Cyril Abiteboul, le directeur général de Renault Sport Racing, admet que la décision de Red Bull de quitter Renault à la fin de la saison, après douze années passées ensemble, sera finalement comme une délivrance.
Le constructeur français a été largement critiqué par Red Bull ces dernières années, parfois à juste titre, d’autres fois un peu moins, et la séparation entre les deux entités semblait quasiment inévitable depuis le départ de Toro Rosso en fin d’année dernière.
La petite équipe de Faenza a été envoyée par Red Bull en éclaireur pour tester le moteur Honda cette année, et après la première moitié de la saison, la formation de Milton Keynes a pu se faire une idée des performances du moteur japonais et a signé un contrat de partenariat avec Honda pour deux saisons.
« C’est une décision que nous espérions, après la séparation de Toro Rosso en première instance. » explique Abiteboul à Auto Motor Und Sport. « Nous nous attendions à ce que Red Bull le fasse aussi pour démarrer un nouveau projet avec Honda. »
« Nous avons encore McLaren pour les trois prochaines années, donc il faut voir cette séparation de façon positive. Je pense que cette séparation est un signal clair pour tous les membres de l’équipe sur ce que nous devons faire nous-mêmes désormais. »
« Red Bull nous a montré que l’on peut gagner des courses avec notre moteur si nous construisons un bon châssis. C’est un défi pour l’équipe d’Enstone, le mariage avec Red Bull était exigeant et parfois très éprouvant. »
« Le point négatif est que Red Bull a créé une référence fantastique pour nous. La plateforme nous a permis de comparer notre moteur avec les autres. »