Après le Grand Prix du Mexique où Mercedes est une nouvelle fois passée très proche d’une première victoire cette saison, l’équipe du constructeur allemand admet s’être trompée en termes de stratégie.
Dimanche dernier à Mexico, Mercedes a vu Lewis Hamilton franchir la ligne d’arrivée à la deuxième place et son coéquipier George Russell en quatrième position. Tout au long du week-end, les deux pilotes ont affiché un excellent rythme et ont même réussi à devancer les deux Ferrari de Carlos Sainz et Charles Leclerc. Pour Andrew Shovlin, directeur de la performance chez Mercedes, il y a donc beaucoup de points positifs à retenir de cette vingtième manche de l’année.
« C’est un mélange particulier d’émotions après un week-end comme celui-ci, parce que nous avons démontré des progrès avec la voiture et la mise à niveau que nous avons apportée à Austin a clairement fait progresser les performances. » nous explique Andrew Shovlin.
« L’équipe de Brixworth [département moteur de Mercedes] peut également être très satisfaite du travail qu’elle a effectué pour préparer et optimiser le groupe motopropulseur pour ce qui est une piste très difficile, compte tenu de l’altitude ; c’est l’une de nos meilleures performances de la saison, il est donc clair qu’ils ont fait un excellent travail de ce côté-là. »
« Il ne faut pas non plus oublier l’engagement des pilotes et de toute l’équipe vers la fin de ce qui a été une saison très longue et très difficile, même si tout donner chaque week-end n’est toujours pas suffisant pour remporter une victoire. »
En course à Mexico, Mercedes a opté pour une stratégie différente de celle de Red Bull en chaussant les pneus Mediums sur ses deux monoplaces au départ de la course, avant de passer aux pneus Durs sur le deuxième et ultime relais. A contrario, Red Bull a opté pour un premier relais en Tendres et un second en Mediums pour ses pilotes. Avec un peu de recul, Shovlin admet que les ingénieurs de Mercedes avaient évoqué cette stratégie Tendres-Mediums, mais qu’ils ne s’attendaient pas à ce qu’elle soit aussi confortable.
« Si nous pourrions refaire la course, nous serions partis en pneus Tendres; nous savions qu’une stratégie à un seul arrêt Tendres-Mediums était une possibilité, mais nous ne nous attendions pas à ce qu’elle soit aussi confortable. Notre stratégie reposait donc sur la chute des pneus Mediums en fin de course, mais cela ne s’est tout simplement pas produit. »
« Sur une note positive, nous avons tout de même réduit l’écart avec Ferrari et nous continuerons à les poursuivre jusqu’à ce que le drapeau tombe à Abou Dhabi. Il nous reste donc deux courses à disputer, quelques jours pour se regrouper avant la course Sprint au Brésil, et il nous reste encore beaucoup de travail. »
Après le Grand Prix du Mexique, Mercedes est toujours troisième au championnat du monde des constructeurs avec 40 points de retard sur la Scuderia Ferrari.
Avec les tendres, Russell démarrait mieux et empêchait MV de serrer à droite.
Si 44 ne met pas 63 3m dehors au virage 3, ils sont 2 contre 1 pour la suite.
Si on demande à 44 de pousser plus fort, MV détruit ses pneus et passe sur 2 stops. Victoire 63.
Si Russell tente l’undercut même tour que Checo, MV est piégé et doit couvrir. Victoire 44
Question. Mercedes voulait-elle gagner ? Finir devant Ferrari ? Ne pas vexer un des 2 pilotes ?
Bonjour,
T’es 3 questions ne se posent même pas.
Il n’y a en effet qu’une réponse à la stratégie Mercedes de dimanche malgré la meilleure machine sur la piste. À pneus équivalents, la Mercedes prend des départs canon, tandis qu’un pneu plus dur fait perdre 8 mètres. Ne pas le tenter avec Russell dit tout.
Vowles lui-même reconnait que Mercedes en tête au 1er virage ne pouvait pas perdre car Verstappen aurait grillé ses pneus dans le dirty air.
Russel et Hamilton étaient contre les dur, les ingénieurs de Toto n’ont rien écouté.
C’est la faute à Toto, il est à la ramasse complet .
Stratégie à la Binotto….
D’accord avec @stefano, Ricciardo avait le meilleure stratégie.
Surtout Russel qui avait bien compris.
Ça joue petit bras, comme chez Ferrari. Comme la peur de prendre des risques et de perdre la 2e ou la 3e place.
La saison est quasiment finie, les classements en haut sont figés, Mercedes et LH clament partout qu’ils peuvent gagner une course, pourquoi ne prennent-ils pas ce faible risque d’écouter Russel qui sent bien la course à ce moment là ? Aurait-ce été un crime de lèse majesté si la victoire avait été apporté par Russel plutôt que par Hamilton ?
Cette année, RB, même lorsque leur voiture n’était pas la meilleure en début de saison, a toujours pris des risques pour gagner. Et ça a pay
Finalement la meilleure stratégie a été celle adoptée par Ricciardo : mediums sur un très long relais + tendres pour la fin.
Si Mercedes avait écouté Russel, il aurait pu faire une fin de course en boulet de canon.
Sauf pour le premier pour essayer de garder la place jusqu’au premier virage.
Peu importe. Avec des tendres en fin de course et réservoir vide, il aurait dépassé facilement ceux qui se seraient présentés devant lui avec des gommes medium ou dures usées. Mais apparemment, seul Hamilton doit gagner dans cette équipe. Il est derrière Russel au classement, une victoire de ce dernier aurait été l’humiliation de trop.