Le président de la FIA, Mohammed Ben Sulayem, a été blanchi au terme d’une enquête lancée par le Comité d’Ethique de la FIA après avoir reçu un rapport dans lequel un lanceur d’alerte accusait Mohammed Ben Sulayem d’ingérence.
Il y a de cela quelques semaines, un lanceur d’alerte a déclaré à la FIA dans un rapport que le président de la FIA, Mohammed Ben Sulayem, serait intervenu pour faire annuler une pénalité infligée au pilote Aston Martin Fernando Alonso lors du Grand Prix d’Arabie Saoudite 2023 et « qu’a la demande du président de la FIA » il a été demandé de trouver un moyen pour ne pas homologuer le circuit urbain de Las Vegas en 2023 lorsque la Formule 1 a signé son grand retour dans le Nevada après plusieurs décennies d’absence.
Suite à ces révélations, la FIA a confirmé qu’une enquête interne a été ouverte en indiquant que le responsable de la conformité avait bien reçu un rapport « détaillant des allégations potentielles impliquant certains membres ».
A la veille du Grand Prix d’Australie qui se dispute du 22 au 24 mars à Melbourne, le Comité d’Ethique de la FIA indique n’avoir trouvé aucune preuve sur le fait que le président de la FIA ait tenté d’interférer avec le résultat du GP d’Arabie Saoudite 2023 ou avec l’approbation du circuit de Las Vegas.
« Après avoir examiné les résultats des enquêtes, le Comité d’Ethique a été unanime dans sa détermination qu’il n’y avait aucune preuve pour étayer les allégations d’ingérence de quelque nature que ce soit impliquant le président de la FIA, Mohammed Ben Sulayem. »
« Les allégations contre le président n’étaient pas fondées et des preuves solides, au-delà de tout doute raisonnable, ont été présentées pour soutenir la décision du Comité d’Ethique de la FIA. »
« La coopération totale, la transparence et le respect du président tout au long du processus de cette enquête ont été grandement appréciés. »
L’affaire est donc classée du côté de la FIA…
« Suite à ces révélations »
Ce sont des allégations : synonyme d’affirmation relativement à des faits dont l’existence reste à prouver.
Lanceur d’alerte, c’est un titre autoproclamé pour le narcissique qui s’ignore et se croit moralement supérieur le plus souvent.
Le circuit de Las Vegas n’a pas failli blesser gravement Sainz, les commissaires et spectateurs par manque d’inspection, causant des millions d’euros de perte à Ferrari ? On n’a pas évacué de force des spectateurs payants en pleine séance pour des raisons logistiques sans jamais les rembourser ?
Ben Sulayem a-t-il eu à répondre à des « révélations » sur le fait qu’il a décidé seul et unilatéralement d’empêcher la sanction contre Hamilton pour son absence volontaire à la cérémonie FIA de 2021 alors que les textes obligeaient à sévir ?
C’est également lui qui a fait cesser la diffamation envers le couple Wolff cet hiver parce qu’une fuite orchestrée par un « lanceur d’alerte » alimentait internet.
Vraiment, laissons le mot révélations à la presse à scandale.