Ferrari a révélé que l’équipe Alfa Romeo n’a pas souhaité changer l’unité de contrôle montée sur ses monoplaces au Grand Prix de Chine, alors que le fabricant italien avait mis à disposition de ses équipes clientes un nouveau boîtier.
Au Grand Prix de Bahreïn, la Ferrari de Charles Leclerc a été touchée par un problème technique lié à l’unité de contrôle électronique, ce qui a coûté au Monégasque une potentielle victoire le dimanche en course.
Après l’apparition de ce problème, Ferrari a décidé de changer l’unité de contrôle électronique sur ses deux monoplaces pour le Grand Prix de Chine et a également demandé à ses écuries clientes de procéder à ce changement pour éviter tout risque de panne.
L’équipe Haas a effectué ce changement sur ses deux monoplaces, mais Alfa Romeo n’a pas eu le temps d’effectuer ce changement pour le Grand Prix de Chine en raison de problèmes liés à l’installation.
La conséquence a été lourde pour Alfa Romeo puisque Antonio Giovinazzi n’a pas pu participer aux qualifications le samedi, ce qui a finalement obligé l’équipe Alfa Romeo à procéder au changement de ce boîtier.
« Nous l’avons changée [l’unité de contrôle], parce que sur la voiture de Charles [Leclerc] elle a connu une défaillance. » a expliqué Mattia Binotto, le directeur sportif de la Scuderia Ferrari.
« Nous savons qu’avec la spécification initiale des unités de contrôle nous avons eu quelques problèmes de fiabilité, donc, nous l’avons simplement changée pour une meilleure. »
« Nous l’avons changée sur la voiture de Seb [Vettel] également, par précaution, alors que nous avons aussi demandé à nos équipes clientes de les changer aussi. »
« Haas l’a fait, mais pas Alfa Romeo en raison de problèmes d’installation. Ils ont estimé que c’était trop compliqué, trop risqué. En conséquence, Antonio [Giovinazzi] a de nouveau rencontré un problème en qualifications, donc nous espérons que ce soit changé dès que possible. »