Cyril Abiteboul, directeur général de Renault Sport Racing, voit le retour de Renault en Formule E comme très peu probable.
Renault F1 a été l’un des premiers constructeurs à parier sur la Formule E en 2014 et a accompagné cette nouvelle catégorie 100% électrique pendant quatre années, mais décidera finalement d’opérer un virage stratégique en concentrant toutes ses ressources sur son équipe de F1 à partir de 2018.
Interrogé pour savoir si un retour en Formule E était à l’étude du côté de chez Renault, Cyril Abiteboul estime que les risques sont trop élevés pour un constructeur.
« C’est un risque [d’y retourner] si vous n’êtes pas capable de jouer au niveau approprié – un risque énorme. » explique Cyril Abiteboul à Autocar.
« Déjà en F1 nous sommes critiqués parce que nous avions du mal à nous battre pour la quatrième place l’année dernière et c’est ce que nous chercherons à faire cette année. »
« Mais terminer P4 est tout un exploit. Il existe un certain nombre de marques, y compris les plus établies et avec des finances solides, qui n’osent même pas se lancer en F1 à cause du risque associé. »
Lorsqu’on lui demande s’il pense que la Formule 1 deviendra tout électrique un jour, Cyril Abiteboul répond : « Pour moi, ce n’est pas une étape pour la F1. »
« Nous avons besoin d’une densité d’énergie suffisante pour courir 300 kilomètres à un niveau de performance très élevé. »
« A l’heure actuelle, rien en termes de technologie de batterie ne peut offrir la même densité d’énergie. Je pense que l’électrification et le moteur à combustion interne sont complémentaires et ne s’opposent pas. »