Adrien Fourmaux, première “victime” de la nouvelle réglementation de la FIA sur les jurons

17 février 2025
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motorhome fia f1
Le motorhome de la FIA dans le paddock de la F1

Adrien Fourmaux, pilote du Championnat du monde des rallyes, est devenu le premier pilote sanctionné conformément aux nouvelles directives des commissaires de la FIA en matière de sanctions.

Après avoir terminé la Power Stage du Rallye de Suède dimanche, le Français a utilisé le mot en « F » lors de son interview d’après-étape, qui a été diffusée en direct.

En réponse, les commissaires lui ont infligé une amende de 30 000 euros, dont 20 000 euros avec sursis pendant 12 mois. Conformément au Code Sportif International (CSI) de la FIA, les premiers 10 000 euros doivent être payés dans les 48 heures suivant la notification.

C’est la première fois que les changements apportés au Code sportif international (CSI) pour 2025, en particulier la nouvelle annexe B, entrent en vigueur.

Lire aussi : La FIA durcit les sanctions en F1 pour “mauvaise conduite”

Le rapport des commissaires confirme que le pilote Hyundai a expliqué qu’il avait « utilisé les mots de manière familière et descriptive, dans le sens où il avait fait une erreur. Il s’est excusé, car il n’avait pas l’intention d’offenser ou d’insulter qui que ce soit en utilisant ces mots ».

Cependant, les officiels ont jugé qu’une sanction était néanmoins nécessaire. Il est rapporté que : « Les commissaires ont rappelé au pilote et au représentant de l’équipe la position de la FIA concernant non seulement les propos inappropriés, mais aussi les violences verbales/physiques, ainsi que les déclarations ou commentaires politiques, religieux et personnels, notamment en violation du principe général de neutralité promu par la FIA en vertu de ses statuts.»

« Les commissaires et la FIA reconnaissent que les mots en question sont malheureusement devenus des expressions familières courantes. Cependant, il est essentiel de souligner que cela n’enlève rien au fait qu’un tel langage est largement considéré comme blasphématoire et inapproprié dans le discours public, y compris dans les émissions de télévision en direct. »

Il a également déclaré que pour décider de la sanction appropriée à l’encontre de Fourmaux, il avait tenu compte d’un certain nombre de circonstances atténuantes, dont beaucoup seront pertinentes pour les pilotes participant aux championnats de la FIA, y compris la F1.

Lire aussi : Les pilotes de F1 ont appris les nouvelles sanctions de la FIA via les médias

4 Comments Laisser un commentaire

  1. Parfait du moment que c’est appliqué équitablement, pas à la tête du client, et sans trembler si ça doit sanctionner un pilote le jour décisif pour le titre.

    1 mois du suspension pour grossièreté et offence à la FIA, c’est exactement ce qu’aurait dû avoir Verstappen en 2018, 2020, 2021, 2022 et 2024.

  2. Non de D*** Borde** de Mer**
    Si les pilotes ne peuvent plus « fleurir » un peu leur interview cela va devenir un peu tristounet !
    Une petite incartade verbale prise dans le contexte du stress en fin de GP est tout a fait normale et non scandaleuse !
    On se croirait dans la confrérie de « Petits chanteurs à la croix de bois » !!!

  3. Je m’étonne : la FIA demande aux pilotes une « neutralité sur la religion, etc » mais la même FIA juge que certains propos sont blasphématoires. N’est-ce pas là un jugement religieux ?
    Pour ma part, je conseillerais aux pilotes de ne répondre que par oui ou non aux interviews officielles, en manière de protestation contre ces mesures ridicules.

  4. C’est vraiment stupide, les injures font parties de la vie de tous les jours et il n’y a rien de mal à ça, merde.

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