Après un excellent départ, le Grand Prix de Turquie s’est finalement révélé frustrant pour Daniel Ricciardo qui n’a pas besoin qu’on lui rappelle que tout reste à jouer au championnat pour être plus motivé que jamais en vue du Grand Prix de Bahreïn ce week-end.
L’Australien a terminé à la dixième place à Istanbul lors de la dernière course dans des conditions extrêmes sur une piste très glissante et qui n’auront pas permis à l’équipe Renault F1 de conserver sa troisième place au classement des constructeurs.
La Formule 1 s’apprête désormais à disputer ses trois dernières courses de la saison 2020 sur des circuits bien connus des équipes, hormis peut-être le second tracé en forme d’ovale qu’emprunteront les pilotes pour le Grand Prix de Sakhir programmé une semaine après le Grand Prix de Bahreïn.
Quoi qu’il en soit, Ricciardo a hâte de retrouver des circuits plus familiers pour aider son équipe à remonter au classement constructeurs, avant de quitter l’écurie Renault F1 pour rejoindre McLaren en 2021.
« Je suis impatient de retrouver un peu de chaleur à Bahreïn ! Je sais que nous nous sommes récemment rendus sur de superbes circuits à travers l’Europe et, bien qu’ils aient tous été amusants pour des raisons diverses, le temps était trop froid à mon goût ! » nous explique le pilote australien.
« Je préfère de loin le soleil et il fait encore assez chaud le soir à Bahreïn. Deux des trois séances d’essais ont lieu de jour et il fait vraiment chaud, mais les qualifications et la course se déroulent en soirée quand les températures sont un peu plus fraîches. »
« La préparation de cette course est donc un véritable défi et il est important de savoir s’adapter aux différents réglages. »
« Sakhir est un beau tracé. J’ai toujours aimé y piloter et les sessions nocturnes ne sont que du plaisir. Ces dernières années, Bahreïn ne m’a pas vraiment souri sur le plan des résultats, mais je tiens à rectifier le tir ce week-end. »
« Il y a quelques zones où l’on peut dépasser, notamment au premier virage qui est probablement le meilleur endroit pour attaquer. »
« Nous avons connu un moment difficile en Turquie entre les faibles niveaux d’adhérence et le temps pluvieux ayant rendu la course extrêmement imprévisible. »
« Bahreïn devrait offrir un retour à la normale avec une surface de piste plus familière. Nous devons remettre les deux voitures dans les points. »
« Je me sens beaucoup mieux au volant depuis notre dernière visite à Bahreïn, donc je pense que nous devrions être bien placés. Nous avons également un goût d’inachevé après la course de l’an passé, d’où mon impatience ! »