Pour Fernando Alonso, la gestion de la dégradation des pneumatiques a été un véritable problème pour lui lors de la première course de la saison à Bahreïn et l’Espagnol s’attend à ce que ce souci perdure tout au long de la saison.
Après une première expérience des gommes 18 pouces lors de la première course de l’année le week-end dernier à Bahreïn, Alonso pense que la gestion de la dégradation des pneumatiques cette année en Formule 1 sera un élément encore plus important que l’an dernier , notamment parce que les différentes monoplaces de la grille ne présentent pas le même niveau d’usure contrairement aux années précédentes avec les gommes 13 pouces.
L’Espagnol en a fait les frais le week-end dernier sur le tracé de Sakhir où il a franchi la ligne d’arrivée à la neuvième place en partant depuis la huitième position sur la grille de départ : « Ce n’était pas facile en raison d’une dégradation importante des pneus, à laquelle nous nous attendions tous. Nous avons dû beaucoup défendre pendant le premier relais et donc beaucoup demandé aux pneumatiques. » nous expliquait Alonso dimanche soir après le Grand Prix de Bahreïn.
« Nous devons continuer à mieux comprendre ces nouveaux pneus, qui seront probablement l’un des principaux sujets de discussion tout au long de la saison. Bahreïn a toujours été contraignant pour les pneus. Mais c’était encore davantage le cas cette année. Leur importante dégradation a rendu la course plus haletante pour les fans. Chaque voiture n’ayant pas le même niveau d’usure, les différences de performance sur la piste peuvent être de taille. »
Concernant la course de ce week-end sur le tracé ultra rapide de Djeddah en Arabie Saoudite sur une piste moins agressive avec les gommes, le pilote Alpine ne sait pas encore si les pilotes rencontreront les mêmes problèmes qu’à Bahreïn : « Nous nous attendons à ce que l’usure des pneus soit problématique tout au long de la saison, mais il est trop tôt pour dire si nous allons rencontrer ces soucis à Djeddah. » a ajouté Alonso tout en insistant sur le fait que l’équipe qui parviendra le plus rapidement à gérer cette dégradation excessive disposera d’un net avantage sur le reste de la grille : « Celui qui parviendra à maîtriser ce problème plus rapidement que les autres sera bien placé. »
Le pilote Alpine a également confirmé que l’équipe du constructeur français travaille d’arrache-pied à Enstone et à Viry pour apporter plusieurs mises à jour sur l’A522 au cours de la saison : « En Formule 1, la compétition n’est pas uniquement sur la piste. À Enstone et à Viry, nous devons nous pencher sur ce qui nous attend et continuer à apporter des évolutions à la voiture, afin de pouvoir nous maintenir où nous sommes, mais aussi nous rapprocher des avant-postes. » insiste-t-il.
« L’équipe travaille très dur au sein des deux usines ainsi que sur la piste. C’est un plaisir de voir tout cela se mettre en place et je suis vraiment satisfait de ce que nous avons accompli jusqu’à présent. Les journées ont été longues pour toute l’équipe ces dernières semaines et ils méritent d’être félicités pour cela. Mais ce n’est que le début. »
« Les deux voitures ont terminé dans les points [à Bahreïn], et c’était pour nous le plus important. L’an passé, nous n’en avions pas marqués à Bahreïn, il s’agit donc là d’une amélioration. Nous avons roulé sur un bon rythme pendant la majeure partie du week-end, mais nous avons rencontré des difficultés avec la dégradation des pneus le dimanche, ce qui a beaucoup affecté notre course. Néanmoins, nous devons analyser toutes ces données et essayer de nous améliorer sur ce secteur à l’avenir, car il ne fait aucun doute que ce sera un défi sur bien d’autres courses cette année. »