Abiteboul : « Renault n’a jamais eu sa place en F1 en tant qu’écurie française »

4 mars 2019
cyril abiteboul, directeur général de Renault Sport Racing

L’équipe Renault a terminé quatrième au championnat du monde des constructeurs en 2018, et l’équipe du constructeur français entend poursuivre sa trajectoire en 2019.

Depuis son retour en Formule 1 en 2016 en tant qu’équipe d’usine, Renault n’a cessé de progresser pour terminer la saison 2018 au quatrième rang du championnat constructeurs.

Pour cette nouvelle saison de F1, l’écurie du constructeur français va tenter de s’attaquer aux trois top teams de la grille : Mercedes, Ferrari et Red Bull.

Mais le directeur général de Renault Sport Racing, Cyril Abiteboul, sait que la tâche ne sera pas facile, d’autant que l’équipe Renault doit toujours faire ses preuves auprès des mastodontes que sont Mercedes ou Ferrari selon Abiteboul.

« Depuis notre retour en Formule 1 en tant qu’écurie complète en 2016, on cherche surtout à exécuter le plus correctement possible un plan qui a été défini. » explique Cyril Abiteboul au micro de France Info.

« On veut s’attaquer à des mastodontes comme Mercedes, Ferrari ou Red Bull, mais on ne peut pas le faire sans un peu d’organisation et c’est laborieux. » ajoute le manager français.

« Depuis 41 ans que l’on fait de la Formule 1, on n’a jamais réussi pleinement à avoir la place que l’on devrait avoir. Il y a plusieurs raisons à cela, déjà on est Français dans un univers très britannique. »

Renault doit garder le cap

« On est aussi un constructeur généraliste dans un univers de premium. Renault a toujours bouleversé un petit peu ce système qui est très établi et protocolaire. »

« Les gens nous voient toujours avec un mélange de respect et de méfiance, mais quand même aussi avec un peu d’hauteur de d’irrévérence, mais ça nous va bien, on est habitué à ça. »

« C’est justement pour ça qu’il faut garder notre cap, notre sang-froid, la tête basse et être extrêmement concentré sur l’objectif final, y compris s’il est à moyen terme. »

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  1. Toutes les écuries ont évidemment leur place en F1. Ce type se trouve des excuses pour expliquer le manque de réussite des monoplaces tricolores.
    « On est Français dans un univers très britannique ». Malgré cela, des écuries allemandes, italiennes et autrichiennes ont beaucoup de succès. D’ailleurs, le président de la FIA est français.
    « On est aussi un constructeur généraliste dans un univers de premium ». Honda et Ford (Cosworth) sont également des généralistes. Que dire alors des petits constructeurs ?
    S’il trouve que Renault n’a pas sa place en tant qu’écurie, il peut laisser sa place à quelqu’un d’autre et admettre qu’ils n’arrivent pas à faire un châssis victorieux aujourd’hui. Il n’aurait jamais fait de telles déclarations en 2006.

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Cesare Ingrassia

Cesare Ingrassia est le directeur de la publication du site d'actualités sur la Formule 1, F1only.fr. Véritable passionné, Cesare Ingrassia est accrédité par la FIA et la F1 et se déplace de paddock en paddock pour vous offrir une couverture totale de chaque événement tout au long de la saison.