Les organisateurs du Grand Prix de France étaient réunis ce mardi à Paris au mondial de l’automobile lors d’une conférence de presse afin de faire le point après la première édition du Grand Prix de France qui a eu lieu en juin dernier au Castellet.
Étaient présents lors de cette conférence de presse, Chase Carey, PDG de la Formule 1, Christian Estrosi, président du GIP, le directeur général du Grand Prix de France, Gilles Dufeignieux, Nicolas Deschaux, le président de la FFSA et Jean Todt, le président de la FIA.
Installés sur le stand Canal + qui organisait la conférence de presse au mondial de l’automobile de Paris, les différents intervenants ont évoqué différents points dont les problèmes de circulation rencontrés cette année autour du circuit Paul Ricard, l’aspect financier de l’événement ou bien encore le futur du Grand Prix de France, avec notamment la volonté de faire conserver le Grand Prix au calendrier de la F1 plus longtemps que les cinq années initialement prévues.
« Nous devons nous assurer d’une présence durable, nous avons besoin de périodes d’assurance plus longues, en discutant sur un contrat de huit à dix ans. » insiste Christian Estrosi.
Concernant les problèmes de circulation rencontrés en 2018, Christian Estrosi se veut franc et sait très bien que les embouteillages ne peuvent pas être éradiqués d’un coup d’un seul pour l’édition 2019.
Christian Estrosi insiste sur le fait que des solutions intermédiaires existent, notamment des parcs relais ou encore des navettes.
« Nous n’allons pas pouvoir aménager des autoroutes pour la saison 2019, mais nous ne sous-estimons pas les problèmes d’accès, il existe des solutions intermédiaires avec des parcs relais ou des navettes. »
« Nous avons été surpris le vendredi en raison du flux de circulation habituel se croisant avec celui des spectateurs, nous travaillons donc avec des centres de recherche, des start-ups dans le domaine de la mobilité pour obtenir des solutions innovantes. »
« Nous pourrions résoudre le problème à hauteur de 50% sans avoir à débourser des coûts trop importants. »
Sur le plan financier, l’édition 2018 du Grand Prix de France a été un vrai succès selon Christian Estrosi, avec des retombées économiques jusqu’aux frontières du pays.
« Les 65 millions d’euros de revenus ont été obtenus, le retour sur investissement a été réussi. Nous avons rencontré un beau succès au niveau du tourisme, jusqu’à la frontière italienne. »
« L’édition 2018 a été une réussite, avec plus de 160 000 spectateurs, 3 millions de téléspectateurs en France et 440 dans le monde. 4 jours d’animations, de fêtes et de courses sur le Paul Ricard. »
La prochaine édition du Grand Prix de France aura lieu le 23 juin 2019.