L’équipe Mercedes révèle qu’elle a utilisé ses moteurs à plein régime au Grand Prix du Canada, pour ce qui semblait être la dernière course d’un cycle de vie limité à sept courses avant de devoir introduire une nouvelle spécification.
Le Grand Prix du Canada ne s’est pas passé comme prévu pour Mercedes, avec une deuxième place pour Valtteri Bottas et seulement la cinquième position à l’arrivée de l’épreuve pour Lewis Hamilton, alors que le tracé Gilles Villeneuve de Montréal était sans doute l’une des meilleures pistes pour Mercedes pour briller.
Hamilton a d’ailleurs rencontré des problèmes moteur durant la course, mais le constructeur allemand souligne qu’il s’agissait de problèmes liés au refroidissement, sans aucun rapport avec l’usure de l’unité de puissance montée sur la monoplace du quadruple champion du monde.
« En course, tous les deux ont piloté l’unité de puissance comme ils l’ont fait lors de la première course. » explique James Vowles, le stratège en chef de l’écurie Mercedes.
« Il n’y a eu aucune gestion supplémentaire, pas de manipulations supplémentaires, de modes ou de diminution de la puissance. Dans les faits, nous utilisions pleinement l’unité de puissance. »
« Ce qui s’est passé avec la voiture de Lewis a été un événement totalement lié au refroidissement sur le châssis. Cela n’avait rien à voir avec le moteur en lui-même. »
« Nous avions du côté du châssis un problème de refroidissement qui est apparu très tôt en course pendant la Safety Car. Cela a eu pour conséquence de faire beaucoup chauffer l’unité de puissance. »
« Nous avons testé un certain nombre de contre-mesures, à la fois avec des manipulations que Lewis a pu faire pour nous et au niveau de son style de pilotage, donc Lewis s’est vraiment adapté à la situation du mieux qu’il a pu pour essayer de stabiliser et garder les températures sous contrôle. »