son actuel line-up de pilotes avec toutes ces parlementations au sujet des transferts.
« Notre position est claire, avec un certain nombre de pilotes qui ont exprimé leur intérêt pour nous rejoindre. » explique Cyril Abiteboul.
« Nous avons donc des options que nous examinerons dans les semaines à venir pour prendre une décision. Carlos [Sainz] apporte à l’équipe la stabilité, l’engagement, l’esprit d’équipe, la performance. »
« Mais nous avons besoin de temps pour analyser toutes les options et nous verrons ce qui est le mieux pour Renault, non seulement pour l’année prochaine, mais aussi pour les deux ou trois prochaines années. »