Le pilote Mercedes Lewis Hamilton a connu une alerte moteur ce vendredi pendant les essais libres 2 du Grand Prix de France au circuit Paul Ricard.
Deuxième au termes de la seconde séance d’essais libres du Grand Prix de France avec quatre dixièmes de retard sur son coéquipier Valtteri Bottas, le Britannique en a gardé sous la pédale, puisqu’il a été le seul pilote du top dix à avoir signé son chrono le plus rapide avec des gommes Médiums quand tous les autres étaient chaussés en Tendres.
Il reste donc une certaine marge en termes de performance pour Lewis Hamilton, mais il est à noter que l’équipe Mercedes a détecté un problème sur l’unité de puissance montée sur la monoplace d’Hamilton ce vendredi.
« Lewis trouvait qu’il était difficile de trouver le bon équilibre avec la voiture, et il a même commis une petite erreur lors de son run avec des pneus Tendres. » explique Andrew Shovlin, ingénieur de course en chef chez Mercedes.
« Nous aurions aimé continuer avec ce pneu, mais nous avons détecté un raté [sur le moteur] peu de temps après et nous avons ramené la voiture pour enquêter. »
Pour Hamilton, pas de panique pour le moment. Le Britannique admet que les réglages de sa monoplace doivent encore être légèrement affinés, mais le rythme général de la W10 semble bon selon le pilote Mercedes.
« De façon générale, le rythme de la voiture est vraiment bon. » explique Hamilton. « Nous devons juste ajuster la balance, je n’ai pas fait un très bon tour en EL2, et j’ai eu une sortie de piste au virage 3. »
« J’ai eu un petit problème avec l’unité de puissance par la suite et j’ai dû revenir au garage. Sinon, dans l’ensemble, la journée s’est plutôt bien passée. »
Déjà un problème au Canada
Rappelons que le moteur Mercedes monté sur la monoplace de Lewis Hamilton au Canada a déjà connu un problème juste avant la course, ce qui a obligé les mécaniciens à effectuer des changements sur la W10 du Britannique peu avant le départ du Grand Prix le dimanche matin.
Mercedes avait détecté une fuite hydraulique sur l’unité de puissance dès le samedi soir après les qualifications, mais en raison du couvre feu instauré par la règle du parc fermé, les mécaniciens ne pouvaient pas toucher la voiture.