Grand Prix de France : Face aux nombreuses critiques concernant la circulation aux abord du circuit Paul Ricard ce vendredi, le directeur du GIP Grand Prix de France, s’est expliqué et renvoie la balle vers la préfecture.
Vous avez été nombreux à rester coincés des heures dans les bouchons ce vendredi aux abords du circuit Paul Ricard, et certains d’entre-vous ont même rebroussé chemin, tirant un trait sur leur journée au circuit.
Si les spectateurs sont restés bloqués dans des embouteillages monstres, le personnel de la F1, mais aussi les journalistes étaient également impactés ce vendredi (nous avons mis plus de deux heures pour sortir du circuit vendredi soir).
Interrogé vendredi soir devant l’entrée du paddock, Gilles Dufeigneux est revenu sur les difficultés rencontrées pour cette première journée d’essais.
« Nous ne pouvons pas sous-estimer les problèmes importants rencontrés durant cette journée, avec cet engorgement massif. » déclare Gilles Dufeigneux.
« En ce qui nous concerne, nous avons décidé d’un certains nombre de mesures correctives, avec en particulier l’ouverture des parkings dés 06h30. »
« Nous avons demandé à l’état, qui a la responsabilité de la circulation générale autour d’un grand événement sportif national, de prendre toutes les mesures nécessaires pour les jours qui viennent. »
« Les problèmes de circulation sont venus bien en amont, sur un dispositif que la police, la gendarmerie et les services de l’état, ont mis en place depuis dix-huit mois, mais qui n’a manifestement pas résisté à l’affluence d’un public et d’un trafic normal d’un vendredi. »
Le directeur du GIP Grand Prix de France n’estime pas que les organisateurs ont été dépassés par les événements : « Absolument pas, c’est un volume de circulation connu sur d’autres événements ici. Mais c’était une première un vendredi, nous sommes extrêmement mobilisés pour les jours qui viennent. »