La FIA va essayer de comprendre pourquoi une roue sur l’Alfa Romeo d’Antonio Giovinazzi s’est détachée dimanche dernier à la suite du gros crash du pilote italien au Grand Prix de Belgique.
A Spa-Francorchamps, Antonio Giovinazzi a perdu le contrôle de sa monoplace en course et est allé frapper les barrières de pneus avant que la carcasse de sa C39 ne revienne en plein milieu de la piste au moment où le pilote Williams George Russell arrivait.
A ce moment-là, une roue de l’Alfa Romeo de Giovinazzi s’est complétement désolidarisée du châssis de la C39 et est venue frapper la Williams de Russell, forçant le Britannique à abandonner lui aussi en raison des dégâts sur sa FW43.
Plus de peur que de mal finalement pour les deux pilotes qui s’en sont sortis indemnes, mais la FIA a tout de même ouvert une enquête pour comprendre pourquoi une roue s’est détachée malgré les systèmes de sécurité mis en place depuis quelques années maintenant en F1.
« La FIA analysera, comme toujours, l’incident pour essayer de comprendre ce qui s’est passé et pourquoi une roue s’est détachée. » nous explique Ross Brawn, manager sportif de la F1.
« Ils ont fait un travail énorme pour empêcher les roues de se détacher, notamment en introduisant des attaches jumelles avec des attaches beaucoup plus solides. »
« Cet accident était horrible et c’était l’une de ces situations où, même si ce n’était pas si pertinent dans ce cas, nous sommes heureux d’avoir des dispositifs de sécurité comme le halo. »
« C’était un tel soulagement de voir George et Antonio sortir indemnes de la voiture. Cela témoigne des progrès accomplis en matière de sécurité des voitures de F1 au cours des 20 à 30 dernières années, mais la sécurité est quelque chose que nous ne devons jamais tenir pour acquis. »
