Sebastian Vettel admet qu’il ne sait pas trop pourquoi il souffre tant cette saison au volant de sa Ferrari par rapport à son coéquipier Charles Leclerc.
Depuis le début de la saison 2020, le pilote allemand est largement devancé par son coéquipier et les résultats au championnat prouvent que le quadruple champion du monde a bien du mal à suivre le rythme imposé par le Monégasque [Leclerc est cinquième avec 75 points, tandis que Vettel est treizième avec 18 points].
Interrogé ce vendredi à Imola, Sebastian Vettel a répété qu’il faisait le maximum pour extraire tout le potentiel de sa machine.
« Comme à tout moment de ma carrière, j’essaie de faire tout ce que je peux pour aller aussi vite que possible. » a déclaré Vettel ce vendredi à Imola.
« Mais actuellement, évidemment, je ne suis pas en mesure d’obtenir la même chose de la voiture que Charles. »
« Donc, évidemment, j’ai hâte, avec les ingénieurs, d’essayer de comprendre et de travailler dessus, et de continuer à y travailler. »
Le quadruple champion du monde a cependant rejeté l’idée selon laquelle la SF1000 ne convenait pas à son style de pilotage – affirmant que c’était son travail de s’adapter aux traits de la voiture – et ajoutant que c’était quelque chose qu’il avait toujours réussi à faire dans son carrière à ce jour.
« Jusqu’à présent dans ma vie de coureur, j’ai toujours été en mesure d’en extraire le maximum. »
« Cette année semble un peu différente, mais il n’y a pas d’autre choix que de travailler sur moi-même et de travailler sur la voiture. »
« Je ne pense pas que ce soit la façon dont la voiture se comporte, je pense qu’il faut toujours s’adapter. »
« Je pense que c’est vrai du karting jusqu’à la Formule 1, et c’est quelque chose qui normalement n’a jamais été un problème. »
« Mais clairement, comme je l’ai dit, il me manque quelque chose cette année et j’essaye tout ce que je peux pour y arriver. »
Le directeur de l’équipe Ferrari, Mattia Binotto, a accès à la télémétrie de Vettel et de Leclerc, et a révélé que les différences que l’équipe voyait entre les deux pilotes étaient « très faibles ».
« Je ne pense pas qu’il y ait une différence clé. » a déclaré Binotto. « Je pense qu’en fin de compte, ce sont de très petites différences. »
« On ne parle pas d’un grand nombre, c’est toujours des centièmes par virage, par freinage, donc c’est très peu. »
« Comme Seb l’a dit, c’est certainement une question de ressenti, c’est une question de prise en main, c’est une question d’extraire le potentiel et c’est notre tâche, notre devoir, de l’aider, de le soutenir de manière à ce qu’il puisse mieux livrer. Mais en regardant les données, il n’y a pas de grandes différences. »
