Pirelli est le manufacturier unique de la Formule 1 depuis 2011 et n’a donc jamais pu prouver quoi que ce soit puisque aucun autre fabricant n’a pu venir se confronter directement à la firme italienne en catégorie reine du sport automobile.
La dernière guerre des manufacturiers de pneumatiques remonte à 2006, une saison au cours de laquelle Michelin a fait ses adieux à la Formule 1 et a laissé Bridgestone comme seul fabricant de la catégorie.
Mais la nouvelle réglementation prévue pour 2021 prévoit d’introduire des pneus 18 pouces, ce qui a renouvelé l’Intérêt de Michelin de revenir en Formule 1, ce qui pourrait conduire à une nouvelle confrontation de manufacturiers.
Cette guerre des pneumatiques serait une chose inutile pour Mario Isola, directeur de la compétition chez Pirelli, mais l’Italien se dit prêt à assumer le défi si Michelin décidait de revenir en F1.
« S’ils décident de revenir dans cette situation, nous sommes prêts à relever le défi. » confie Mario Isola à ESPN. « Ce serait quelque chose de nouveau, car si vous êtes un fournisseur unique, il y a des objectifs. »
« Vous fournissez les mêmes pneus à toutes les équipes, vous pouvez donc avoir des pneus très dégradés, mais avec d’autres aspirations. En revanche, si vous avez de la concurrence, vous ne cherchez que la performance. »
Dans ce contexte, il semble clair que les coûts devraient augmenter en raison de la recherche de performance, ce qui ne serait pas logique pour Mario Isola dans un championnat qui se veut plus abordable.
« Evidemment, avoir un seul fournisseur permet à tout le monde d’économiser de l’argent. Si nous réintroduisons ce que nous appelons « la guerre des pneumatiques », alors nous devrons considérer que des équipes de tests supplémentaires seront nécessaires. »
« Evidemment, cela impliquera une dépense supplémentaire et si vous voulez réduire les coûts ce n’est probablement pas la bonne solution. »