Le directeur de la Scuderia Ferrari, Mattia Binotto, chiffre l’avantage du moteur Ferrari en termes de puissance à 20 chevaux en 2019.
Cette saison, Ferrari a fait couler beaucoup d’encre en raison de sa vitesse dans les lignes droites et sa supposée utilisation non réglementaire du débit de carburant.
La FIA a enquêté sur le moteur Ferrari mais l’équipe italienne n’a jamais été accusée de triche, la fédération s’étant contentée d’envoyer des directives techniques aux équipes pour leur rappeler les règles.
Cependant, les adversaires de Ferrari ont estimé que le bloc V6 italien était devenu le plus puissant de la grille et avait un avantage d’au moins 50 chevaux, ce que réfute Mattia Binotto.
« La vérité est loin de cette valeur, nous supposons un maximum de 20 chevaux, ce qui est toujours un chiffre respectable. » explique Mattia Binotto à AMUS.
« A une époque où les motoristes se rapprochent de plus en plus, les 20 chevaux sont un gros avantage, cela vous aide non seulement en qualifications, mais aussi en course. »
« Je suis fier de cette évolution, je me souviens encore de la première année de l’ère hybride en 2014 où l’écart avec Mercedes était énorme. »
« Nous avons déployé d’énormes efforts à l’usine de Maranello pour combler cette lacune et je dois dire que nous avons fait un excellent travail dans ce domaine. »
Lorsqu’on lui demande quelle était la différence de puissance entre Ferrari et Mercedes en 2014, Binotto répond : « Plus de 80 chevaux. »
Concernant les directives techniques envoyées par la FIA à la suite des suspicions sur le moteur Ferrari cette année, le directeur de la Scuderia se dit satisfait du travail de la FIA, qui apporte plus de clarté avec l’envoi de ces DT.
« Nous en sommes satisfaits, parce qu’il y a plus de clarté dans un ensemble de règles très complexes. Seront-elles complétement claires ? Probablement pas. Je suis certain qu’il y aura encore quelques directives à venir. En tant qu’équipe, nous devons soutenir la FIA pour éliminer toute ambiguïté dans les règles. »