Le patron de la Scuderia Ferrari, Mattia Binotto, estime que l’introduction d’un budget capé en Formule 1 en 2021 permettra toujours aux grandes équipes de dominer.
A partir de la saison 2021, toutes les équipes de Formule 1 verront leur budget de fonctionnement annuel plafonné à 175 millions de dollars par saison.
Ce budget ne comprendra pas les salaires des pilotes, les coûts liés au marketing et les trois plus gros salaires des dirigeants de chaque équipe.
Mais comme le souligne Mattia Binotto, chaque équipe aura encore la possibilité de dépenser sans compter en 2020 pour le développement de leur monoplace 2021, ce qui devrait permettre une nouvelle fois aux équipes les plus fortes de rester en haut de la grille.
« Tout d’abord, je pense que nous avons l’avantage de pouvoir dépenser plus, nous l’avons eu l’année passée, on l’a cette année et nous l’aurons l’année prochaine. » souligne Mattia Bionotto, le directeur de la Scuderia Ferrari.
« Encore une fois, c’est une limite de budget, est-ce qu’on aura plus de limite de budget l’année prochaine ? Cela fera partie un peu de nos choix. »
« Je pense que commencer à penser à un règlement complétement différent pour 2021, pour les grandes équipes ce sera un avantage par rapport aux petites et je suis presque sûr qu’en 2021 nous pourrons encore avoir des écarts qui seront très grands. »
Toutefois, Mattia Binotto admet qu’après la saison 2021 la situation pourrait nettement devenir plus compliquée pour Ferrari, qui est basée en Italie, et où le coût d’un employé est bien supérieur par rapport à d’autres écuries basées en Angleterre ou en Suisse.
Certaines écurie vont très certainement devoir réduire la voilure à partir de 2021, notamment des équipes comme Mercedes qui emploie plus de 1200 personnes à l’année.
« Ensuite, réduire tout ça dès 2021, ce sera très dur pour Ferrari. Je sera dur pour nous car nous avons quand même des lois qui sont un peu différentes en Italie par rapport aux employés, donc, réduire ne sera pas forcément facile, il faudra que l’on s’y prépare, il faudra que l’on s’y prépare très vite. »
