Seizième sur la grille de départ du Grand Prix d’Italie, le Français Romain Grosjean était très en colère au terme de la séance de qualifications ce samedi à Monza.
Le pilote Haas ne comprend pas pourquoi son coéquipier Kevin Magnussen – qui roulait pourtant avec plus d’appuis aérodynamiques sur sa monoplace – était plus rapide que lui en ligne droite aujourd’hui, alors que Grosjean a également indiqué que des changements de dernière minute ont été réalisés sur sa F1 avant les qualifications.
« Il y a deux choses assez claires, je roule avec un réglage aérodynamique super léger, alors que Kevin n’arrive pas à le rouler et a remis les gros ailerons, et il va plus vite dans les lignes droites que moi. » a expliqué le Français au micro de Canal+.
« Donc, il faut qu’on m’explique d’une part. Et d’autre part, on a fait un changement entre les essais libres 3 et la qualif que je ne voulais pas faire et qui a rendu la voiture absolument moins performante. »
« Donc, oui beaucoup de frustration parce que aujourd’hui je pense qu’on pouvait aller en Q2 sur un circuit qui ne nous était pas favorable. J’ai eu un bon rythme tout le week-end et j’aime pas ça, j’aime pas qu’on fasse des choses qui ne fonctionnent pas en qualifs. »
Revenant sur les embouteillages en piste pendant les qualifications ce samedi, Grosjean estime qu’il faudrait tout simplement faire sortir les pilotes un à un à Monza, de façon à avir une piste dégagée.
« C’est impossible de se mettre d’accord. On a des pneus catastrophiques qui ont une fenêtre d’utilisation grande comme une fenêtre de prison, et on a besoin d’aspiration pour aller vite. »
« Donc, la seule solution pour moi sur un circuit comme Monza c’est de nous lancer un par un et d’avoir chacun un tour pour pas qu’il y ait de problème de bouchon et d’aspiration. »
Quand tu es toujours premier et que tu te retrouves dernier par la faute de l’équipe, c’est normal de râler. Hein, Romain ?